Carnet de guerre, item 21
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Titre Le 27 Août 1914
On nous réveille vers minuit il faut
escorter le Colonel et le Capne Rival de let
qui vont visisetter l'emplacement de
certaines Cie Nous repassons le villa-
ge d'Autrecourt, puis on réveille une
paysanne pour nous conduire à la fer-
me de la Biche et elle nous y conduit.
là c'est encore une fabrique d'éperons,
nous restons là une heure environs, puis
nous repartons sous une pluie battante,
nous repassons dans le village, puis sur
les bords de la voie ferrée où des ordres
sont données aux mitrailleurs et nous re-
venons à l'emplacement de la veille, c'est
à dire à la fabrique d'éperons, elle se trou-
vait sur le bord d'une route et au fond
d'un grand bois, vers 5 heures on nous
fait aller dans ce bois et il pleut à
torrent, nous voulons nous faire des abris
avec des branches, cela ne fait que
nous mouiller davantage. Vers 9 ou 10
heures il ne pleut plus et nous n'en
sommes pas fachés. Pendant toute la
matinée il tombe des obus, mais à quel-
que peu de distance de nous, vers 11 heures
on nous aller sur la route qui traversais
le bois et on remonta vers le sommet du
coteau, au bout d'une demie heure on
nous fit redescendre et revenir à l'em-
placement du matin dans le bois, je ne
sais pas si les Allemands nous ont ont
vus, mais le fait est qu'il ont envoyé
une véritable grèle d'obus sur ce pau-
vre bois les balles des scrapnels et les éclats
d'obus tombaient, comme la pluie, il y
avait même quelques obus percutants.
Aucun d'entre nous n'a été touché, je
ne comprends pas par quel miracle
car nous sommes restés là au moins
une heure et cà pleuvait de partout
vers la meuse et la voie ferrée les mi-
trailleuses et les fusils donnaient ferme.
On nous fait revenir sur la route et
remonter vers le sommet du coteau, les
blessés commençaient à passer, les c'était
à un bras, les autres aux jambes, les autres
à la poitrine et tous ceux qui ne pou-
vaient pas marcher on les porter où ils
s'appuyaient sur un où deux camarades. Là
j'ai vu un cas assez curieux, un obus
de 77 avait traversé un sac dans le sens
en travers et l'homme l'avait sur le dos,
le choc lui à fait faire deux où trois fois
les cabrioles et il s'est relevé sans aucun mal.
Il disait, je crois que j'y suis passé pré cette
fois-ci. Nous arrivons sur le plateau, la il
y avait une ferme où était installé le
service de santé, il y avait beaucoup de
blessés et les automobiles venaient les chercher
là. Nous restâmes là à un carrefour à
côté de l'ambulance une heure où deux.
Un aéroplane Allemand vint nous survoler
et on nous lui fit tirer quelques coups
de fusils. La aussi je vis Félix Pous de
Parnac qui était au 207e Inf. Avant
la nuit nous primes la direction de
Raucourt, avant de rentrer dans
le bourg, je fus envoyé par le Lieute-
nant Martial, en patrouille. Je les rejoignais
au bout d'un quart d’heure, et nous avons
couché sur le bord de la route derrière
une haie
Description
Save description- 49.612392||5.029022||
Autrecourt
- 44.490051||1.31503||
Parnac
- 49.6015609||4.957549||
Raucourt
Location(s)
Document location Autrecourt
-
Additional document location Parnac
-
Additional document location Raucourt
- ID
- 9286 / 88453
- Contributor
- DELRIEU
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