Carnet de guerre, item 6

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 Titre  Le 8 Août 1914

Le Lieutnt Crouzet nous ayant dit qu'il
fallait faire un exercice de téléphone,
nous partons tous ensemble et nous allons
sur les bords de la Garonne du côté de
l'Hopital, nous plaçons une ligne d'en-
viron 1 Kilomètre, ont fait des essais,
tout marche très bien, alors on relè-
ve la ligne et on rentre à la caserne.
Dans l'après midi on se prépare
à une revue en tenue de départ que
le Lieutenant-Colonel Gervas nous passe dans
la cour de la Caserne Lacué, tous en tenue
de départ. Il nous présente le dra-
peau du Régiment et fait un petit
discours que je n'entends pas, car je
suis des plus éloignés de lui, on crie
tous deux ou trois Vive la France, et
les Cies regagnent leur casernements.

 Titre  Le 9 Aout 1914

Pendant la matinée nous sommes occup-
pés à toucher les vivres du chemin de
fer ((car nous devons partir le soir à
5 Heures)) touchons touchons donc des
vivres pour deux jours, ils se composent
principalement de boîtes de conserve de
viande de boeuf, des boites de sardines à
l'huile, du fromage et quelques morceaux
de viande fraîche. Je sors ensuite avec
quelques camarades et nous faisons en
divers petits achats que nous jugeons
utiles, moi j'achète une gourde, une boite
de sinapismes, des pastilles de vichy, de la
saucisse et autres petites bricoles indis-
pensables pour un long voyage et une
campagne. Tout en nous promenant
j'ai trouvé Vieussent d'Albas qui était
Lieutenant, il nous a dit que lui restait
à Agen ((chez le Capn trésorier je crois))
en nous quittant il nous a souhaité
bonne chance. Nous poussons jusqu'à
la gare, où nous avons vu le train
qui devait nous emporter tout y était
prêt pour nous recevoir. Nous allons
déjeuner avec Lolmede, Lafage, notre cou-
sin Elie Jouves. Quoique l'on ne fut pas
au même Régiment on ne voyait presque
tous les jours et nous avions décidé de
déjeuner ensemble ce jour-là afin de
nous dire adieux les uns au autres. Pen-
dant les jours avant j'avais vu aussi
plusieurs de mes anciens amis où cama-
rades où pays affectés dans les divers Régi-
ments de la garnison où au dépot. Lafarge
Adolphe même comptait bien rester au dépot

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 Titre  Le 8 Août 1914

Le Lieutnt Crouzet nous ayant dit qu'il
fallait faire un exercice de téléphone,
nous partons tous ensemble et nous allons
sur les bords de la Garonne du côté de
l'Hopital, nous plaçons une ligne d'en-
viron 1 Kilomètre, ont fait des essais,
tout marche très bien, alors on relè-
ve la ligne et on rentre à la caserne.
Dans l'après midi on se prépare
à une revue en tenue de départ que
le Lieutenant-Colonel Gervas nous passe dans
la cour de la Caserne Lacué, tous en tenue
de départ. Il nous présente le dra-
peau du Régiment et fait un petit
discours que je n'entends pas, car je
suis des plus éloignés de lui, on crie
tous deux ou trois Vive la France, et
les Cies regagnent leur casernements.

 Titre  Le 9 Aout 1914

Pendant la matinée nous sommes occup-
pés à toucher les vivres du chemin de
fer ((car nous devons partir le soir à
5 Heures)) touchons touchons donc des
vivres pour deux jours, ils se composent
principalement de boîtes de conserve de
viande de boeuf, des boites de sardines à
l'huile, du fromage et quelques morceaux
de viande fraîche. Je sors ensuite avec
quelques camarades et nous faisons en
divers petits achats que nous jugeons
utiles, moi j'achète une gourde, une boite
de sinapismes, des pastilles de vichy, de la
saucisse et autres petites bricoles indis-
pensables pour un long voyage et une
campagne. Tout en nous promenant
j'ai trouvé Vieussent d'Albas qui était
Lieutenant, il nous a dit que lui restait
à Agen ((chez le Capn trésorier je crois))
en nous quittant il nous a souhaité
bonne chance. Nous poussons jusqu'à
la gare, où nous avons vu le train
qui devait nous emporter tout y était
prêt pour nous recevoir. Nous allons
déjeuner avec Lolmede, Lafage, notre cou-
sin Elie Jouves. Quoique l'on ne fut pas
au même Régiment on ne voyait presque
tous les jours et nous avions décidé de
déjeuner ensemble ce jour-là afin de
nous dire adieux les uns au autres. Pen-
dant les jours avant j'avais vu aussi
plusieurs de mes anciens amis où cama-
rades où pays affectés dans les divers Régi-
ments de la garnison où au dépot. Lafarge
Adolphe même comptait bien rester au dépot


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  • March 25, 2017 12:17:24 Johann Grimm

     Titre  Le 8 Août 1914

    Le Lieutnt Crouzet nous ayant dit qu'il
    fallait faire un exercice de téléphone,
    nous partons tous ensemble et nous allons
    sur les bords de la Garonne du côté de
    l'Hopital, nous plaçons une ligne d'en-
    viron 1 Kilomètre, ont fait des essais,
    tout marche très bien, alors on relè-
    ve la ligne et on rentre à la caserne.
    Dans l'après midi on se prépare
    à une revue en tenue de départ que
    le Lieutenant-Colonel Gervas nous passe dans
    la cour de la Caserne Lacué, tous en tenue
    de départ. Il nous présente le dra-
    peau du Régiment et fait un petit
    discours que je n'entends pas, car je
    suis des plus éloignés de lui, on crie
    tous deux ou trois Vive la France, et
    les Cies regagnent leur casernements.

     Titre  Le 9 Aout 1914

    Pendant la matinée nous sommes occup-
    pés à toucher les vivres du chemin de
    fer ((car nous devons partir le soir à
    5 Heures)) touchons touchons donc des
    vivres pour deux jours, ils se composent
    principalement de boîtes de conserve de
    viande de boeuf, des boites de sardines à
    l'huile, du fromage et quelques morceaux
    de viande fraîche. Je sors ensuite avec
    quelques camarades et nous faisons en
    divers petits achats que nous jugeons
    utiles, moi j'achète une gourde, une boite
    de sinapismes, des pastilles de vichy, de la
    saucisse et autres petites bricoles indis-
    pensables pour un long voyage et une
    campagne. Tout en nous promenant
    j'ai trouvé Vieussent d'Albas qui était
    Lieutenant, il nous a dit que lui restait
    à Agen ((chez le Capn trésorier je crois))
    en nous quittant il nous a souhaité
    bonne chance. Nous poussons jusqu'à
    la gare, où nous avons vu le train
    qui devait nous emporter tout y était
    prêt pour nous recevoir. Nous allons
    déjeuner avec Lolmede, Lafage, notre cou-
    sin Elie Jouves. Quoique l'on ne fut pas
    au même Régiment on ne voyait presque
    tous les jours et nous avions décidé de
    déjeuner ensemble ce jour-là afin de
    nous dire adieux les uns au autres. Pen-
    dant les jours avant j'avais vu aussi
    plusieurs de mes anciens amis où cama-
    rades où pays affectés dans les divers Régi-
    ments de la garnison où au dépot. Lafarge
    Adolphe même comptait bien rester au dépot


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9286 / 88391
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Contributor
DELRIEU
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http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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