Carnet de guerre, item 18

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 Titre  Le 23 Août 1914

A peine étions-nous couchés qu'on

nous réveille de nouveau et on revient

au milieu du village, la nous nous som-

mes couchés sur de la paille qu'on

avait étendue dans la rue, nous sommes res-

tés là deux heures environs, nous repar-

tons au jour, nous repassons le pont

et allons nous mettre dans un petit bosquet

en face l'entrée du pont pour en défendre

le passage. Puis vers dix heures on nous

fit aller dan un bois plus grand qui

formais forêt derrière nous, là on nous

fit mettre baïonnette au canon et on nous

place pour garder les bords de la route.

Là on à vu passer une grande partie

des hommes des divers régiments de notre

corps, qui avaient pris part à la batail-

le de Bertrix (1) Puis nous sommes re-

partis vers midi, nous avons repassé

la frontière sans rancontrer d'autre

village Belge, en passant devant une 

ferme nous avons demandé quelque

chose à manger et cette brave femme

nous a donné un litre de lait pour une

quinzaine, mais c'était tout ce qui lui

restait. Nous repassons à Sachy et nous

arrivons à Pure à 3 heures, à l'entrée du

village nous avons trouvé du pain, et à

chaque maison on demandait du bouil-

lon et je puis dire qu'avec mon ami

Caillou nous n'avons pas perdu du temps

pour aller manger de la soupe, pour ma

part j'avais fait exactement 52 heures de

marche où arrêts de quelques minutes avec

deux quarts et demie de café dans le ventre.


 Titre  Le 24 Août 1914

Au réveil je me sentis bien disposé, 

je crois que l'indisposition de l'a-

avant veille et le jeune forcé m'avait

fait du bien, puis la veille j'avais

soupé aussi j'avais bien reposé la

nuit, mais tous dans notre équipe

n'étaient pas ainsi. La veille Lasjunies

ayant une blessure à la cheville que le sou-

lier lui avait faîte en marchant, était

monté sur une automobile ambulance

et on ne l'avait plmus vu, Dusserre était

resté dans un fossé pour mal au cœur

on ne l'avait plus revenu non plus. Ce

matin Sarraute, Castéran et Caillou vont

à la visite, ils sont ous les trois éva-

cués. Moi je vais à la voiture de la

Cie qui était rentré dans la nuit, j'y ai

retrouvé ma musette avec la la tranche

de jmabon et ma gourde avec le vin

mon ami Gay m'avait tout conservé et

nous l'avons gouté ensemble. Puis nous

recevons l'ordre de placer deux lignes

téléphonique, moi je vais à Matton, re

connaître l'emplacement de l'une et Du-

rens va reconnaître l'emplacement de 

l'autre. Comme nous commencions a la

placer, on recoit l'ordre de partir. Com-

me on partait un aéroplane nous

survolait (1), nous nous arretons à la

sortie du village, où le Colonel et le

Capitne Rivaldelet donnait des derniers

ordres, le Capne m'envoie en patrouille

sur la gauche de l'emplacement ou nous 

étions, car de ce coté on ne pouvait

pas voir au loin, quelques arbre etmissing

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 Titre  Le 23 Août 1914

A peine étions-nous couchés qu'on

nous réveille de nouveau et on revient

au milieu du village, la nous nous som-

mes couchés sur de la paille qu'on

avait étendue dans la rue, nous sommes res-

tés là deux heures environs, nous repar-

tons au jour, nous repassons le pont

et allons nous mettre dans un petit bosquet

en face l'entrée du pont pour en défendre

le passage. Puis vers dix heures on nous

fit aller dan un bois plus grand qui

formais forêt derrière nous, là on nous

fit mettre baïonnette au canon et on nous

place pour garder les bords de la route.

Là on à vu passer une grande partie

des hommes des divers régiments de notre

corps, qui avaient pris part à la batail-

le de Bertrix (1) Puis nous sommes re-

partis vers midi, nous avons repassé

la frontière sans rancontrer d'autre

village Belge, en passant devant une 

ferme nous avons demandé quelque

chose à manger et cette brave femme

nous a donné un litre de lait pour une

quinzaine, mais c'était tout ce qui lui

restait. Nous repassons à Sachy et nous

arrivons à Pure à 3 heures, à l'entrée du

village nous avons trouvé du pain, et à

chaque maison on demandait du bouil-

lon et je puis dire qu'avec mon ami

Caillou nous n'avons pas perdu du temps

pour aller manger de la soupe, pour ma

part j'avais fait exactement 52 heures de

marche où arrêts de quelques minutes avec

deux quarts et demie de café dans le ventre.


 Titre  Le 24 Août 1914

Au réveil je me sentis bien disposé, 

je crois que l'indisposition de l'a-

avant veille et le jeune forcé m'avait

fait du bien, puis la veille j'avais

soupé aussi j'avais bien reposé la

nuit, mais tous dans notre équipe

n'étaient pas ainsi. La veille Lasjunies

ayant une blessure à la cheville que le sou-

lier lui avait faîte en marchant, était

monté sur une automobile ambulance

et on ne l'avait plmus vu, Dusserre était

resté dans un fossé pour mal au cœur

on ne l'avait plus revenu non plus. Ce

matin Sarraute, Castéran et Caillou vont

à la visite, ils sont ous les trois éva-

cués. Moi je vais à la voiture de la

Cie qui était rentré dans la nuit, j'y ai

retrouvé ma musette avec la la tranche

de jmabon et ma gourde avec le vin

mon ami Gay m'avait tout conservé et

nous l'avons gouté ensemble. Puis nous

recevons l'ordre de placer deux lignes

téléphonique, moi je vais à Matton, re

connaître l'emplacement de l'une et Du-

rens va reconnaître l'emplacement de 

l'autre. Comme nous commencions a la

placer, on recoit l'ordre de partir. Com-

me on partait un aéroplane nous

survolait (1), nous nous arretons à la

sortie du village, où le Colonel et le

Capitne Rivaldelet donnait des derniers

ordres, le Capne m'envoie en patrouille

sur la gauche de l'emplacement ou nous 

étions, car de ce coté on ne pouvait

pas voir au loin, quelques arbre etmissing


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  • March 29, 2017 11:05:02 Johann Grimm

     Titre  Le 23 Août 1914

    A peine étions-nous couchés qu'on

    nous réveille de nouveau et on revient

    au milieu du village, la nous nous som-

    mes couchés sur de la paille qu'on

    avait étendue dans la rue, nous sommes res-

    tés là deux heures environs, nous repar-

    tons au jour, nous repassons le pont

    et allons nous mettre dans un petit bosquet

    en face l'entrée du pont pour en défendre

    le passage. Puis vers dix heures on nous

    fit aller dan un bois plus grand qui

    formais forêt derrière nous, là on nous

    fit mettre baïonnette au canon et on nous

    place pour garder les bords de la route.

    Là on à vu passer une grande partie

    des hommes des divers régiments de notre

    corps, qui avaient pris part à la batail-

    le de Bertrix (1) Puis nous sommes re-

    partis vers midi, nous avons repassé

    la frontière sans rancontrer d'autre

    village Belge, en passant devant une 

    ferme nous avons demandé quelque

    chose à manger et cette brave femme

    nous a donné un litre de lait pour une

    quinzaine, mais c'était tout ce qui lui

    restait. Nous repassons à Sachy et nous

    arrivons à Pure à 3 heures, à l'entrée du

    village nous avons trouvé du pain, et à

    chaque maison on demandait du bouil-

    lon et je puis dire qu'avec mon ami

    Caillou nous n'avons pas perdu du temps

    pour aller manger de la soupe, pour ma

    part j'avais fait exactement 52 heures de

    marche où arrêts de quelques minutes avec

    deux quarts et demie de café dans le ventre.


     Titre  Le 24 Août 1914

    Au réveil je me sentis bien disposé, 

    je crois que l'indisposition de l'a-

    avant veille et le jeune forcé m'avait

    fait du bien, puis la veille j'avais

    soupé aussi j'avais bien reposé la

    nuit, mais tous dans notre équipe

    n'étaient pas ainsi. La veille Lasjunies

    ayant une blessure à la cheville que le sou-

    lier lui avait faîte en marchant, était

    monté sur une automobile ambulance

    et on ne l'avait plmus vu, Dusserre était

    resté dans un fossé pour mal au cœur

    on ne l'avait plus revenu non plus. Ce

    matin Sarraute, Castéran et Caillou vont

    à la visite, ils sont ous les trois éva-

    cués. Moi je vais à la voiture de la

    Cie qui était rentré dans la nuit, j'y ai

    retrouvé ma musette avec la la tranche

    de jmabon et ma gourde avec le vin

    mon ami Gay m'avait tout conservé et

    nous l'avons gouté ensemble. Puis nous

    recevons l'ordre de placer deux lignes

    téléphonique, moi je vais à Matton, re

    connaître l'emplacement de l'une et Du-

    rens va reconnaître l'emplacement de 

    l'autre. Comme nous commencions a la

    placer, on recoit l'ordre de partir. Com-

    me on partait un aéroplane nous

    survolait (1), nous nous arretons à la

    sortie du village, où le Colonel et le

    Capitne Rivaldelet donnait des derniers

    ordres, le Capne m'envoie en patrouille

    sur la gauche de l'emplacement ou nous 

    étions, car de ce coté on ne pouvait

    pas voir au loin, quelques arbre etmissing


Description

Save description
  • 49.854235||5.2535561||

    Bertrix

  • 49.669584||5.131162||

    Sachy

  • 49.672089||5.173809||

    Pure

  • 49.665425||5.201447||

    Matton

Location(s)
  • Document location Bertrix
  • Additional document location Sachy
  • Additional document location Pure
  • Additional document location Matton
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ID
9286 / 88446
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
DELRIEU
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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