Dagboek Kapitein Jean Gilbert (in het Frans), item 13

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au boyau Saint Jacob. Il pleut à verse. A 23H15 s'amènent les premiers wagonnets.

A 11h50 les seconds et à 2H. du matin au trois Aout, les derniers. La rentrée au

cantonnement se faire vers 6H1/4. Il faut deux bonnes heures pour arriver à Oude

Barreel et il faut 1 heure pour aller de là en première ligne. Nous sommes trem-

pés et il n'a pas cessé de pleuvoir.


3 Août 1917 : Je me couche jusque 12H. il pleut toujours, on se croirait au mois

de novembre.


4 Août 1917 : Je me lève à 4H. heure nouvelle. A 5H. départ pour les tranchées, tra-

vail au masque. Nous arrivons à 7H. boyau du clou et ligne 3. A 10H1/2 nous partons

de nouveau mouillés jusqu'aux os. Il a plu depuis le départ jusqu'au moment ou on

cessait le travail. A 12H1/2 au cantonnement.


5 Août 1917: Le temps s'est remis. Depuis que nous sommes au cantonnement nous

faisons ménage avec la 12ème Compagnie, mon ancienne compagnie. Ce matin mon ordon-

nance vient me trouver vers 6H1/4, c'est cependant Dimanche pour me dire que le

commandant Huyghe est blessé, le sous lieut. Massez et l'adj. Peers et l'adjudant

Macquinay tués ainsi que le soldat Landuyt. Je croyais rêver. Je me suis immédia-

tement rendu aux informations. Voici ce qui s'est passé. Hier soir la 18 cie. est

partie au travail portage comme nous avions fait l'avant veille. Ils avaient

terminé vers 2 1/2h. et retournaient en vélo par la route Oude Cappelle Forthem

tandis que les hommes suivaient la même route mais en utilisant le Décauville

qui rentrait à vide. A hauteur de l'entrée de l'ex-village de Oude-Cappelle le

décauville déraillait, les hommes perdirent du temps à le remettre sur rail et

les cyclistes prenaient du champ. Quand les hommes se remirent en route, au bout

de 2 à 300 mètres ils furent arrêtés par un horrible spectacle. Dans la demi clar-

té du jour naissant ils virent la route jonchée de débris de corps humains. Le

commandant le moins gravement atteint, les autres furent conduits au poste de se-

cours. Massez y mourut. Peers et Landuyt moururent à l'hopital vers 6h. L'adju-

dant Macquinay restait introuvable. Enfin vers 13h. on téléphonait qu'il avait

été transporté au poste de secours, route Oude Cappelle-Oude Barreel mais qu'il

y était mort. Outre ces mors et blessés gisaient encore une dizaine de cadavres

d'hommes de la compagnie de réhabilitation. Plusieurs étaient méconnaissables. Im-

possible de les identifier, sans papiers, sans plaque d'identité. C'était horri-

ble. Quel vide à table. Le manger ne goute pas, nous sommes désolés. J'ai sous les

yeux un dessin de Macquinay, il représente ceci : la cie. qui assura la garde

contre avions devait être relevée. Parsuite de mauvais ordres, ou d'ordres mal in-

terprétés le 6, 16 et le 17 régiment de ligne se sont présentés pour la relève.

C'est ce qu'il a essayé de reproduire. Un tas de notes, la relève par pluie dilu-

vienne etc. etc. C'est dimanche aujourd'hui. Triste jour de fête. J'ai été faire

un tour en vélo. Le commandant sera opéré à 18h. Le Lieut.  Warchet  rentre de

congé, il s'est marié.


6 aout 1917 -Ce matin enterrement de Massez, Peers et 4 autres. Demain ce sera le

tour de Macquinay et le reste des morts. Je ne pourrai pas y assister, je dois al-

ler au travail. Cérémonie triste, musique drapeaux discours. Après midi le 17e. ré-

giment de ligne reçoit son drapeau (plaine d'missing) Temps sombre.


7 aout 1917 - Debout à 4hrs. A 7h. aux tranchées. Oude Barreel nous faisons des

masques.


9 aout 1917 -  Ce soir aux tranchées, j'ai logé chez Boucquey, ferme du même nom.


10 aout 1917 - J'ai passé une nuit blanche. Ce matin j'ai fait la tournée de tous

les postes, parti à 10h. je suis rentré à 15hrs. A ce moment j'assiste à un com-bat

d'avions. Je n'ai pas encore vu le pareil. Un allié attaqué par cinq avions

ennemis oblige deux de ceux-ci à descendre. A ce moment sortent de derrière les

nuages encore sept avions boches, ils descendent, virent encerclent l'allié, qui

se met à faire des pirouettes fantastiques. Les mitrailleuses se mettent à tirer

une flamme jaillit, l'allié est en feu. Le drame est de courte durée. Toujours le

même, l'avions descend, l'aviateur se jette dans le vide puis l'appareil touche


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au boyau Saint Jacob. Il pleut à verse. A 23H15 s'amènent les premiers wagonnets.

A 11h50 les seconds et à 2H. du matin au trois Aout, les derniers. La rentrée au

cantonnement se faire vers 6H1/4. Il faut deux bonnes heures pour arriver à Oude

Barreel et il faut 1 heure pour aller de là en première ligne. Nous sommes trem-

pés et il n'a pas cessé de pleuvoir.


3 Août 1917 : Je me couche jusque 12H. il pleut toujours, on se croirait au mois

de novembre.


4 Août 1917 : Je me lève à 4H. heure nouvelle. A 5H. départ pour les tranchées, tra-

vail au masque. Nous arrivons à 7H. boyau du clou et ligne 3. A 10H1/2 nous partons

de nouveau mouillés jusqu'aux os. Il a plu depuis le départ jusqu'au moment ou on

cessait le travail. A 12H1/2 au cantonnement.


5 Août 1917: Le temps s'est remis. Depuis que nous sommes au cantonnement nous

faisons ménage avec la 12ème Compagnie, mon ancienne compagnie. Ce matin mon ordon-

nance vient me trouver vers 6H1/4, c'est cependant Dimanche pour me dire que le

commandant Huyghe est blessé, le sous lieut. Massez et l'adj. Peers et l'adjudant

Macquinay tués ainsi que le soldat Landuyt. Je croyais rêver. Je me suis immédia-

tement rendu aux informations. Voici ce qui s'est passé. Hier soir la 18 cie. est

partie au travail portage comme nous avions fait l'avant veille. Ils avaient

terminé vers 2 1/2h. et retournaient en vélo par la route Oude Cappelle Forthem

tandis que les hommes suivaient la même route mais en utilisant le Décauville

qui rentrait à vide. A hauteur de l'entrée de l'ex-village de Oude-Cappelle le

décauville déraillait, les hommes perdirent du temps à le remettre sur rail et

les cyclistes prenaient du champ. Quand les hommes se remirent en route, au bout

de 2 à 300 mètres ils furent arrêtés par un horrible spectacle. Dans la demi clar-

té du jour naissant ils virent la route jonchée de débris de corps humains. Le

commandant le moins gravement atteint, les autres furent conduits au poste de se-

cours. Massez y mourut. Peers et Landuyt moururent à l'hopital vers 6h. L'adju-

dant Macquinay restait introuvable. Enfin vers 13h. on téléphonait qu'il avait

été transporté au poste de secours, route Oude Cappelle-Oude Barreel mais qu'il

y était mort. Outre ces mors et blessés gisaient encore une dizaine de cadavres

d'hommes de la compagnie de réhabilitation. Plusieurs étaient méconnaissables. Im-

possible de les identifier, sans papiers, sans plaque d'identité. C'était horri-

ble. Quel vide à table. Le manger ne goute pas, nous sommes désolés. J'ai sous les

yeux un dessin de Macquinay, il représente ceci : la cie. qui assura la garde

contre avions devait être relevée. Parsuite de mauvais ordres, ou d'ordres mal in-

terprétés le 6, 16 et le 17 régiment de ligne se sont présentés pour la relève.

C'est ce qu'il a essayé de reproduire. Un tas de notes, la relève par pluie dilu-

vienne etc. etc. C'est dimanche aujourd'hui. Triste jour de fête. J'ai été faire

un tour en vélo. Le commandant sera opéré à 18h. Le Lieut.  Warchet  rentre de

congé, il s'est marié.


6 aout 1917 -Ce matin enterrement de Massez, Peers et 4 autres. Demain ce sera le

tour de Macquinay et le reste des morts. Je ne pourrai pas y assister, je dois al-

ler au travail. Cérémonie triste, musique drapeaux discours. Après midi le 17e. ré-

giment de ligne reçoit son drapeau (plaine d'missing) Temps sombre.


7 aout 1917 - Debout à 4hrs. A 7h. aux tranchées. Oude Barreel nous faisons des

masques.


9 aout 1917 -  Ce soir aux tranchées, j'ai logé chez Boucquey, ferme du même nom.


10 aout 1917 - J'ai passé une nuit blanche. Ce matin j'ai fait la tournée de tous

les postes, parti à 10h. je suis rentré à 15hrs. A ce moment j'assiste à un com-bat

d'avions. Je n'ai pas encore vu le pareil. Un allié attaqué par cinq avions

ennemis oblige deux de ceux-ci à descendre. A ce moment sortent de derrière les

nuages encore sept avions boches, ils descendent, virent encerclent l'allié, qui

se met à faire des pirouettes fantastiques. Les mitrailleuses se mettent à tirer

une flamme jaillit, l'allié est en feu. Le drame est de courte durée. Toujours le

même, l'avions descend, l'aviateur se jette dans le vide puis l'appareil touche



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  • July 1, 2017 15:22:19 François Aubrée

    au boyau Saint Jacob. Il pleut à verse. A 23H15 s'amènent les premiers wagonnets.

    A 11h50 les seconds et à 2H. du matin au trois Aout, les derniers. La rentrée au

    cantonnement se faire vers 6H1/4. Il faut deux bonnes heures pour arriver à Oude

    Barreel et il faut 1 heure pour aller de là en première ligne. Nous sommes trem-

    pés et il n'a pas cessé de pleuvoir.


    3 Août 1917 : Je me couche jusque 12H. il pleut toujours, on se croirait au mois

    de novembre.


    4 Août 1917 : Je me lève à 4H. heure nouvelle. A 5H. départ pour les tranchées, tra-

    vail au masque. Nous arrivons à 7H. boyau du clou et ligne 3. A 10H1/2 nous partons

    de nouveau mouillés jusqu'aux os. Il a plu depuis le départ jusqu'au moment ou on

    cessait le travail. A 12H1/2 au cantonnement.


    5 Août 1917: Le temps s'est remis. Depuis que nous sommes au cantonnement nous

    faisons ménage avec la 12ème Compagnie, mon ancienne compagnie. Ce matin mon ordon-

    nance vient me trouver vers 6H1/4, c'est cependant Dimanche pour me dire que le

    commandant Huyghe est blessé, le sous lieut. Massez et l'adj. Peers et l'adjudant

    Macquinay tués ainsi que le soldat Landuyt. Je croyais rêver. Je me suis immédia-

    tement rendu aux informations. Voici ce qui s'est passé. Hier soir la 18 cie. est

    partie au travail portage comme nous avions fait l'avant veille. Ils avaient

    terminé vers 2 1/2h. et retournaient en vélo par la route Oude Cappelle Forthem

    tandis que les hommes suivaient la même route mais en utilisant le Décauville

    qui rentrait à vide. A hauteur de l'entrée de l'ex-village de Oude-Cappelle le

    décauville déraillait, les hommes perdirent du temps à le remettre sur rail et

    les cyclistes prenaient du champ. Quand les hommes se remirent en route, au bout

    de 2 à 300 mètres ils furent arrêtés par un horrible spectacle. Dans la demi clar-

    té du jour naissant ils virent la route jonchée de débris de corps humains. Le

    commandant le moins gravement atteint, les autres furent conduits au poste de se-

    cours. Massez y mourut. Peers et Landuyt moururent à l'hopital vers 6h. L'adju-

    dant Macquinay restait introuvable. Enfin vers 13h. on téléphonait qu'il avait

    été transporté au poste de secours, route Oude Cappelle-Oude Barreel mais qu'il

    y était mort. Outre ces mors et blessés gisaient encore une dizaine de cadavres

    d'hommes de la compagnie de réhabilitation. Plusieurs étaient méconnaissables. Im-

    possible de les identifier, sans papiers, sans plaque d'identité. C'était horri-

    ble. Quel vide à table. Le manger ne goute pas, nous sommes désolés. J'ai sous les

    yeux un dessin de Macquinay, il représente ceci : la cie. qui assura la garde

    contre avions devait être relevée. Parsuite de mauvais ordres, ou d'ordres mal in-

    terprétés le 6, 16 et le 17 régiment de ligne se sont présentés pour la relève.

    C'est ce qu'il a essayé de reproduire. Un tas de notes, la relève par pluie dilu-

    vienne etc. etc. C'est dimanche aujourd'hui. Triste jour de fête. J'ai été faire

    un tour en vélo. Le commandant sera opéré à 18h. Le Lieut.  Warchet  rentre de

    congé, il s'est marié.


    6 aout 1917 -Ce matin enterrement de Massez, Peers et 4 autres. Demain ce sera le

    tour de Macquinay et le reste des morts. Je ne pourrai pas y assister, je dois al-

    ler au travail. Cérémonie triste, musique drapeaux discours. Après midi le 17e. ré-

    giment de ligne reçoit son drapeau (plaine d'missing) Temps sombre.


    7 aout 1917 - Debout à 4hrs. A 7h. aux tranchées. Oude Barreel nous faisons des

    masques.


    9 aout 1917 -  Ce soir aux tranchées, j'ai logé chez Boucquey, ferme du même nom.


    10 aout 1917 - J'ai passé une nuit blanche. Ce matin j'ai fait la tournée de tous

    les postes, parti à 10h. je suis rentré à 15hrs. A ce moment j'assiste à un com-bat

    d'avions. Je n'ai pas encore vu le pareil. Un allié attaqué par cinq avions

    ennemis oblige deux de ceux-ci à descendre. A ce moment sortent de derrière les

    nuages encore sept avions boches, ils descendent, virent encerclent l'allié, qui

    se met à faire des pirouettes fantastiques. Les mitrailleuses se mettent à tirer

    une flamme jaillit, l'allié est en feu. Le drame est de courte durée. Toujours le

    même, l'avions descend, l'aviateur se jette dans le vide puis l'appareil touche


  • July 1, 2017 15:21:38 François Aubrée

    au boyau Saint Jacob. Il pleut à verse. A 23H15 s'amènet les premiers wagonnets.

    A 11h50 les seconds et à 2H. du matin au troi Aout, les derniers. La rentrée au

    cantonnement se faire vers 6H1/4. Il faut deux bonnes heures pour arriver à Oude

    Barreel et il faut 1 heure pour aller de là en première ligne. Nous sommes trm-

    pés et il n'a pas cessé de pleuvoir.


    3 Août 1917 : Je me couche jusque 12H. il pleut toujours, on se croirait au mois

    de novembre.


    4 Août 1917 : Je me lève à 4H. heure nouvelle. A 5H. départ pour les tranchées, tra-

    vail au masque. Nous arrivons à 7H. boyau du clou et ligne 3. A 10H1/2 nous partons

    de nouveau mouillés jusqu'aux os. Il a plu depuis le départ jusqu'au moment ou on

    cessait le travail. A 12H1/2 au cantonnement.


    5 Août 1917: Le temps s'est remis. Depuis que nous sommes au cantonnement nous

    faisons ménage avec la 12ème Compagnie, mon ancienne compagnie. Ce matin mon ordon-

    nance vient me trouver vers 6H1/4, c'est cependant Dimanche pour me dire que le

    commandant Huyghe est blessé, le sous lieut. Massez et l'adj. Peers et l'adjudant

    Macquinay tués ainsi que le soldat Landuyt. Je croyais rêver. Je me suis immédia-

    tement rendu aux informations. Voici ce qui s'est passé. Hier soir la 18 cie. est

    partie au travail portage comme nous avions fait l'avant veille. Ils avaient

    terminé vers 2 1/2h. et retournaient en vélo par la route Oude Cappelle Forthem

    tandis que les hommes suivaient la même route mais en utilisant le Décauville

    qui rentrait à vide. A hauteur de l'entrée de l'ex-village de Oude-Cappelle le

    décauville déraillait, les hommes perdirent du temps à le remettre sur rail et

    les cyclistes prenaient du champ. Quand les hommes se remirent en route, au bout

    de 2 à 300 mètres ils furent arrêtés par un horrible spectacle. Dans la demi clar-

    té du jour naissant ils virent la route jonchée de débris de corps humains. Le

    commandant le moins gravement atteint, les autres furent conduits au poste de se-

    cours. Massez y mourut. Peers et Landuyt moururent à l'hopital vers 6h. L'adju-

    dant Macquinay restait introuvable. Enfin vers 13h. on téléphonait qu'il avait

    été transporté au poste de secours, route Oude Cappelle-Oude Barreel mais qu'il

    y était mort. Outre ces mors et blessés gisaient encore une dizaine de cadavres

    d'hommes de la compagnie de réhabilitation. Plusieurs étaient méconnaissables. Im-

    possible de les identifier, sans papiers, sans plaque d'identité. C'était horri-

    ble. Quel vide à table. Le manger ne goute pas, nous sommes désolés. J'ai sous les

    yeux un dessin de Macquinay, il représente ceci : la cie. qui assura la garde

    contre avions devait être relevée. Parsuite de mauvais ordres, ou d'ordres mal in-

    terprétés le 6, 16 et le 17 régiment de ligne se sont présentés pour la relève.

    C'est ce qu'il a essayé de reproduire. Un tas de notes, la relève par pluie dilu-

    vienne etc. etc. C'est dimanche aujourd'hui. Triste jour de fête. J'ai été faire

    un tour en vélo. Le commandant sera opéré à 18h. Le Lieut.  Warchet  rentre de

    congé, il s'est marié.


    6 aout 1917 -Ce matin enterrement de Massez, Peers et 4 autres. Demain ce sera le

    tour dà Macquinay et le reste des morts. Je ne pourrai pas y assister, je dois al-

    ler au travail. Cérémonie triste, musique drapeaux discours. Après midi le 17e. ré-

    giment de ligne reçoit son drapeau (plaine d'missing) Temps sombre.


    7 aout 1917 - Debout à 4hrs. A 7h. aux tranchées. Oude Barreel nous faisons des

    masques.


    9 aout 1917 -  Ce soir aux tranchées, j'ai logé chez Boucquey, ferme du même nom.


    10 aout 1917 - J'ai passé une nuit blanche. Ce matin j'ai fait la tournée de tous

    les postes, parti à 10h. je suis rentré à 15hrs. A ce moment j'assiste à un com-bat

    d'avions. Je n'ai pas encore vu le pareil. Un allié attaqué par cinq avions

    ennemis oblige deux de ceux-ci à descendre. A ce moment sortent de derrière les

    nuages encore sept avions boches, ils descendent, virent encerclent l'allié, qui

    se met à faire des pirouettes fantastiques. Les mitrailleuses se mettent à tirer

    une flamme jaillit, l'allié est en feu. Le drame est de courte durée. Toujours le

    même, l'avions descend, l'aviateur se jette dans le vide puis l'appareil touche



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    Westfront vertrooken depot st Bernard Hemiksem

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ID
5943 / 67900
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Coppens Mieke
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


August 2, 1917 – August 10, 1917
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