FRBDIC- 11 Histoire de Louis Carette, capitaine d'infanterie puis instructeur détaché aux Armées américaines, item 4
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.B encore une raison
Ne pas craindre d'avoie des créneaux assez grands& la nuit le mieux est
une simple échaucrure protégées sur les cotés.(Cas de tranchées enfilées ce qui est fr´quent)
Pour le Tir:Ne parlons pas du champs de tir mais simplement des moyens qui
permetteront de bien tirer á l'endroit ou l'homme doit ètre.
D'abord il faut que le crénau soit bien dirigé sur l'objectif,mais dont il
faut aussi s'assurer c'est que le créneau est bien à la hauteur de l'épaule de l'
homme.Or comme le troupier creuse toujours sa tanchée s'il n'a pas une banquette
à l'endroit ou se place le tireur le créveau est vite à la hauteur de sa tète et il
tire en l'air.
Si le tireur n'a pas soin de mettre une planchette ou une matiere non
friable bien encastrée dans la partie inférieure du créneau à force d'enlever
et de remettre son arme cette partie se creuse et la surface
AB prend l'inclinaison ÀB encore une raison pour que notre
Croquis de lignes
A......................B
A'____________B homme tire dans le ciel.
Si l'homme a un gourbi il y mettra un ... lui permettand
rarement de se tenir completément debout si son créveau
est à l'intérieur por viser il devra appouyer sur la crosse
et mathématiquement il tirera encore dans la lune.
Le créveau étroit et long doit ètre interdit.Exemple le tuyau ... car
l'homme ne peut tirer que droit devant lui et tout créneau doit pouvoir
battre un certain angle,ce qui est très souvent oublié.
Ces raisons seraient presques suffissantes pour conclure à l'encadrement
du créneau il y en a d'autres encore.Les fusils placées dans des meurtrières
mème étayeés sont au bout de quelques heures remplis de terre et presque
hors d'usage dans certaines terrains.Puis malgré les ordres les hommes mettent
les cartouches au bord du créveau dans la terre elles entrent alors difficilement
dans le canon.
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.B encore une raison
Ne pas craindre d'avoie des créneaux assez grands& la nuit le mieux est
une simple échaucrure protégées sur les cotés.(Cas de tranchées enfilées ce qui est fr´quent)
Pour le Tir:Ne parlons pas du champs de tir mais simplement des moyens qui
permetteront de bien tirer á l'endroit ou l'homme doit ètre.
D'abord il faut que le crénau soit bien dirigé sur l'objectif,mais dont il
faut aussi s'assurer c'est que le créneau est bien à la hauteur de l'épaule de l'
homme.Or comme le troupier creuse toujours sa tanchée s'il n'a pas une banquette
à l'endroit ou se place le tireur le créveau est vite à la hauteur de sa tète et il
tire en l'air.
Si le tireur n'a pas soin de mettre une planchette ou une matiere non
friable bien encastrée dans la partie inférieure du créneau à force d'enlever
et de remettre son arme cette partie se creuse et la surface
AB prend l'inclinaison ÀB encore une raison pour que notre
homme tire dans le ciel.
Si l'homme a un gourbi il y mettra un ... lui permettand
rarement de se tenir completément debout si son créveau
est à l'intérieur por viser il devra appouyer sur la crosse
et mathématiquement il tirera encore dans la lune.
Le créveau étroit et long doit ètre interdit.Exemple le tuyau ... car
l'homme ne peut tirer que droit devant lui et tout créneau doit pouvoir
battre un certain angle,ce qui est très souvent oublié.
Ces raisons seraient presques suffissantes pour conclure à l'encadrement
du créneau il y en a d'autres encore.Les fusils placées dans des meurtrières
mème étayeés sont au bout de quelques heures remplis de terre et presque
hors d'usage dans certaines terrains.Puis malgré les ordres les hommes mettent
les cartouches au bord du créveau dans la terre elles entrent alors difficilement
dans le canon.
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.B encore une raison
Ne pas craindre d'avoie des créneaux assez grands& la nuit le mieux est
une simple échaucrure protégées sur les cotés.(Cas de tranchées enfilées ce qui est fr´quent)
Pour le Tir:Ne parlons pas du champs de tir mais simplement des moyens qui
permetteront de bien tirer á l'endroit ou l'homme doit ètre.
D'abord il faut que le crénau soit bien dirigé sur l'objectif,mais dont il
faut aussi s'assurer c'est que le créneau est bien à la hauteur de l'épaule de l'
homme.Or comme le troupier creuse toujours sa tanchée s'il n'a pas une banquette
à l'endroit ou se place le tireur le créveau est vite à la hauteur de sa tète et il
tire en l'air.
Si le tireur n'a pas soin de mettre une planchette ou une matiere non
friable bien encastrée dans la partie inférieure du créneau à force d'enlever
et de remettre son arme cette partie se creuse et la surface
AB prend l'inclinaison ÀB encore une raison pour que notre
homme tire dans le ciel.
Si l'homme a un gourbi il y mettra un ... lui permettand
rarement de se tenir completément debout si son créveau
est à l'intérieur por viser il devra appouyer sur la crosse
et mathématiquement il tirera encore dans la lune.
Le créveau étroit et long doit ètre interdit.Exemple le tuyau ... car
l'homme ne peut tirer que droit devant lui et tout créneau doit pouvoir
battre un certain angle,ce qui est très souvent oublié.
Ces raisons seraient presques suffissantes pour conclure à l'encadrement
du créneau il y en a d'autres encore.Les fusils placées dans des meurtrières
mème étayeés sont au bout de quelques heures remplis de terre et presque
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.B encore une raison
Ne pas craindre d'avoie des créneaux assez grands& la nuit le mieux est
une simple échaucrure protégées sur les cotés.(Cas de tranchées enfilées ce qui est fr´quent)
Pour le Tir:Ne parlons pas du champs de tir mais simplement des moyens qui
permetteront de bien tirer á l'endroit ou l'homme doit ètre.
D'abord il faut que le crénau soit bien dirigé sur l'objectif,mais dont il
faut aussi s'assurer c'est que le créneau est bien à la hauteur de l'épaule de l'
homme.Or comme le troupier creuse toujours sa tanchée s'il n'a pas une banquette
à l'endroit ou se place le tireur le créveau est vite à la hauteur de sa tète et il
tire en l'air.
Si le tireur n'a pas soin de mettre une planchette ou une matiere non
friable bien encastrée dans la partie inférieure du créneau à force d'enlever
et de remettre son arme cette partie se creuse et la surface
AB prend l'inclinaison ÀB encore une raison pour que notre
homme tire dans le ciel.
Si l'homme a un gourbi il y mettra un ... lui permettand
rarement de se tenir completément debout si son créveau
est à l'intérieur por viser il devra appouyer sur la crosse
et mathématiquement il tirera encore dans la lune.
Le créveau étroit et long doit ètre interdit.Exemple le tuyau ... car
l'homme ne peut tirer que droit devant lui et tout créneau doit pouvoir
battre un certain angle,ce qui est très souvent oublié.
Ces raisons seraient presques suffissantes pour conclure à l'encadrement
du créneau il y en a d'autres encore.
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.B encore une raison
Ne pas craindre d'avoie des créneaux assez grands& la nuit le mieux est
une simple échaucrure protégées sur les cotés.(Cas de tranchées enfilées ce qui est fr´quent)
Pour le Tir:Ne parlons pas du champs de tir mais simplement des moyens qui
permetteront de bien tirer á l'endroit ou l'homme doit ètre.
D'abord il faut que le crénau soit bien dirigé sur l'objectif,mais dont il
faut aussi s'assurer c'est que le créneau est bien à la hauteur de l'épaule de l'
homme.Or comme le troupier creuse toujours sa tanchée s'il n'a pas une banquette
à l'endroit ou se place le tireur le créveau est vite à la hauteur de sa tète et il
tire en l'air.
Si le tireur n'a pas soin de mettre une planchette ou une matiere non
friable bien encastrée dans la partie inférieure du créneau à force d'enlever
et de remettre son arme cette partie se creuse et la surface
AB prend l'inclinaison ÀB encore une raison pour que notre
homme tire dans le ciel.
Si l'homme a un gourbi il y mettra un ... lui permettand
rarement de se tenir completément debout si son créveau
est à l'intérieur por viser il devra appouyer sur la crosse
et mathématiquement il tirera encore dans la lune.
Le créveau étroit et long doit ètre interdit.Exemple le tuyau ... car
l'homme ne peut tirer que droit devant lui et tout créneau doit pouvoir
battre un certain angle,ce qui est très souvent oublié.
-
Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.B encore une raison
Ne pas craindre d'avoie des créneaux assez grands& la nuit le mieux est
une simple échaucrure protégées sur les cotés.(Cas de tranchées enfilées ce qui est fr´quent)
Pour le Tir:Ne parlons pas du champs de tir mais simplement des moyens qui
permetteront de bien tirer á l'endroit ou l'homme doit ètre.
D'abord il faut que le crénau soit bien dirigé sur l'objectif,mais dont il
faut aussi s'assurer c'est que le créneau est bien à la hauteur de l'épaule de l'
homme.Or comme le troupier creuse toujours sa tanchée s'il n'a pas une banquette
à l'endroit ou se place le tireur le créveau est vite à la hauteur de sa tète et il
tire en l'air.
Si le tireur n'a pas soin de mettre une planchette ou une matiere non
friable bien encastrée dans la partie inférieure du créneau à force d'enlever
et de remettre son arme cette partie se creuse et la surface
AB prend l'inclinaison ÀB encore une raison pour que notre
homme tire dans le ciel.
Si l'homme a un gourbi il y mettra un ... lui permettand
rarement de se tenir completément debout si son créveau
est à l'intérieur por viser il devra appouyer sur la crosse
et mathématiquement il tirera encore dans la lune.
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.B encore une raison
Ne pas craindre d'avoie des créneaux assez grands& la nuit le mieux est
une simple échaucrure protégées sur les cotés.(Cas de tranchées enfilées ce qui est fr´quent)
Pour le Tir:Ne parlons pas du champs de tir mais simplement des moyens qui
permetteront de bien tirer á l'endroit ou l'homme doit ètre.
D'abord il faut que le crénau soit bien dirigé sur l'objectif,mais dont il
faut aussi s'assurer c'est que le créneau est bien à la hauteur de l'épaule de l'
homme.Or comme le troupier creuse toujours sa tanchée s'il n'a pas une banquette
à l'endroit ou se place le tireur le créveau est vite à la hauteur de sa tète et il
tire en l'air.
Si le tireur n'a pas soin de mettre une planchette ou une matiere non
friable bien encastrée dans la partie inférieure du créneau à force d'enlever
et de remettre son arme cette partie se creuse et la surface
AB prend l'inclinaison ÀB encore une raison pour que notre
homme tire dans le ciel.
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.
Ne pas craindre d'avoie des créneaux assez grands& la nuit le mieux est
une simple échaucrure protégées sur les cotés.(Cas de tranchées enfilées ce qui est fr´quent)
Pour le Tir:Ne parlons pas du champs de tir mais simplement des moyens qui
permetteront de bien tirer á l'endroit ou l'homme doit ètre.
D'abord il faut que le crénau soit bien dirigé sur l'objectif,mais dont il
faut aussi s'assurer c'est que le créneau est bien à la hauteur de l'épaule de l'
homme.Or comme le troupier creuse toujours sa tanchée s'il n'a pas une banquette
à l'endroit ou se place le tireur le créveau est vite à la hauteur de sa tète et il
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.
Ne pas craindre d'avoie des créneaux assez grands& la nuit le mieux est
une simple échaucrure protégées sur les cotés.
-
Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Cela permettra aux gradés de surveiller aisémant les veilleurs ce qui n'
est pas pas aisé dans le cas ou le gourbi est le mème pour l'hommequi veille et celui qui
repose.
-
Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégories. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin com(mandant)le 251è Regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégorie. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
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Page 1 Le Lieutt abréviation de lieutenant Louis Carette à Monsieur le
Colonel Guérin conct le 251è regt infie abréviation de concernant le 251ème régiment d'infanterie
L'on peut après quelques mois de tranchées tirer certaines conclusions.
A l'impression que l'on en retire est que bien souvent nos tranchées ne sont que très
rarement aménagées avec méthode ce qui provient du manque de principes de
certains s/officiers & de chefs de section.
Je classerai toutes les petites remarques qui m'ont amené à ces
conclusions en trois catégorie. 1° Surveillance de la tranchée. 2° Tir de la tranchée
3° Défense de cette tranchée.
Surveillance de la tranchée: Je n'entends pas parler ici des sentinelles, rondes, patrouilles
qui varient suivant le terrain et les circonstances & qui sont généralement prescrites
par les ... de ... abréviation de commandant de ? J'entends ne parler que de la surveillance intérieure de la tranchée.
L'homme qui y veille doit être mis à même de bien voir, de bien entendre & de
bien se défendre.
Or chez nous la tranchée est unique, c'est à dire qu'elle est en même temps
tranchée de tir & tranchée de repos. Si vous laissez l'homme faire à sa fantaisie il
l'aménagera pour y avoir surtout ses aises. Il s'enferme, il se calfeutre dans un gourbi
ou il entends mal les commandements de ses chefs & si ceux-ci n'y prennent garde
il veillera par une meurtrière que son instinct de conservation rendra
minuscule. La surveillance dans ces conditions est mauvaise.
Si l'on admet qu'une tranchée unique est suffisante ce qui est une thèse
très soutenable il faut alors poser ce principe que la place de repos de l'homme
doit toujours être différente de sa place de veille ou de combat parceque les perfectionnements
apportés à la confection de chacune sont toujours diamétralement opposés.
Description
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Verdun
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- 9278 / 111787
- Contributor
- M. Bernard GEORGE
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