Dagboek Kapitein Jean Gilbert (in het Frans), item 58

Edit transcription:
...
Transcription saved
Enhance your transcribing experience by using full-screen mode

Transcription

You have to be logged in to transcribe. Please login or register and click the pencil-button again

19 septembre 1918.Je quitte Bray)Dunes en vélo. Par Ghyvelde, Les moëres,

Houthem, Doodemanhoek, Isenberghe. Je loge chez Mollée, dorpstraat 35


21 septembre 1918.A 2 Hs on m'éveille "Exercice décommandé " Depuis mon

arrivée nous sommes sur le qui vite.Toutes sortes de nouvelles circulent

Nous devons partir ce soir à 20 Hs,destination inconnue.Puis contre ordre.

Nous attendons. Les vivres de réserve ont été distribué completés

et la deuxième ration distribuée.Tout le monde à 120 cartouches, le nombre

de grenades prévues, les fusées éclairantes. Wat gant, wat gaat er gebeuren ??

22 Hs45 des avions nous survolent depuis une heure.Les canons

Tonnent


25 septembre 1918.Temps détestable. Toujoursen état d'alerte. Des rumeurs ?

Daar kunt gy u niet aan vast houden. Je suis en possession du plan directeur

de la zone dans laquelle nous allons attaquer. Veillée des armes.

Le moral est élevé.Aucun de nous ne manifeste de l'inquiètude. Nous avons

la tête tondue, presque rasée. Moins de danger pour blessure. Reçu hier

lettre Arm.Peeters chef de secteur.Compagnie du Congo Belge.  Usangi .


12 octobre 1918.Enfin un peu de repos.Donc le 25 septembre 1918, ordre d'embarquer

à la gare Isenberghe nous quittons à une heure, nous descendons

à Wayenberg, à 4 heures nous sommes à Portsmouth. Je me jette sur une botte

de paille et m'endors. 26 septembre 1918. Temps couvert. Vers 17 Hs arrivent

des ordres. Nous devons partir immédiatement et former bataillon de

manoeuvre. En route. Quelle terrible marche. j'ai des nouvelles bottines très

lourdes, très solides. j'ai les pieds meurtris. Le soir est tombé, nous

marchons dans l'obscurité.A une heure sommes aux tranchées. Nous étions

en route depuis 18 Hs 20.Je reprends mes bottines usagées.27 septembre

1918. Belle journée.Nous occupons des tranchées près d'Ypres à la gauche

des Britanniques.Nous étudions le plan d'attaque. Pour demain à l'aube.

28 septembre 1918. 0.H, Reçu ordre faire venir les caissons aux tranchées

Pour deux heures tout le monde doir être à son poste de combat. Le bombardement

commence.A une heure trente le soldat Marquet, signaleur est tué par

obus dans le boyau de Pagode.Quel chambard. C'est terrifiant.A 5 Hs 30

est heure H. L'heure d'attaque.Dans la demi obscurité, nous sortons

des tranchées en franchissant le parapet; le barrage nous précède. Je suis

calme, n'éprouve aucune émotion.Nous avançons difficilement parmi les

trous d'obus, les réseaux de fil de fer et tant d'autres obstacles. Les

premiers prisonniers arrivent.A 6 Hs 50 un obus dans une de mes sections

Allaert soldat tué.Blessés: sergents Wellens, Ciselet, caporal Monoyer,

soldats Van Acker, Vertriest J. Decloedt, Daniel, Blom, Mouermans, Hinneberg

Van Sandt, Van Ockem. Il pleut. Marche exténuante, mais nous avançons et

faisons des prisonniers. Après avoir conquis tous nos objectifs, y compris

Zonnebeke, qui n'est qu'un amas de ruines, nous nous arrêtons au plateau

de Broodseinde. Vers 14 Hs 50nous y sommes mitraillés par des avions

volant bas. Un obus est tombé près de nos caissons, en mettant un hors

d'usage et tuant 3 chevaux. Il fait froid. 29 Septembre 1918. A 5 Hs la

III bataillon vient nous relever. Nous devenons réserve. C'est à dire que

nous marchons derrière le bataillon de manoeuvre.A 7 Hs ordre de reprendr

l'attaque, en direction de Moorslede et de pousser à fond.A 9 Hs se déclanche

le tir de barrage et en avant. 9Hs 30nous progressons lentement

Le Keyenberg est dur à enlever,14 Hs un éclat d'obus vient me frapper

la main.Je tombe sur une partie délicate de ma personne. Des brancardiers

se précipitent.La douleur me fait pâlir et la sueur me couvre. On m'applique

un bandage sur le poignet.Je bois un verre de whisky et reprends

la marche en avant.Cet incident a suffit pour lancer le bruit de ma

mort "bachte de Kuppe ".. 14 Hs 25 reçu l'ordre de faire renforcer la

7 eme compagnie par une section de mitrailleurs.Je désigne le lieutenant

Warichet.Nous progressons et atteignons Waterdamhoek. Crul évacué pou

maladie. Wolters premier sergent major blessé, Leysen soldat blessé.

30 septembre 1918.Quelle nuit effroyable.Il Pleut,mais à torrents.Nous

occupons des anciens abris pour munitions ( boches ) dont l'entrée se trouve

du côté ennemi.Le soir nous occupons une position en retrait.

Transcription saved

19 septembre 1918.Je quitte Bray)Dunes en vélo. Par Ghyvelde, Les moëres,

Houthem, Doodemanhoek, Isenberghe. Je loge chez Mollée, dorpstraat 35


21 septembre 1918.A 2 Hs on m'éveille "Exercice décommandé " Depuis mon

arrivée nous sommes sur le qui vite.Toutes sortes de nouvelles circulent

Nous devons partir ce soir à 20 Hs,destination inconnue.Puis contre ordre.

Nous attendons. Les vivres de réserve ont été distribué completés

et la deuxième ration distribuée.Tout le monde à 120 cartouches, le nombre

de grenades prévues, les fusées éclairantes. Wat gant, wat gaat er gebeuren ??

22 Hs45 des avions nous survolent depuis une heure.Les canons

Tonnent


25 septembre 1918.Temps détestable. Toujoursen état d'alerte. Des rumeurs ?

Daar kunt gy u niet aan vast houden. Je suis en possession du plan directeur

de la zone dans laquelle nous allons attaquer. Veillée des armes.

Le moral est élevé.Aucun de nous ne manifeste de l'inquiètude. Nous avons

la tête tondue, presque rasée. Moins de danger pour blessure. Reçu hier

lettre Arm.Peeters chef de secteur.Compagnie du Congo Belge.  Usangi .


12 octobre 1918.Enfin un peu de repos.Donc le 25 septembre 1918, ordre d'embarquer

à la gare Isenberghe nous quittons à une heure, nous descendons

à Wayenberg, à 4 heures nous sommes à Portsmouth. Je me jette sur une botte

de paille et m'endors. 26 septembre 1918. Temps couvert. Vers 17 Hs arrivent

des ordres. Nous devons partir immédiatement et former bataillon de

manoeuvre. En route. Quelle terrible marche. j'ai des nouvelles bottines très

lourdes, très solides. j'ai les pieds meurtris. Le soir est tombé, nous

marchons dans l'obscurité.A une heure sommes aux tranchées. Nous étions

en route depuis 18 Hs 20.Je reprends mes bottines usagées.27 septembre

1918. Belle journée.Nous occupons des tranchées près d'Ypres à la gauche

des Britanniques.Nous étudions le plan d'attaque. Pour demain à l'aube.

28 septembre 1918. 0.H, Reçu ordre faire venir les caissons aux tranchées

Pour deux heures tout le monde doir être à son poste de combat. Le bombardement

commence.A une heure trente le soldat Marquet, signaleur est tué par

obus dans le boyau de Pagode.Quel chambard. C'est terrifiant.A 5 Hs 30

est heure H. L'heure d'attaque.Dans la demi obscurité, nous sortons

des tranchées en franchissant le parapet; le barrage nous précède. Je suis

calme, n'éprouve aucune émotion.Nous avançons difficilement parmi les

trous d'obus, les réseaux de fil de fer et tant d'autres obstacles. Les

premiers prisonniers arrivent.A 6 Hs 50 un obus dans une de mes sections

Allaert soldat tué.Blessés: sergents Wellens, Ciselet, caporal Monoyer,

soldats Van Acker, Vertriest J. Decloedt, Daniel, Blom, Mouermans, Hinneberg

Van Sandt, Van Ockem. Il pleut. Marche exténuante, mais nous avançons et

faisons des prisonniers. Après avoir conquis tous nos objectifs, y compris

Zonnebeke, qui n'est qu'un amas de ruines, nous nous arrêtons au plateau

de Broodseinde. Vers 14 Hs 50nous y sommes mitraillés par des avions

volant bas. Un obus est tombé près de nos caissons, en mettant un hors

d'usage et tuant 3 chevaux. Il fait froid. 29 Septembre 1918. A 5 Hs la

III bataillon vient nous relever. Nous devenons réserve. C'est à dire que

nous marchons derrière le bataillon de manoeuvre.A 7 Hs ordre de reprendr

l'attaque, en direction de Moorslede et de pousser à fond.A 9 Hs se déclanche

le tir de barrage et en avant. 9Hs 30nous progressons lentement

Le Keyenberg est dur à enlever,14 Hs un éclat d'obus vient me frapper

la main.Je tombe sur une partie délicate de ma personne. Des brancardiers

se précipitent.La douleur me fait pâlir et la sueur me couvre. On m'applique

un bandage sur le poignet.Je bois un verre de whisky et reprends

la marche en avant.Cet incident a suffit pour lancer le bruit de ma

mort "bachte de Kuppe ".. 14 Hs 25 reçu l'ordre de faire renforcer la

7 eme compagnie par une section de mitrailleurs.Je désigne le lieutenant

Warichet.Nous progressons et atteignons Waterdamhoek. Crul évacué pou

maladie. Wolters premier sergent major blessé, Leysen soldat blessé.

30 septembre 1918.Quelle nuit effroyable.Il Pleut,mais à torrents.Nous

occupons des anciens abris pour munitions ( boches ) dont l'entrée se trouve

du côté ennemi.Le soir nous occupons une position en retrait.


Transcription history
  • July 8, 2017 22:11:10 François Aubrée

    19 septembre 1918.Je quitte Bray)Dunes en vélo. Par Ghyvelde, Les moëres,

    Houthem, Doodemanhoek, Isenberghe. Je loge chez Mollée, dorpstraat 35


    21 septembre 1918.A 2 Hs on m'éveille "Exercice décommandé " Depuis mon

    arrivée nous sommes sur le qui vite.Toutes sortes de nouvelles circulent

    Nous devons partir ce soir à 20 Hs,destination inconnue.Puis contre ordre.

    Nous attendons. Les vivres de réserve ont été distribué completés

    et la deuxième ration distribuée.Tout le monde à 120 cartouches, le nombre

    de grenades prévues, les fusées éclairantes. Wat gant, wat gaat er gebeuren ??

    22 Hs45 des avions nous survolent depuis une heure.Les canons

    Tonnent


    25 septembre 1918.Temps détestable. Toujoursen état d'alerte. Des rumeurs ?

    Daar kunt gy u niet aan vast houden. Je suis en possession du plan directeur

    de la zone dans laquelle nous allons attaquer. Veillée des armes.

    Le moral est élevé.Aucun de nous ne manifeste de l'inquiètude. Nous avons

    la tête tondue, presque rasée. Moins de danger pour blessure. Reçu hier

    lettre Arm.Peeters chef de secteur.Compagnie du Congo Belge.  Usangi .


    12 octobre 1918.Enfin un peu de repos.Donc le 25 septembre 1918, ordre d'embarquer

    à la gare Isenberghe nous quittons à une heure, nous descendons

    à Wayenberg, à 4 heures nous sommes à Portsmouth. Je me jette sur une botte

    de paille et m'endors. 26 septembre 1918. Temps couvert. Vers 17 Hs arrivent

    des ordres. Nous devons partir immédiatement et former bataillon de

    manoeuvre. En route. Quelle terrible marche. j'ai des nouvelles bottines très

    lourdes, très solides. j'ai les pieds meurtris. Le soir est tombé, nous

    marchons dans l'obscurité.A une heure sommes aux tranchées. Nous étions

    en route depuis 18 Hs 20.Je reprends mes bottines usagées.27 septembre

    1918. Belle journée.Nous occupons des tranchées près d'Ypres à la gauche

    des Britanniques.Nous étudions le plan d'attaque. Pour demain à l'aube.

    28 septembre 1918. 0.H, Reçu ordre faire venir les caissons aux tranchées

    Pour deux heures tout le monde doir être à son poste de combat. Le bombardement

    commence.A une heure trente le soldat Marquet, signaleur est tué par

    obus dans le boyau de Pagode.Quel chambard. C'est terrifiant.A 5 Hs 30

    est heure H. L'heure d'attaque.Dans la demi obscurité, nous sortons

    des tranchées en franchissant le parapet; le barrage nous précède. Je suis

    calme, n'éprouve aucune émotion.Nous avançons difficilement parmi les

    trous d'obus, les réseaux de fil de fer et tant d'autres obstacles. Les

    premiers prisonniers arrivent.A 6 Hs 50 un obus dans une de mes sections

    Allaert soldat tué.Blessés: sergents Wellens, Ciselet, caporal Monoyer,

    soldats Van Acker, Vertriest J. Decloedt, Daniel, Blom, Mouermans, Hinneberg

    Van Sandt, Van Ockem. Il pleut. Marche exténuante, mais nous avançons et

    faisons des prisonniers. Après avoir conquis tous nos objectifs, y compris

    Zonnebeke, qui n'est qu'un amas de ruines, nous nous arrêtons au plateau

    de Broodseinde. Vers 14 Hs 50nous y sommes mitraillés par des avions

    volant bas. Un obus est tombé près de nos caissons, en mettant un hors

    d'usage et tuant 3 chevaux. Il fait froid. 29 Septembre 1918. A 5 Hs la

    III bataillon vient nous relever. Nous devenons réserve. C'est à dire que

    nous marchons derrière le bataillon de manoeuvre.A 7 Hs ordre de reprendr

    l'attaque, en direction de Moorslede et de pousser à fond.A 9 Hs se déclanche

    le tir de barrage et en avant. 9Hs 30nous progressons lentement

    Le Keyenberg est dur à enlever,14 Hs un éclat d'obus vient me frapper

    la main.Je tombe sur une partie délicate de ma personne. Des brancardiers

    se précipitent.La douleur me fait pâlir et la sueur me couvre. On m'applique

    un bandage sur le poignet.Je bois un verre de whisky et reprends

    la marche en avant.Cet incident a suffit pour lancer le bruit de ma

    mort "bachte de Kuppe ".. 14 Hs 25 reçu l'ordre de faire renforcer la

    7 eme compagnie par une section de mitrailleurs.Je désigne le lieutenant

    Warichet.Nous progressons et atteignons Waterdamhoek. Crul évacué pou

    maladie. Wolters premier sergent major blessé, Leysen soldat blessé.

    30 septembre 1918.Quelle nuit effroyable.Il Pleut,mais à torrents.Nous

    occupons des anciens abris pour munitions ( boches ) dont l'entrée se trouve

    du côté ennemi.Le soir nous occupons une position en retrait.

  • July 8, 2017 22:04:56 François Aubrée

    19 septembre 1918.Je quitte Bray)Dunes en vélo. Par Ghyvelde, Les moëres,

    Houthem, Doodemanhoek, Isenberghe. Je loge chez Mollée, dorpstraat 35


    21 septembre 1918.A 2 Hs on m'éveille "Exercice décommandé " Depuis mon

    arrivée nous sommes sur le qui vite.Toutes sortes de nouvelles circulent

    Nous devons partir ce soir à 20 Hs,destination inconnue.Puis contre ordre.

    Nous attendons. Les vivres de réserve ont été distribué completés

    et la deuxième ration distribuée.Tout le monde à 120 cartouches, le nombre

    de grenades prévues, les fusées éclairantes. Wat gant, wat gaat er gebeuren ??

    22 Hs45 des avions nous survolent depuis une heure.Les canons

    Tonnent


    25 septembre 1918.Temps détestable. Toujoursen état d'alerte. Des rumeurs ?

    Daar kunt gy u niet aan vast houden. Je suis en possession du plan directeur

    de la zone dans laquelle nous allons attaquer. Veillée des armes.

    Le moral est élevé.Aucun de nous ne manifeste de l'inquiètude. Nous avons

    la tête tondue, presque rasée. Moins de danger pour blessure. Reçu hier

    lettre Arm.Peeters chef de secteur.Compagnie du Congo Belge.  Usangi .


    12 octobre 1918.Enfin un peu de repos.Donc le 25 septembre 1918, ordre d'embarquer

    à la gare Isenberghe nous quittons à une heure, nous descendons

    à Wayenberg, à 4 heures nous sommes à Portsmouth. Je me jette sur une botte

    de paille et m'endors. 26 septembre 1918. Temps couvert. Vers 17 Hs arrivent

    des ordres. Nous devons partir immédiatement et former bataillon de

    manoeuvre. En route. Quelle terrible marche. j'ai des nouvelles bottines très

    lourdes, très solides. j'ai les pieds meurtris. Le soir est tombé, nous

    marchons dans l'obscurité.A une heure sommes aux tranchées. Nous étions

    en route depuis 18 Hs 20.Je reprends mes bottines usagées.27 septembre

    1918. Belle journée.Nous occupons des tranchées près d'Ypres à la gauche

    des Britanniques.Nous étudions le plan d'attaque. Pour demain à l'aube.

    28 septembre 1918. 0.H, Reçu ordre faire venir les caissons aux tranchées

    Pour deux heures tout le monde doir être à son poste de combat. Le bombardement

    commence.A une heure trente le soldat Marquet, signaleur est tué par

    obus dans le boyau de Pagode.Quel chambard. C'est terrifiant.A 5 Hs 30

    est heure H. L'heure d'attaque.Dans la demi obscurité, nous sortons

    des tranchées en franchissant le parapet; le barrage nous précède. Je suis

    calme, n'éprouve aucune émotion.Nous avançons difficilement parmi les

    trous d'obus, les réseaux de fil de fer et tant d'autres obstacles. Les

    premiers prisonniers arrivent.A 6 Hs 50 un obus dans une de mes sections

    Allaert soldat tué.Blessés: sergents Wellens, Ciselet, caporal Monoyer,

    soldats Van Acker, Vertriest J. Decloedt, Daniel, Blom, Mouermans, Hinneberg

    Van Sandt, Van Ockem. Il pleut. Marche exténuante, mais nous avançons et

    faisons des prisonniers. Après avoir conquis tous nos objectifs, y compris

    Zonnebeke, qui n'est qu'un amas de ruines, nous nous arrêtons au plateau

    de Broodseinde. Vers



Description

Save description
  • 51.0533289||2.682731399999966||

    Westfront vertrooken depot st Bernard Hemiksem

    ||1
Location(s)
  • Story location Westfront vertrooken depot st Bernard Hemiksem
Login and add location


ID
5943 / 68019
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Coppens Mieke
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


September 19, 1918 – October 1, 1918
Login to edit the languages
  • Français
  • Nederlands

Login to edit the fronts
  • Western Front

Login to add keywords
  • Manufacture
  • Trench Life

Login and add links

Notes and questions

Login to leave a note