Zeitgenössische Berichte zu Luxemburg im Krieg, item 23

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  "dans la soirée de samedi, 1er août, les rails du chemin de fer ont

"été arrachés sur le sol français près de Mont-Saint-Martin et de

"Longwy. Cela prouve qu'à ce moment n'existait pas l'intention de

"pousser vers Luxembourg par chemin de fer."

     Ces rières paroles, prononcées ou écrites en présance de l'ennemi,

dénotent un courage civique devant lequel il convenient de s'incliner.

Rappelons que la première incursion en territoire luxembourgeois

eut lieu le 1er août et que l'occupation débuta dans la nueit du 2

août, c'est á dire deux jours au moins avant la d'eclaration de guelle

à la France.

     Energiquement le gouvernement grand-ducal protesta dès la première

heure contre la violation criminelle de sa neutralité.

     Ignorant encore les méthodes allemandes, il attribua à une erreur

l'incursion de la patrouille qui, à la gare de Trois-Vierges, avait,

le 1er août arraché quelques rails. Mais il adressa aussitôt

un télégramme de protestation à M. von Bethmann-Hollweg et von Jagow

et protesta personnellement auprès du ministre allemand à Luxembourg.

     Le 2 août 1914, M. EYSCHEN transmit à M. von Buch cette nouvelle

protestation:

     " Je viens d'informer Votre Excellence par téléphone de l'apparation

sur le territoire grand-ducal d'officier et de soldats allemands.

J'apprends qu'un train transportant des troupes est en route

pour Luxembourg et qu'un grand nombre d'autos ont traversé Wasserbillig

à destination de Luxembourg. Le gouvernement grand-ducal proteste

énergiquement contre cette violation flagrante de la neutralité du

pays, en se réservant tous les actes ulterieurs.

     "Je vous prie de vouloir bien transmettre sans retard cette protestation

"au gouvernement de l'Empire."

    Des protestations de même nature furent adressées au chancelier,

 à M. von Jagow, à Guillaume II, aux chefs des troupes d'occupation.

Ayant rappelé, dans sa dépêche aux puissances garantes, du 2 août , l

les circonstances de l'occupation, l'éminent homme d'Etat conclut en

ces termes :

     " Ces faits impliquent des actes manifestement contraires contraires

"à la neutralité du Grand-Duché, garantie par le trité de

"Londres de 1867. Le Gouvernement luxembourgeois n'a pas manqué de p

"protester énergiquement contre cette agression auprés des représentants

"de S. M l'empereur d'Allemagne à Luxembourg; une protestation

"identique va être transmise télégraphiquement au secrétaire d'Etat

"pour les affaires étrangères a Berlin." (Livre jaune, n° 131)

     - "Nous avons été forcés de passer outre aux protestations justifiées

"du gouvernement luxembourgeois et du gouvernement belge, dit

"M. von Bethmann dans son discours au Reichstag le 4 août 1914, .....

"parce que   "necessité ne connait pas le loi".

     Le passage des troupes allemandes occasionna de graves dégâts:

les récoltes furent dévastées, les chemnins détériorés, des maisons détruites,

des arbres abattus. Lorsque, contre remise ou sans repise de

bons, les officiers teutons réquisitionnèrent des produitd, ils n'invoquèrent

aucun droit. La force suffisait _ " Si vous ne me donnez p

pas de bon gré ce que je demande, je le prendreai." Vers la mi-septembre,

des commissions grand-ducales parcoururent les villes et les campagnes,

evaluant le montant "du dommage réellement subi." (Circulaire

du Directeur général de l'Intérieur du 24 septembre 1914) Et le gouvernement

allemand daigna payer les réquisitions et réparer le "dommage

causé à l'occasion du passage des troupes allemandes par le Luxembourg".

(Dépêche de M. Weidemann, conseiller privé. à l'intendance

générale du 8ème corps d'armée à Coblence du 22 septembre 1914)

     Le discours du Trône du 10 novembre 1914 rappela " que l'on a

"mis de l'empressement à solder nombre de dettes contractées et de j

"justes indemnités occasionnées lors du passage des troupes."

     Quelques Allemands voient dans la somme ainsi payé le denier de

Judas, le prix de la neutralité luxembourgeoise, und justification

posthume de leur crime.

     "La neutralité du Grand-Duché, dit le discours du Trône, a été

violée. Moi et Mon Gouvernement, nous nous sommes empressés de protester

contre set acte. Nos droits demeurent donc entiers

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  "dans la soirée de samedi, 1er août, les rails du chemin de fer ont

"été arrachés sur le sol français près de Mont-Saint-Martin et de

"Longwy. Cela prouve qu'à ce moment n'existait pas l'intention de

"pousser vers Luxembourg par chemin de fer."

     Ces rières paroles, prononcées ou écrites en présance de l'ennemi,

dénotent un courage civique devant lequel il convenient de s'incliner.

Rappelons que la première incursion en territoire luxembourgeois

eut lieu le 1er août et que l'occupation débuta dans la nueit du 2

août, c'est á dire deux jours au moins avant la d'eclaration de guelle

à la France.

     Energiquement le gouvernement grand-ducal protesta dès la première

heure contre la violation criminelle de sa neutralité.

     Ignorant encore les méthodes allemandes, il attribua à une erreur

l'incursion de la patrouille qui, à la gare de Trois-Vierges, avait,

le 1er août arraché quelques rails. Mais il adressa aussitôt

un télégramme de protestation à M. von Bethmann-Hollweg et von Jagow

et protesta personnellement auprès du ministre allemand à Luxembourg.

     Le 2 août 1914, M. EYSCHEN transmit à M. von Buch cette nouvelle

protestation:

     " Je viens d'informer Votre Excellence par téléphone de l'apparation

sur le territoire grand-ducal d'officier et de soldats allemands.

J'apprends qu'un train transportant des troupes est en route

pour Luxembourg et qu'un grand nombre d'autos ont traversé Wasserbillig

à destination de Luxembourg. Le gouvernement grand-ducal proteste

énergiquement contre cette violation flagrante de la neutralité du

pays, en se réservant tous les actes ulterieurs.

     "Je vous prie de vouloir bien transmettre sans retard cette protestation

"au gouvernement de l'Empire."

    Des protestations de même nature furent adressées au chancelier,

 à M. von Jagow, à Guillaume II, aux chefs des troupes d'occupation.

Ayant rappelé, dans sa dépêche aux puissances garantes, du 2 août , l

les circonstances de l'occupation, l'éminent homme d'Etat conclut en

ces termes :

     " Ces faits impliquent des actes manifestement contraires contraires

"à la neutralité du Grand-Duché, garantie par le trité de

"Londres de 1867. Le Gouvernement luxembourgeois n'a pas manqué de p

"protester énergiquement contre cette agression auprés des représentants

"de S. M l'empereur d'Allemagne à Luxembourg; une protestation

"identique va être transmise télégraphiquement au secrétaire d'Etat

"pour les affaires étrangères a Berlin." (Livre jaune, n° 131)

     - "Nous avons été forcés de passer outre aux protestations justifiées

"du gouvernement luxembourgeois et du gouvernement belge, dit

"M. von Bethmann dans son discours au Reichstag le 4 août 1914, .....

"parce que   "necessité ne connait pas le loi".

     Le passage des troupes allemandes occasionna de graves dégâts:

les récoltes furent dévastées, les chemnins détériorés, des maisons détruites,

des arbres abattus. Lorsque, contre remise ou sans repise de

bons, les officiers teutons réquisitionnèrent des produitd, ils n'invoquèrent

aucun droit. La force suffisait _ " Si vous ne me donnez p

pas de bon gré ce que je demande, je le prendreai." Vers la mi-septembre,

des commissions grand-ducales parcoururent les villes et les campagnes,

evaluant le montant "du dommage réellement subi." (Circulaire

du Directeur général de l'Intérieur du 24 septembre 1914) Et le gouvernement

allemand daigna payer les réquisitions et réparer le "dommage

causé à l'occasion du passage des troupes allemandes par le Luxembourg".

(Dépêche de M. Weidemann, conseiller privé. à l'intendance

générale du 8ème corps d'armée à Coblence du 22 septembre 1914)

     Le discours du Trône du 10 novembre 1914 rappela " que l'on a

"mis de l'empressement à solder nombre de dettes contractées et de j

"justes indemnités occasionnées lors du passage des troupes."

     Quelques Allemands voient dans la somme ainsi payé le denier de

Judas, le prix de la neutralité luxembourgeoise, und justification

posthume de leur crime.

     "La neutralité du Grand-Duché, dit le discours du Trône, a été

violée. Moi et Mon Gouvernement, nous nous sommes empressés de protester

contre set acte. Nos droits demeurent donc entiers


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  • November 22, 2017 17:21:15 Gabriele Kister-Schuler

      "dans la soirée de samedi, 1er août, les rails du chemin de fer ont

    "été arrachés sur le sol français près de Mont-Saint-Martin et de

    "Longwy. Cela prouve qu'à ce moment n'existait pas l'intention de

    "pousser vers Luxembourg par chemin de fer."

         Ces rières paroles, prononcées ou écrites en présance de l'ennemi,

    dénotent un courage civique devant lequel il convenient de s'incliner.

    Rappelons que la première incursion en territoire luxembourgeois

    eut lieu le 1er août et que l'occupation débuta dans la nueit du 2

    août, c'est á dire deux jours au moins avant la d'eclaration de guelle

    à la France.

         Energiquement le gouvernement grand-ducal protesta dès la première

    heure contre la violation criminelle de sa neutralité.

         Ignorant encore les méthodes allemandes, il attribua à une erreur

    l'incursion de la patrouille qui, à la gare de Trois-Vierges, avait,

    le 1er août arraché quelques rails. Mais il adressa aussitôt

    un télégramme de protestation à M. von Bethmann-Hollweg et von Jagow

    et protesta personnellement auprès du ministre allemand à Luxembourg.

         Le 2 août 1914, M. EYSCHEN transmit à M. von Buch cette nouvelle

    protestation:

         " Je viens d'informer Votre Excellence par téléphone de l'apparation

    sur le territoire grand-ducal d'officier et de soldats allemands.

    J'apprends qu'un train transportant des troupes est en route

    pour Luxembourg et qu'un grand nombre d'autos ont traversé Wasserbillig

    à destination de Luxembourg. Le gouvernement grand-ducal proteste

    énergiquement contre cette violation flagrante de la neutralité du

    pays, en se réservant tous les actes ulterieurs.

         "Je vous prie de vouloir bien transmettre sans retard cette protestation

    "au gouvernement de l'Empire."

        Des protestations de même nature furent adressées au chancelier,

     à M. von Jagow, à Guillaume II, aux chefs des troupes d'occupation.

    Ayant rappelé, dans sa dépêche aux puissances garantes, du 2 août , l

    les circonstances de l'occupation, l'éminent homme d'Etat conclut en

    ces termes :

         " Ces faits impliquent des actes manifestement contraires contraires

    "à la neutralité du Grand-Duché, garantie par le trité de

    "Londres de 1867. Le Gouvernement luxembourgeois n'a pas manqué de p

    "protester énergiquement contre cette agression auprés des représentants

    "de S. M l'empereur d'Allemagne à Luxembourg; une protestation

    "identique va être transmise télégraphiquement au secrétaire d'Etat

    "pour les affaires étrangères a Berlin." (Livre jaune, n° 131)

         - "Nous avons été forcés de passer outre aux protestations justifiées

    "du gouvernement luxembourgeois et du gouvernement belge, dit

    "M. von Bethmann dans son discours au Reichstag le 4 août 1914, .....

    "parce que   "necessité ne connait pas le loi".

         Le passage des troupes allemandes occasionna de graves dégâts:

    les récoltes furent dévastées, les chemnins détériorés, des maisons détruites,

    des arbres abattus. Lorsque, contre remise ou sans repise de

    bons, les officiers teutons réquisitionnèrent des produitd, ils n'invoquèrent

    aucun droit. La force suffisait _ " Si vous ne me donnez p

    pas de bon gré ce que je demande, je le prendreai." Vers la mi-septembre,

    des commissions grand-ducales parcoururent les villes et les campagnes,

    evaluant le montant "du dommage réellement subi." (Circulaire

    du Directeur général de l'Intérieur du 24 septembre 1914) Et le gouvernement

    allemand daigna payer les réquisitions et réparer le "dommage

    causé à l'occasion du passage des troupes allemandes par le Luxembourg".

    (Dépêche de M. Weidemann, conseiller privé. à l'intendance

    générale du 8ème corps d'armée à Coblence du 22 septembre 1914)

         Le discours du Trône du 10 novembre 1914 rappela " que l'on a

    "mis de l'empressement à solder nombre de dettes contractées et de j

    "justes indemnités occasionnées lors du passage des troupes."

         Quelques Allemands voient dans la somme ainsi payé le denier de

    Judas, le prix de la neutralité luxembourgeoise, und justification

    posthume de leur crime.

         "La neutralité du Grand-Duché, dit le discours du Trône, a été

    violée. Moi et Mon Gouvernement, nous nous sommes empressés de protester

    contre set acte. Nos droits demeurent donc entiers


  • November 22, 2017 16:19:19 Gabriele Kister-Schuler

      "dans la soirée de samedi, 1er août, les rails du chemin de fer ont

    "été arrachés sur le sol français près de Mont-Saint-Martin et de

    "Longwy. Cela prouve qu'à ce moment n'existait pas l'intention de

    "pousser vers Luxembourg par chemin de fer."

         Ces rières paroles, prononcées ou écrites en présance de l'ennemi,

    dénotent un courage civique devant lequel il convenient de s'incliner.

    Rappelons que la première incursion en territoire luxembourgeois

    eut lieu le 1er août et que l'occupation débuta dans la nueit du 2

    août, c'est á dire deux jours au moins avant la d'eclaration de guelle

    à la France.

         Energiquement le gouvernement grand-ducal protesta dès la première

    heure contre la violation criminelle de sa neutralité.

         Ignorant encore les méthodes allemandes, il attribua à une erreur

    l'incursion de la patrouille qui, à la gare de Trois-Vierges, avait,

    le 1er août arraché quelques rails. Mais il adressa aussitôt

    un télégramme de protestation à M. von Bethmann-Hollweg et von Jagow

    et protesta personnellement auprès du ministre allemand à Luxembourg.

         Le 2 août 1914, M. EYSCHEN transmit à M. von Buch cette nouvelle

    protestation:

         " Je viens d'informer Votre Excellence par téléphone de l'apparation

    sur le territoire grand-ducal d'officier et de soldats allemands.

    J'apprends qu'un train transportant des troupes est en route

    pour Luxembourg et qu'un grand nombre d'autos ont traversé Wasserbillig

    à destination de Luxembourg. Le gouvernement grand-ducal proteste

    énergiquement contre cette violation flagrante de la neutralité du

    pays, en se réservant tous les actes ulterieurs.

         "Je vous prie de vouloir bien transmettre sans retard cette protestation

    "au gouvernement de l'Empire."

        Des protestations de même nature furent adressées au chancelier,

     à M. von Jagow, à Guillaume II, aux chefs des troupes d'occupation.

    Ayant rappelé, dans sa dépêche aux puissances garantes, du 2 août , l

    les circonstances de l'occupation, l'éminent homme d'Etat conclut en

    ces termes :

         " Ces faits impliquent des actes manifestement contraires contraires

    "à la neutralité du Grand-Duché, garantie par le trité de

    "Londres de 1867. Le Gouvernement luxembourgeois n'a pas manqué de p

    "protester énergiquement contre cette agression auprés des représentants

    "de S. M l'empereur d'Allemagne à Luxembourg; une protestation

    "identique va être transmise télégraphiquement au secrétaire d'Etat

    "pour les affaires étrangères a Berlin." (Livre jaune, n° 131)

         - "Nous avons été forcés de passer outre aux protestations justifiées

    "du gouvernement luxembourgeois et du gouvernement belge, dit

    "M. von Bethmann dans son discours au Reichstag le 4 août 1914, .....

    "parce que   "necessité ne connait pas le loi".

         Le passage des troupes allemandes occasionna de graves dégâts:

    les récoltes furent dévastées, les chemnins détériorés, des maisons détruites,

    des arbres abattus. Lorsque, contre remise ou sans repise de

    bons, les officiers teutons réquisitionnèrent des produitd, ils n'invoquèrent

    aucun droit. La force suffisait _ " Si vous ne me donnez p

    pas de bon gré ce que je demande, je le prendreai." Vers la mi-septembre,

    des commissions grand-ducales parcoururent les villes et les campagnes,

    evaluant le montant "du dommage réellement subi." (Circulaire

    du Directeur général de l'Intérieur du 24 septembre 1914) Et le gouvernement

    allemand daigna payer les réquisitions et réparer le "dommage

    causé à l'occasion du passage des troupes allemandes par le Luxembourg".

    (Dépêche de M. Weidemann, conseiller privé. à l'intendance

    générale du 8ème corps d'armée à Coblence du 22 septembre 1914)

         Le discours du Trône du 10 novembre 1914 rappela " que l'on a

    "mis de l'empressement à solder nombre de dettes contractées et de j

    "justes indemnités occasionnées lors du passage des troupes."

         Quelques Allemands voient dans la somme ainsi payé le denier de

    Judas, le prix de la neutralité luxembourgeoise, und justification

    posthume de leur crime.

         "La neutralité du Grand-Duché, dit le discours du Trône, a été

    violée. Moi et Mon Gouvernement, nous nous sommes empressés de protester

    contre set acte. Nos droits demeurent donc entiers



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  • November 22, 2017 14:50:25 Gabriele Kister-Schuler

      "dans la soirée de samedi, 1er août, les rails du chemin de fer ont

    "été arrachés sur le sol français près de Mont-Saint-Martin et de

    "Longwy. Cela prouve qu'à ce moment n'existait pas l'intention de

    "pousser vers Luxembourg par chemin de fer."

         Ces rières paroles, prononcées ou écrites en présance de l'ennemi,

    dénotent un courage civique devant lequel il convenient de s'incliner.

    Rappelons que la première incursion en territoire luxembourgeois

    eut lieu le 1er août et que l'occupation débuta dans la nueit du 2

    août, c'est á dire deux jours au moins avant la d'eclaration de guelle

    à la France.

         Energiquement le gouvernement grand-ducal protesta dès la première

    heure contre la violation criminelle de sa neutralité.

         Ignorant encore les méthodes allemandes, il attribua à une erreur

    l'incursion de la patrouille qui, à la gare de Trois-Vierges, avait,

    le 1er août arraché quelques rails. Mais il adressa aussitôt

    un télégramme de protestation à M. von Bethmann-Hollweg et von Jagow

    et protesta personnellement auprès du ministre allemand à Luxembourg.

         Le 2 août 1914, M. EYSCHEN transmit à M. von Buch cette nouvelle

    protestation:


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    Luxemburg

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3055 / 40765
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Aloyse Schartz
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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