FRBMTO-014 Georges PIGANIOL, officier d'administration général de santé, item 34
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Hier, toute la journée à Vitry; rencontré Hahn, de
Dooullens et autres lieux, qui m'invite à déjeuner
à sa popote, où il est seul avec les officiers d'une
ambulance _ Le soir, je dine avec les officiers et
sous-officiers du train 8 bis où je devais coucher et
qui devait me ramener ici. Popote épatante, une
bande de types absolument rigolos et soulographes
quoique méridionaux. Orgie et chahut jusqu'après
minuit; chahut spécial, sur les quais de la
gare, je finis par grimper aux becs de gaz, pendant
que les autre essayent de décrocher des wagons;
le tout il est vrai, après quelques pomponnettes, et
absorbtions de bistrouilles diverses. Finalement, le
train 8 bis ne partant pas, je vais coucher dans
un autre vers 7 h 1/4, assez près du front, dans
un patelin où le canon cogne ferme: un moment
après, dépassant la ligne des saucisses, nous
arrivons en gare de Suippes, où hier encore des
obus ont démoli un hangar et des rails. Le
commissaire de la gare nous dit de repartir
vivement, car notre train étant vu par les
boches, nous allons attirer des marmites sur sa
cambuse. Nous repartons sans accident.
page droite
Quelques instants après nous arrivons à
notre chantier toujours au son du canon. Et
en ce moment, la musique n'est pas encore
affaibli, au moins vers Suippes, car ici, c'est
le calme plat, calme de mauvais augure
Enfin tout le monde espère cette fois esquinter
les boches. La cavalerie et l'artillerie doivent
parait il avancer en même temps que
l'infanterie, à la difference des attaques
précédentes où on laissait les fantassins
se débrouiller tout seuls - Il y aurait 12
millions d'obus à tirer !
Et demain, on me renvoie à Vitry acheter
du matériel, comme hier. Encore une petite
ballade en perspective ; pourvu que cette fois
on ne démolisse pas la gare de Suippes quand
j'y serai.
L'attaque d'infanterie est prévue pour
après demain - gare au travail. Et dire que
je ne suis plus rien ici - je vais assister à
l'attaque en amateur. Le 2o corps s'est
avancé; Chaplot doit être à Laval, et Sauveur
à Minancourt; je redeviens embusqué par
rapport à eux.
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Hier, toute la journée à Vitry; rencontré Hahn, de
Dooullens et autres lieux, qui m'invite à déjeuner
à sa popote, où il est seul avec les officiers d'une
ambulance _ Le soir, je dine avec les officiers et
sous-officiers du train 8 bis où je devais coucher et
qui devait me ramener ici. Popote épatante, une
bande de types absolument rigolos et soulographes
quoique méridionaux. Orgie et chahut jusqu'après
minuit; chahut spécial, sur les quais de la
gare, je finis par grimper aux becs de gaz, pendant
que les autre essayent de décrocher des wagons;
le tout il est vrai, après quelques pomponnettes, et
absorbtions de bistrouilles diverses. Finalement, le
train 8 bis ne partant pas, je vais coucher dans
un autre vers 7 h 1/4, assez près du front, dans
un patelin où le canon cogne ferme: un moment
après, dépassant la ligne des saucisses, nous
arrivons en gare de Suippes, où hier encore des
obus ont démoli un hangar et des rails. Le
commissaire de la gare nous dit de repartir
vivement, car notre train éatant vu par les
boches, nous allons attirer des marmites sur sa
cambuse. Nous repartons sans accident.
page droite
Quelques instants après nous arrivons à
notre chantier toujours au son du canon. Et
en ce moment, la musique n'est pas encore
affaibli, au moins vers Suippes, car ici, c'est
le calme plat, calme de mauvais augure
Enfin tout le monde espère cette fois esquinter
les boches. La cavalerie et l'artillerie doivent
parait il avancer en même temps que
l'infanterie, à la difference des attaques
précédentes où on laissait les fantassins
se débrouiller tout seuls - Il y aurait 12
millions d'obus à tirer !
Et demain, on me renvoie à Vitry acheter
du matériel, comme hier. Encore une petite
ballade en perspective ; pourvu que cette fois
on ne démolisse pas la gare de Suippes quand
j'y serai.
L'attaque d'infanterie est prévue pour
après demain - gare au travail. Et dire que
je ne suis plus rien ici - je vais assister à
l'attaque en amateur. Le 2o corps s'est
avancé; Chaplot doit être à Laval, et Sauveur
à Minancourt; je redeviens embusqué par
rapport à eux.
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Hier, toute la journée à Vitry; rencontré Hahn, de
Dooullens et autres lieux, qui m'invite à déjeuner
à sa popote, où il est seul avec les officiers d'une
ambulance _ Le soi, je dine avec les officiers et
sous-officiers du train 8 bis où je devais coucher et
qui devait me ramener ici. Popote épatante, une
bande de types absolument rigolos et soulographes
quoique mèridionaux. Orgie et chahut jusqu'après
minuit; chahut spécial, sur les quais de la
gare, je finis par grimper aux becs de gaz, pendant
que les autre essayent de décrocher des wagons;
le tout il est vrai, après quelques pomponnettes, et
absorbtions de bistrouilles diverses. Finalement, le
train 8 bis ne partant pas, je vais coucher dans
un autre vers 7 h 1/4, assez près du front, dans
un patelin où le canon cogne ferme: un moment
après, dépassant la ligne des saucisses, nous
arrivons en gare de Suippe, où hier encore des
obus ont démoli un hangar et des rails. Le
commissaire de la gare nous dit de repartir
vivement, car notre traion éatant vu par les
boches, nous allons attirer des marmites sur sa
cambuse. Nous repartons sans accident.
page droite
Quelques instants après nous arrivons à
notre chantier toujours au son du canon. Et
en ce moment, la musique n'est pas encore
affaibli, au moins vers Suippes, car ici, c'est
le calme plat, calme de mauvais augure
Enfin tout le monde espère cette fois esquinter
les boches. La cavalerie et l'artillerie doivent
parait il avancer en meme temps que
l'infanterie, à la difference des attque
précédentes où on laissait les fantassins
se débrouiller tout seuls - Il y aurait 12
millions d'obus à tirer !
Et demain, on me renvoie à Vitry acheter
du matériel, comme hier. Encore une petite
ballade en perspective ; pourvu que cette fois
on ne démolisse pas la gare de Suippes quand
j'y serai.
L'attaque d'infanterie est prévue pour
après demain - gare au travail. Et dire que
je ne suis plus rien ici - je vais assister à
l'attaque en amateur. Le 2o coprs s'est
avancé; Chaplot soit etre à Laval, et Sauveur
à Minancourt; je redeviens embusqué par
rapport à eux.
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Hier, toute la journée à Vitry; rencontré Hahn, de
Dooullens et autres lieux, qui m'invite à déjeuner
à sa popote, où il est seul avec les officiers d'une
ambulance _ Le soi, je dine avec les officiers et
sous-officiers du train 8 bis où je devais coucher et
qui devait me ramener ici. Popote épatante, une
bande de types absolument rigolos et soulographes
quoique mèridionaux. Orgie et chahut jusqu'après
minuit; chahut spécial, sur les quais de la
gare, je finis par grimper aux becs de gaz, pendant
que les autre essayent de décrocher des wagons;
le tout il est vrai, après quelques pomponnettes, et
absorbtions de bistrouilles diverses. Finalement, le
train 8 bis ne partant pas, je vais coucher dans
un autre vers 7 h 1/4, assez près du front, dans
un patelin où le canon cogne ferme: un moment
après, dépassant la ligne des saucisses, nous
arrivons en gare de Suippe, où hier encore des
obus ont démoli un hangar et des rails. Le
commissaire de la gare nous dit de repartir
vivement, car notre traion éatant vu par les
boches, nous allons attirer des marmites sur sa
cambuse. Nous repartons sans accident.
page droite
Quelques instants après nous arrivons à
notre chantier toujours au son du canon. Et
en ce moment, la musique n'est pas encore
affaibli, au moins vers Suippes, car ici, c'est
le calme plat, calme de mauvais augure
Enfin tout le monde espère cette fois esquinter
les boches. La cavalerie et l'artillerie doivent
parait il avancer en meme temps que
l'infanterie, à la difference des attque
précédentes où on laissait les fantassins
se débrouiller tout seuls - Il y aurait 12
millions d'obus à tirer !
Et demain, on me renvoie à Vitry acheter
du matériel, comme hier. Encore une petite
ballade en perspective ; pourvu que cette fois
on ne démolisse pas la gare de Suippes quand
j'y serai.
L'attaque d'infanterie est prévue pour
après demain - gare au travail. Et dire que
je ne suis plus rien ici - je vais assister à
-
Hier, toute la journée à Vitry; rencontré Hahn, de
Dooullens et autres lieux, qui m'invite à déjeuner
à sa popote, où il est seul avec les officiers d'une
ambulance _ Le soi, je dine avec les officiers et
sous-officiers du train 8 bis où je devais coucher et
qui devait me ramener ici. Popote épatante, une
bande de types absolument rigolos et soulographes
quoique mèridionaux. Orgie et chahut jusqu'après
minuit; chahut spécial, sur les quais de la
gare, je finis par grimper aux becs de gaz, pendant
que les autre essayent de décrocher des wagons;
le tout il est vrai, après quelques pomponnettes, et
absorbtions de bistrouilles diverses. Finalement, le
train 8 bis ne partant pas, je vais coucher dans
un autre vers 7 h 1/4, assez près du front, dans
un patelin où le canon cogne ferme: un moment
après, dépassant la ligne des saucisses, nous
arrivons en gare de Suippe, où hier encore des
obus ont démoli un hangar et des rails. Le
commissaire de la gare nous dit de repartir
vivement, car notre traion éatant vu par les
boches, nous allons attirer des marmites sur sa
cambuse. Nous repartons sans accident.
page droite
Quelques instants après nous arrivons à
notre chantier toujours au son du canon. Et
en ce moment, la musique n'est pas encore
affaibli, au moins vers Suippes, car ici, c'est
le calme plat, calme de mauvais augure
Enfin tout le monde espère cette fois esquinter
les boches. La cavalerie et l'artillerie doivent
parait il avancer en meme temps que
l'infanterie, à la difference des attque
précédentes où on laissait les fantassins
se débrouiller tout seuls - Il y aurait 12
millions d'obus à tirer !
-
Hier, toute la journée à Vitry; rencontré Hahn, de
Dooullens et autres lieux, qui m'invite à déjeuner
à sa popote, où il est seul avec les officiers d'une
ambulance _ Le soi, je dine avec les officiers et
sous-officiers du train 8 bis où je devais coucher et
qui devait me ramener ici. Popote épatante, une
bande de types absolument rigolos et soulographes
quoique mèridionaux. Orgie et chahut jusqu'après
minuit; chahut spécial, sur les quais de la
gare, je finis par grimper aux becs de gaz, pendant
que les autre essayent de décrocher des wagons;
le tout il est vrai, après quelques pomponnettes, et
absorbtions de bistrouilles diverses. Finalement, le
train 8 bis ne partant pas, je vais coucher dans
un autre vers 7 h 1/4, assez près du front, dans
un patelin où le canon cogne ferme: un moment
après, dépassant la ligne des saucisses, nous
arrivons en gare de Suippe, où hier encore des
obus ont démoli un hangar et des rails. Le
commissaire de la gare nous dit de repartir
vivement, car notre traion éatant vu par les
boches, nous allons attirer des marmites sur sa
cambuse. Nous repartons sans accident.
page droite
Quelques instants après nous arrivons à
notre chantier toujours au son du canon. Et
en ce moment, la musique n'est pas encore
affaibli, au moins vers Suippes, car ici, c'est
le calme plat, calme de mauvais augure.
Enfin, tout le monde espère cette fois esquinter
les boches. La cavalerie et l'artillerie doivent
parait il avancer en meme temps que
l'infanterie
-
Hier, toute la journée à Vitry; rencontré Hahn, de
Dooullens et autres lieux, qui m'invite à déjeuner
à sa popote, où il est seul avec les officiers d'une
ambulance _ Le soi, je dine avec les officiers et
sous-officiers du train 8 bis où je devais coucher et
qui devait me ramener ici. Popote épatante, une
bande de types absolument rigolos et soulographes
quoique mèridionaux. Orgie et chahut jusqu'après
minuit; chahut spécial, sur les quais de la
gare, je finis par grimper aux becs de gaz, pendant
que les autre essayent de décrocher des wagons;
le tout il est vrai, après quelques pomponnettes, et
absorbtions de bistrouilles diverses. Finalement, le
train 8 bis ne partant pas, je vais coucher dans
un autre vers 7 h 1/4, assez près du front, dans
un patelin où le canon cogne ferme: un moment
après, dépassant la ligne des saucisses, nous
arrivons en gare de Suippe, où hier encore des
obus ont démoli un hangar et des rails. Le
commissaire de la gare nous dit de repartir
vivement, car notre traion éatant vu par les
boches, nous allons attirer des marmites sur sa
cambuse. Nous repartons sans accident.
page droite
-
Hier, toute la journée à Vitry; rencontré Hahn, de
Dooullens et autres lieux, qui m'invite à déjeuner
à sa popote, où il est seul avec les officiers d'une
ambulance _ Le soi, je dine avec les officiers et
sous-officiers du train 8 bis où je devais coucher et
qui devait me ramener ici. Popote épatante, une
bande de types absolument rigolos et soulographes
quoique mèridionaux. Orgie et chahut jusqu'après
minuit; chahut spécial, sur les quais de la
gare, je finis par grimper aux becs de gaz, pendant
que les autre essayent de décrocher des wagons;
le tout il est vrai, après quelques pomponnettes, et
absorbtions de bistrouilles diverses. Finalement, le
train 8 bi
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Doullens
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- 8341 / 249573
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- Gérard dit Richard BOHAN
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