Zeitgenössische Berichte zu Luxemburg im Krieg, item 24

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"bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

"et nous la maintenons dans toute sa teneur."

     Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.

    Le 4 août, le ministre allemand von Buch pria M.EYSCHEN, au nom

du général von Fuchs, "d'inviter le minstre de France, M. Mollars, a

quitter aussitôt le Luxembourg et à se rendre en France; autrement

le autorités militaires allemandes se trouveraient dans la pénible

obligation de placer M.Mollard sous la surveillance d'une escorte

militaire er, en cas extrème, de procéder à son arrestation." Le ministre

grand-ducal dut transmettre le message discourtois; à son tour

M. Mollard s'inclina devant la force. Malgré les remontrances de la

Wilhelmstrasse, le gouvernement luxembourgeois accepta la garde de

la légation et la protection des résidents français au Luxembourg.

(Livre jaune, n° 156 et annexe) Quelques jours plus tard, le 8 août

1914, le comte van den Steen de Jehay, ministre de Belgique, fut renvoyé

par le général allemand. Le gouvernement belge reconnut que l'attitude

du gouvernement luxembourgeois était une attitude imposée

"n'impliquant en aucune manière une intention discourtoise a l'égard

du roi et de la Belgique. "(Livre fis n° 66 et annexe).

     Français et Belges, Anglais et Russes, Monténégrins et Serbes

ont l'enviable bonheur de pouvoir lutter, les armes à la main, pour

la conquete de leurs libertés nationales. Cet honneur est refusé aux

quelques centaines de Luxembourgeois. Ceux-ci ont le droit de souffrir

en silence; ils ont droit aussi à la vérité douloureuse.. C'est

pourquoi nous avons décrit le long calvaire qu'ils gravissent depuis

de longs mois.......

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"bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

"et nous la maintenons dans toute sa teneur."

     Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.

    Le 4 août, le ministre allemand von Buch pria M.EYSCHEN, au nom

du général von Fuchs, "d'inviter le minstre de France, M. Mollars, a

quitter aussitôt le Luxembourg et à se rendre en France; autrement

le autorités militaires allemandes se trouveraient dans la pénible

obligation de placer M.Mollard sous la surveillance d'une escorte

militaire er, en cas extrème, de procéder à son arrestation." Le ministre

grand-ducal dut transmettre le message discourtois; à son tour

M. Mollard s'inclina devant la force. Malgré les remontrances de la

Wilhelmstrasse, le gouvernement luxembourgeois accepta la garde de

la légation et la protection des résidents français au Luxembourg.

(Livre jaune, n° 156 et annexe) Quelques jours plus tard, le 8 août

1914, le comte van den Steen de Jehay, ministre de Belgique, fut renvoyé

par le général allemand. Le gouvernement belge reconnut que l'attitude

du gouvernement luxembourgeois était une attitude imposée

"n'impliquant en aucune manière une intention discourtoise a l'égard

du roi et de la Belgique. "(Livre fis n° 66 et annexe).

     Français et Belges, Anglais et Russes, Monténégrins et Serbes

ont l'enviable bonheur de pouvoir lutter, les armes à la main, pour

la conquete de leurs libertés nationales. Cet honneur est refusé aux

quelques centaines de Luxembourgeois. Ceux-ci ont le droit de souffrir

en silence; ils ont droit aussi à la vérité douloureuse.. C'est

pourquoi nous avons décrit le long calvaire qu'ils gravissent depuis

de longs mois.......


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  • November 22, 2017 19:41:11 Gabriele Kister-Schuler

    "bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

    "et nous la maintenons dans toute sa teneur."

         Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

    n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

    pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

    toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

    sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

    La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

    n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

    de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.

        Le 4 août, le ministre allemand von Buch pria M.EYSCHEN, au nom

    du général von Fuchs, "d'inviter le minstre de France, M. Mollars, a

    quitter aussitôt le Luxembourg et à se rendre en France; autrement

    le autorités militaires allemandes se trouveraient dans la pénible

    obligation de placer M.Mollard sous la surveillance d'une escorte

    militaire er, en cas extrème, de procéder à son arrestation." Le ministre

    grand-ducal dut transmettre le message discourtois; à son tour

    M. Mollard s'inclina devant la force. Malgré les remontrances de la

    Wilhelmstrasse, le gouvernement luxembourgeois accepta la garde de

    la légation et la protection des résidents français au Luxembourg.

    (Livre jaune, n° 156 et annexe) Quelques jours plus tard, le 8 août

    1914, le comte van den Steen de Jehay, ministre de Belgique, fut renvoyé

    par le général allemand. Le gouvernement belge reconnut que l'attitude

    du gouvernement luxembourgeois était une attitude imposée

    "n'impliquant en aucune manière une intention discourtoise a l'égard

    du roi et de la Belgique. "(Livre fis n° 66 et annexe).

         Français et Belges, Anglais et Russes, Monténégrins et Serbes

    ont l'enviable bonheur de pouvoir lutter, les armes à la main, pour

    la conquete de leurs libertés nationales. Cet honneur est refusé aux

    quelques centaines de Luxembourgeois. Ceux-ci ont le droit de souffrir

    en silence; ils ont droit aussi à la vérité douloureuse.. C'est

    pourquoi nous avons décrit le long calvaire qu'ils gravissent depuis

    de longs mois.......


  • November 22, 2017 19:40:51 Gabriele Kister-Schuler

    "bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

    "et nous la maintenons dans toute sa teneur."

         Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

    n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

    pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

    toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

    sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

    La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

    n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

    de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.

        Le 4 août, le ministre allemand von Buch pria M.EYSCHEN, au nom

    du général von Fuchs, "d'inviter le minstre de France, M. Mollars, a

    quitter aussitôt le Luxembourg et à se rendre en France; autrement

    le autorités militaires allemandes se trouveraient dans la pénible

    obligation de placer M.Mollard sous la surveillance d'une escorte

    militaire er, en cas extrème, de procéder à son arrestation." Le ministre

    grand-ducal dut transmettre le message discourtois; à son tour

    M. Mollard s'inclina devant la force. Malgré les remontrances de la

    Wilhelmstrasse, le gouvernement luxembourgeois accepta la garde de

    la légation et la protection des résidents français au Luxembourg.

    (Livre jaune, n° 156 et annexe) Quelques jours plus tard, le 8 août

    1914, le comte van den Steen de Jehay, ministre de Belgique, fut renvoyé

    par le général allemand. Le gouvernement belge reconnut que l'attitude

    du gouvernement luxembourgeois était une attitude imposée

    "n'impliquant en aucune manière une intention discourtoise a l'égard

    du roi et de la Belgique. "(Livre fis n° 66 et annexe).

         Français et Belges, Anglais et Russes, Monténégrins et Serbes

    ont l'enviable bonheur de pouvoir lutter, les armes à la main, pour

    la conquete de leurs libertés nationales. Cet honneur est fefusé aux

    quelques centaines de Luxembourgeois. Ceux-ci ont le droit de souffrir

    en silence; ils ont droit aussi à la vérité douloureuse.. C'est

    pourquoi nous avons décrit le long calvaire qu'ils gravissent depuis

    de longs mois.......


  • November 22, 2017 19:40:38 Gabriele Kister-Schuler

    "bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

    "et nous la maintenons dans toute sa teneur."

         Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

    n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

    pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

    toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

    sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

    La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

    n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

    de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.

        Le 4 août, le ministre allemand von Buch pria M.EYSCHEN, au nom

    du général von Fuchs, "d'inviter le minstre de France, M. Mollars, a

    quitter aussitôt le Luxembourg et à se rendre en France; autrement

    le autorités militaires allemandes se trouveraient dans la pénible

    obligation de placer M.Mollard sous la surveillance d'une escorte

    militaire er, en cas extrème, de procéder à son arrestation." Le ministre

    grand-ducal dut transmettre le message discourtois; à son tour

    M. Mollard s'inclina devant la force. Malgré les remontrances de la

    Wilhelmstrasse, le gouvernement luxembourgeois accepta la garde de

    la légation et la protection des résidents français au Luxembourg.

    (Livre jaune, n° 156 et annexe) Quelques jours plus tard, le 8 août

    1914, le comte van den Steen de Jehay, ministre de Belgique, fut renvoyé

    par le général allemand. Le gouvernement belge reconnut que l'attitude

    du gouvernement luxembourgeois était une attitude imposée

    "n'impliquant en aucune manière une intention discourtoise a l'égard

    du roi et de la Belgique. "(Livre fis n° 66 et annexe).

         Français et Belges, Anglais et Russes, Monténégrins et Serbes

    ont l'enviable bonheur de pouvoir lutter, les armes à la main, pour

    la conquete de leurs libertés nationales. Cet honneur est fefusé aux

    quelques centaines de Luxembourgeois. Ceux-ci ont le droit de souffrir

    en silence; ils ont droit aussi à la vérité douloureuse.. C'est

    pourquoi nous avons décrit le long calvaire qu'ils gravissent depuis

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  • November 22, 2017 19:37:50 Gabriele Kister-Schuler

    "bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

    "et nous la maintenons dans toute sa teneur."

         Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

    n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

    pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

    toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

    sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

    La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

    n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

    de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.

        Le 4 août, le ministre allemand von Buch pria M.EYSCHEN, au nom

    du général von Fuchs, "d'inviter le minstre de France, M. Mollars, a

    quitter aussitôt le Luxembourg et à se rendre en France; autrement

    le autorités militaires allemandes se trouveraient dans la pénible

    obligation de placer M.Mollard sous la surveillance d'une escorte

    militaire er, en cas extrème, de procéder à son arrestation." Le ministre

    grand-ducal dut transmettre le message discourtois; à son tour

    M. Mollard s'inclina devant la force. Malgré les remontrances de la

    Wilhelmstrasse, le gouvernement luxembourgeois accepta la garde de

    la légation et la protection des résidents français au Luxembourg.

    (Livre jaune, n° 156 et annexe) Quelques jours plus tard, le 8 août

    1914, le comte van den Steen de Jehay, ministre de Belgique, fut renvoyé

    par le général allemand. Le gouvernement belge reconnut que l'attitude

    du gouvernement luxembourgeois était une attitude imposée

    "n'impliquant en aucune manière une intention discourtoise a l'égard

    du roi et de la Belgique. "(Livre fis n° 66 et annexe).

         Français et Belges, Anglais et Russes, Monténégrins et Serbes

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  • November 22, 2017 19:36:41 Gabriele Kister-Schuler

    "bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

    "et nous la maintenons dans toute sa teneur."

         Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

    n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

    pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

    toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

    sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

    La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

    n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

    de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.

        Le 4 août, le ministre allemand von Buch pria M.EYSCHEN, au nom

    du général von Fuchs, "d'inviter le minstre de France, M. Mollars, a

    quitter aussitôt le Luxembourg et à se rendre en France; autrement

    le autorités militaires allemandes se trouveraient dans la pénible

    obligation de placer M.Mollard sous la surveillance d'une escorte

    militaire er, en cas extrème, de procéder à son arrestation." Le ministre

    grand-ducal dut transmettre le message discourtois; à son tour

    M. Mollard s'inclina devant la force. Malgré les remontrances de la

    Wilhelmstrasse, le gouvernement luxembourgeois accepta la garde de

    la légation et la protection des résidents français au Luxembourg.

    (Livre jaune, n° 156 et annexe) Quelques jours plus tard, le 8 août

    1914, le comte van den Steen de Jehay, ministre de Belgique, fut renvoyé

    par le général allemand. Le gouvernement belge reconnut que l'attitude

    du gouvernement luxembourgeois était une attitude imposée

    "n'impliquant en aucune manière une intention discourtoise a l'égard

    du roi et de la Belgique. "(Livre fis n° 66 et annexe).

        


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  • November 22, 2017 19:33:48 Gabriele Kister-Schuler

    "bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

    "et nous la maintenons dans toute sa teneur."

         Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

    n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

    pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

    toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

    sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

    La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

    n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

    de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.

        Le 4 août, le ministre allemand von Buch pria M.EYSCHEN, au nom

    du général von Fuchs, "d'inviter le minstre de France, M. Mollars, a

    quitter aussitôt le Luxembourg et à se rendre en France; autrement

    le autorités militaires allemandes se trouveraient dans la pénible

    obligation de placer M.Mollard sous la surveillance d'une escorte

    militaire er, en cas extrème, de procéder à son arrestation." Le ministre

    grand-ducal dut transmettre le message discourtois; à son tour

    M. Mollard s'inclina devant la force. Malgré les remontrances de la

    Wilhelmstrasse, le gouvernement luxembourgeois accepta la garde de

    la légation et la protection des résidents français au Luxembourg.

    (Livre jaune, n° 156 et annexe) Quelques jours plus tard, le 8 août

    1914, le comte van den Steen de Jehay, ministre de Belgique, fut renvoyé


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  • November 22, 2017 19:31:42 Gabriele Kister-Schuler

    "bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

    "et nous la maintenons dans toute sa teneur."

         Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

    n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

    pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

    toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

    sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

    La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

    n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

    de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.

        Le 4 août, le ministre allemand von Buch pria M.EYSCHEN, au nom

    du général von Fuchs, "d'inviter le minstre de France, M. Mollars, a

    quitter aussitôt le Luxembourg et à se rendre en France; autrement

    le autorités militaires allemandes se trouveraient dans la pénible

    obligation de placer M.Mollard sous la surveillance d'une escorte

    militaire er, en cas extrème, de procéder à son arrestation." Le ministre

    grand-ducal dut transmettre le message discourtois; à son tour

    M. Mollard s'inclina devant la force. Malgré les remontrances de la

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  • November 22, 2017 17:27:24 Gabriele Kister-Schuler

    "bien qu'ils  aient été méconnus... Notre protestation reste donc debout

    "et nous la maintenons dans toute sa teneur."

         Ce langage d'une princessa de 20 ans et d'un ministre septuagénaire

    n'est pas sans fierté. L'élémentaire prudence commandait de ne

    pas exciter par d'inutiles violences l'hote involontaire, capable de

    toutes les bassesses et de tous les crimpes. Il n'est question ni de

    sympathies françaises, ni de sympathies belges, ni de sympathies allemandes.

    La censure allemande permettrait d'exprimer celles-ci qui

    n'existent pas et interdit celles-là qui se maifestent par des oeuvres

    de charité, de bienfaisance et de généreuse philanthropie.


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  • November 22, 2017 17:22:34 Gabriele Kister-Schuler

    "bien qu'ils  aient été méconnus... Notre


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Description

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  • 49.6567443||6.033516500000019||

    Luxemburg

    ||1
Location(s)
  • Story location Luxemburg
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ID
3055 / 40766
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Aloyse Schartz
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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