FRBMTO-014 Georges PIGANIOL, officier d'administration général de santé, item 12
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Villers Bocage 14 avril 1915
c'est bien à Vers que nous allons nous reposer
Après des adieux échelonnés et touchents avec
Jeanne Lafléchelle, tou hier, chez moi, chez
elle, chez une amie, etc, et mes dernière embras-
sade à 7 h. moins le quart ce matin, il a bien
fallu partir.
Quel évènement pour Doullens. Nous étions
incorporés à la population, depuis 6 mois; aussi
y avait il foule devant l'Eglise à 7 heures 1/2
pour nous voir partir, et toute une série de
photographes. Revue di Commandant
d'Etapes, coups de gueule de Chassevant,
1/2 heure d'attente pour laisser passer
un convoi automobile colossal, et nous partons,
l'ambulance 2 en tête.
Au n°16 de la rue du Bourg, je quitte les
rangs et vais donner une dernière poignée de
mains à Jeanne, qui me fera ensuite des signaux
d'adieu aussi loin que je la verrai.
A coté de moi, Lescure a un gros bouquet
de violettes sur le coeur, don de sa femme qui était
venue le voir ici. Beaucoup emportent des fleurs
ou au moins des regrets.
page droite
D'autres sont au contraire bien heureux de quitter
Doullens; il fallait voir l'air heureux d'Arland.
En route Chassevant gueule à coeur joie
contre tout un chacun, et finalemente se fout
par terre en descendant de cheval. On fait
popote avec lui; il y en aura peut être de drôles.
Après le déjeuner à Colmar , nous arrivons a Villers
Bocage. Pasteau avait préparé le campement.
Tout cela n'est pas du premier confort, mais ça
peut encore aller.
Et voilà la journée finie - demain, départ
a 7 h 3/4- déjeuner à Amiens, et arrivée en
pompe à Vers-sur la-Selle!
Vers 19 avril 1915
Eh bien, nous y voilà maintenant solidement
installés à Vers, et pour longtemps sans doute.
Le médecin principal adjoint de Dury ayant dit ce
matin qu'on y était pour au moins 6 semaines.
Et qui n'est d'ailleurs pas malheureux, car on y
est vraiment fort bien. Je ne suis certes pas
logés comme a Doullens, mais je suis chez de
fort braves gens très complaisants, et cela a bien
sa valeur
-
Villers Bocage 14 avril 1915
c'est bien à Vers que nous allons nous reposer
Après des adieux échelonnés et touchents avec
Jeanne Lafléchelle, tou hiet, chez moi, chez
elle, chez une amie, etc, et mes dernière embras-
sade à 7 h. moins le quart ce matin, il a bien
fallu partir.
Quel evènement pour Doullens. Nous étions
incorporés à la population, depuis 6 mois; aussi
y avaut il foule devant l'Eglise à 7 heures 1/2
pour nous voir partir, et toute une série de
photographes. Revue di Commandant
d'Etapes, coups de guele de Chassevant,
1/2 heure d'attente pour laisser passer
un convoi automobil colossal, et nous partons,
l'ambulance 2 en tête.
Au n°16 de la rue du Bourg, je quitte les
rangs et vais donner une derniére poignée de
mains à Jeanne, qui me fera ensuite des signaux
d'adieu aussi loin que je la verrai.
A coté de moi, Lescure a un gros bouquet
de vilettes sur le coeur, don de sa femme qui était
venue le voir ici. Beaucoup emportent des fleurs
ou au moins des regrets.
page droite
D'autres sont au contraire bien heureux de quitter
Doullens; il fallait voir l'air heureux d'Arland.
En route Chassevant guee à coeur joie
contre tout un chacun, et finalemente se fout
par terre en descendant de cheval. On fait
popote avec lui; il y en aura peut être de drôles.
Après le déjeuner à Colmar, nous arrivons a Villers
Bocage. Pasteau avait préparé le campement.
Tut cela n'est pas du premier confort, mais ça
peut ecnore aller.
Et voilà la journée finie - demain, départ
a 7 h 3/4- déjeuner à Amiens, et arrivée en
pompe à Vers-sur la-Selle!
Vers 19 avril 1915
Eh bien, nous y voilà maintenant solidement
installés à Vers, et pour longtemps sans doute.
Le médecin principal adjoint de Dury ayant dit ce
matin qu'on y était pour au moins 6 semaines.
Et qui n'est d'ailleurs pas malheureux, car on y
est vraiment fort bien. Je ne suis certes pas
logés comme a Doullens, mais je suis chez de
fort braves gens très complaisants, et cela a bien
sa valeur
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Villers Bocage 14 avril 1915
c'est bien à Vers que nous allons nous reposer
Après des adieux échelonnés et touchents avec
Jeanne Lafléchelle, tou hiet, chez moi, chez
elle, chez une amie, etc, et mes dernière embras-
sade à 7 h. moins le quart ce matin, il a bien
fallu partir.
Quel evènement pour Doullens. Nous étions
incorporés à la population, depuis 6 mois; aussi
y avaut il foule devant l'Eglise à 7 heures 1/2
pour nous voir partir, et toute une série de
photographes. Revue di Commandant
d'Etapes, coups de guele de Chassevant,
1/2 heure d'attente pour laisser passer
un convoi automobil colossal, et nous partons,
l'ambulance 2 en tête.
Au n°16 de la rue du Bourg, je quitte les
rangs et vais donner une derniére poignée de
mains à Jeanne, qui me fera ensuite des signaux
d'adieu aussi loin que je la verrai.
A coté de moi, Lescure a un gros bouquet
de vilettes sur le coeur, don de sa femme qui était
venue le voir ici. Beaucoup emportent des fleurs
ou au moins des regrets.
page droite
D'autres sont au contraire bien heureux de quitter
Doullens; il fallait voir l'air heureux d'Arland.
En route Chassevant guee à coeur joie
contre tout un chacun, et finalemente se fout
par terre en descendant de cheval. On fait
popote avec lui; il y en aura peut être de drôles.
Après le déjeuner à Colmar, nous arrivons a Villers
Bocage. Pasteau avait préparé le campement.
Tut cela n'est pas du premier confort, mais ça
peut ecnore aller.
Et voilà la journée finie - demain, départ
a 7 h 3/4- déjeuner à Amiens, et arrivée en
pompe à Vers-sur la-Selle!
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Villers Bocage 14 avril 1915
c'est bien à Vers que nous allons nous reposer
Après des adieux échelonnés et touchents avec
Jeanne Lafléchelle, tou hiet, chez moi, chez
elle, chez une amie, etc, et mes dernière embras-
sade à 7 h. moins le quart ce matin, il a bien
fallu partir.
Quel evènement pour Doullens. Nous étions
incorporés à la population, depuis 6 mois; aussi
y avaut il foule devant l'Eglise à 7 heures 1/2
pour nous voir partir, et toute une série de
photographes. Revue di Commandant
d'Etapes, coups de guele de Chassevant,
1/2 heure d'attente pour laisser passer
un convoi automobil colossal, et nous partons,
l'ambulance 2 en tête.
Au n°16 de la rue du Bourg, je quitte les
rangs et vais donner une derniére poignée de
mains à Jeanne, qui me fera ensuite des signaux
d'adieu aussi loin que je la verrai.
A coté de moi, Lescure a un gros bouquet
de vilettes sur le coeur, don de sa femme qui était
venue le voir ici. Beaucoup emportent des fleurs
ou au moins des regrets.
page droite
D'autres sont au contraire bien heureux de quitter
Doullens; il fallait voir l'air heureux d'Arland.
En route Chassevant guee à coeur joie
contre tout un chacun, et finalemente se fout
par terre en descendant de cheval. On fait
popote avec lui; il y en aura peut être de droles
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Villers Bocage 14 avril 1915
c'est bien à Vers que nous allons nous reposer
Après des adieux échelonnés et touchents avec
Jeanne Lafléchelle, tou hiet, chez moi, chez
elle, chez une amie, etc, et mes dernière embras-
sade à 7 h. moins le quart ce matin, il a bien
fallu partir.
Quel evènement pour Doullens. Nous étions
incorporés à la population, depuis 6 mois; aussi
y avaut il foule devant l'Eglise à 7 heures 1/2
pour nous voir partir, et toute une série de
photographes. Revue di Commandant
d'Etapes, coups de guele de Chassevant,
1/2 heure d'attente pour laisser passer
un convoi automobil colossal, et nous partons,
l'ambulance 2 en tete
Description
Save description- 50.1556532858612||2.3328292539063114||||1
Doullens
Location(s)
Story location Doullens
- ID
- 8341 / 249551
- Contributor
- Gérard dit Richard BOHAN
Apr, 1915 – Apr, 1915
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- Français
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- Western Front
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- Medical
- Remembrance
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