Dagboek Kapitein Jean Gilbert (in het Frans), item 12

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8 Juillet 1917: Mème travail que hier, mais nous devons faire 14 masques par atelie

lier. les hommes y mettent des bouchées doubles. A 20H1/2 une formidable cannona-

de se déclanche. A 20H1/2 nous avons terminé, chaque équipe se rend directement

au cantonnement. Warichet et moi nous allons reprendre nos bicyclettes laissées a

poste de secours route Oude Cappelle. Uode Barreel. sous la garde du cycliste Verm-

 wert  et de Barbier. En machine et nous partons volle gaz, les obus tombent près de

la route, la bordent pour ainsi dire, à la recherche des batteries amies qui tirent

sans discontinuer. Au sortir de cet enfer. Au sortir de cet enfer. Je ne vois plus

mes deux hommes. J'attends quelques minutes. La route est déserte, rien n'y bouge, i

ce n'est la furie des obus (qui éclatent toujours) et qui rampent le long de la

route de la route. Je saute sur ma bécanne et sous le mème feu, je remonte la route

et retrouve mes deux lascars occupés à réparer leur bicyclettes. Je pousse un sou-

pir de soulagement, j'avais cru les trouver en compote ou du moins blessés. Nous

retournons et arrivons sans encombre à Oude Cappelle. Je m'alloue un bon point.


9 Juillet 1917: A 19H1/2 20 hommes à  Grognies  et à 20H1/2 le restant. Qu'allons

nous faire?


10 Juillet 1917: Nous avons faits du transport, ajourd'hui départ pour la Panne,

ou nous arrivons vers 13H. notre train ayant été l'objet du tir de l'artillerie

ennemie. la voie a été coupée à 500 mètres derrière nous.


18 Juillet 1917: Depuis 8 jours nous sommes donc à la Panne ou la vie est horrible-

ment chère. 5,75Frs. par jour sans compter la boisson, le café et plus 1frs. par jour

pour la chambre. J'ai eu une petite farce. Mon ordonnance a mis mon bassin lavabo

en faïence sur ma chaise, devant ma table, en feuilletant un document je me suis

assis, la porcelaine s'est brise et j'ai été complètement mouillé. J'ai du acheter

un bassin en émail 4 Frs.. J'ai été prendre un bain de mer et j'ai bien pensé aux

parents et soeurs. Peuvent-ils s'imaginer que je me baigne dans les eaux de la

mer. Je démenage et de la rue digue de la mer 112. je vais habiter rue de la poste

161. Je me souviendrai de la pension de famille Fantasin, pour 7 jours, 70Frs.80


19 Juillet 1917: Ma nouvelle chambre est bien mieux que celle que j'ai quittée.

J'habite chez Madame Yve J.  Legein . Il pleut.


20 Juillet 1917: Il fait beau, je prends un bain de mer.


21 Juillet 1917: Encore en mer, vagues furieuses, c'est amusant.


22 Juillet 1917: Dimanche, nous déménageons. Je loge dans une ferme au milieu des

champs le long de la route d'Alveringhem,  Polkhoven . Les hommes logent le long

de cette route dans un baraquement 50 hommes, au dessus 50 hommes sur le sol non

battu. Je fourni la défense antiaérienne. d'Alveringhem. 1 poste  Rabbelaer , 1 poste

ferme  Fokkewerf , 1 poste ferme  Geeraerts  et 1 poste ferme entre  Votthem  et la

route  Kruisabeele  sur la route Forthem Oude Cappelle. Les habitants de Forthem

ont du partir en deux jours.


23 Juillet 1917, Temps lourd: j'ai joué un jeu d'échec avec le major Pillet; c'est

un magnifique joueur. Quelle tuile missing


24 Juillet 1917 : Temps chaud, cette nuit alerte par les gaz.


28 Juillet 1917: cette nuit encore alerte par les gaz.


29 Juillet 1917: dimanche, il pleut.


30 Juillet 1917: il pleut encore.


 2 Aout 1917: Le soir aux tranchées; la Compagnie est chargée du transport en premi-

ère ligne, de matériaux divers: gravier, ciment, piquet, etc. A 22H. nous nous trouvons

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8 Juillet 1917: Mème travail que hier, mais nous devons faire 14 masques par atelie

lier. les hommes y mettent des bouchées doubles. A 20H1/2 une formidable cannona-

de se déclanche. A 20H1/2 nous avons terminé, chaque équipe se rend directement

au cantonnement. Warichet et moi nous allons reprendre nos bicyclettes laissées a

poste de secours route Oude Cappelle. Uode Barreel. sous la garde du cycliste Verm-

 wert  et de Barbier. En machine et nous partons volle gaz, les obus tombent près de

la route, la bordent pour ainsi dire, à la recherche des batteries amies qui tirent

sans discontinuer. Au sortir de cet enfer. Au sortir de cet enfer. Je ne vois plus

mes deux hommes. J'attends quelques minutes. La route est déserte, rien n'y bouge, i

ce n'est la furie des obus (qui éclatent toujours) et qui rampent le long de la

route de la route. Je saute sur ma bécanne et sous le mème feu, je remonte la route

et retrouve mes deux lascars occupés à réparer leur bicyclettes. Je pousse un sou-

pir de soulagement, j'avais cru les trouver en compote ou du moins blessés. Nous

retournons et arrivons sans encombre à Oude Cappelle. Je m'alloue un bon point.


9 Juillet 1917: A 19H1/2 20 hommes à  Grognies  et à 20H1/2 le restant. Qu'allons

nous faire?


10 Juillet 1917: Nous avons faits du transport, ajourd'hui départ pour la Panne,

ou nous arrivons vers 13H. notre train ayant été l'objet du tir de l'artillerie

ennemie. la voie a été coupée à 500 mètres derrière nous.


18 Juillet 1917: Depuis 8 jours nous sommes donc à la Panne ou la vie est horrible-

ment chère. 5,75Frs. par jour sans compter la boisson, le café et plus 1frs. par jour

pour la chambre. J'ai eu une petite farce. Mon ordonnance a mis mon bassin lavabo

en faïence sur ma chaise, devant ma table, en feuilletant un document je me suis

assis, la porcelaine s'est brise et j'ai été complètement mouillé. J'ai du acheter

un bassin en émail 4 Frs.. J'ai été prendre un bain de mer et j'ai bien pensé aux

parents et soeurs. Peuvent-ils s'imaginer que je me baigne dans les eaux de la

mer. Je démenage et de la rue digue de la mer 112. je vais habiter rue de la poste

161. Je me souviendrai de la pension de famille Fantasin, pour 7 jours, 70Frs.80


19 Juillet 1917: Ma nouvelle chambre est bien mieux que celle que j'ai quittée.

J'habite chez Madame Yve J.  Legein . Il pleut.


20 Juillet 1917: Il fait beau, je prends un bain de mer.


21 Juillet 1917: Encore en mer, vagues furieuses, c'est amusant.


22 Juillet 1917: Dimanche, nous déménageons. Je loge dans une ferme au milieu des

champs le long de la route d'Alveringhem,  Polkhoven . Les hommes logent le long

de cette route dans un baraquement 50 hommes, au dessus 50 hommes sur le sol non

battu. Je fourni la défense antiaérienne. d'Alveringhem. 1 poste  Rabbelaer , 1 poste

ferme  Fokkewerf , 1 poste ferme  Geeraerts  et 1 poste ferme entre  Votthem  et la

route  Kruisabeele  sur la route Forthem Oude Cappelle. Les habitants de Forthem

ont du partir en deux jours.


23 Juillet 1917, Temps lourd: j'ai joué un jeu d'échec avec le major Pillet; c'est

un magnifique joueur. Quelle tuile missing


24 Juillet 1917 : Temps chaud, cette nuit alerte par les gaz.


28 Juillet 1917: cette nuit encore alerte par les gaz.


29 Juillet 1917: dimanche, il pleut.


30 Juillet 1917: il pleut encore.


 2 Aout 1917: Le soir aux tranchées; la Compagnie est chargée du transport en premi-

ère ligne, de matériaux divers: gravier, ciment, piquet, etc. A 22H. nous nous trouvons


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  • July 1, 2017 14:56:58 François Aubrée

    8 Juillet 1917: Mème travail que hier, mais nous devons faire 14 masques par atelie

    lier. les hommes y mettent des bouchées doubles. A 20H1/2 une formidable cannona-

    de se déclanche. A 20H1/2 nous avons terminé, chaque équipe se rend directement

    au cantonnement. Warichet et moi nous allons reprendre nos bicyclettes laissées a

    poste de secours route Oude Cappelle. Uode Barreel. sous la garde du cycliste Verm-

     wert  et de Barbier. En machine et nous partons volle gaz, les obus tombent près de

    la route, la bordent pour ainsi dire, à la recherche des batteries amies qui tirent

    sans discontinuer. Au sortir de cet enfer. Au sortir de cet enfer. Je ne vois plus

    mes deux hommes. J'attends quelques minutes. La route est déserte, rien n'y bouge, i

    ce n'est la furie des obus (qui éclatent toujours) et qui rampent le long de la

    route de la route. Je saute sur ma bécanne et sous le mème feu, je remonte la route

    et retrouve mes deux lascars occupés à réparer leur bicyclettes. Je pousse un sou-

    pir de soulagement, j'avais cru les trouver en compote ou du moins blessés. Nous

    retournons et arrivons sans encombre à Oude Cappelle. Je m'alloue un bon point.


    9 Juillet 1917: A 19H1/2 20 hommes à  Grognies  et à 20H1/2 le restant. Qu'allons

    nous faire?


    10 Juillet 1917: Nous avons faits du transport, ajourd'hui départ pour la Panne,

    ou nous arrivons vers 13H. notre train ayant été l'objet du tir de l'artillerie

    ennemie. la voie a été coupée à 500 mètres derrière nous.


    18 Juillet 1917: Depuis 8 jours nous sommes donc à la Panne ou la vie est horrible-

    ment chère. 5,75Frs. par jour sans compter la boisson, le café et plus 1frs. par jour

    pour la chambre. J'ai eu une petite farce. Mon ordonnance a mis mon bassin lavabo

    en faïence sur ma chaise, devant ma table, en feuilletant un document je me suis

    assis, la porcelaine s'est brise et j'ai été complètement mouillé. J'ai du acheter

    un bassin en émail 4 Frs.. J'ai été prendre un bain de mer et j'ai bien pensé aux

    parents et soeurs. Peuvent-ils s'imaginer que je me baigne dans les eaux de la

    mer. Je démenage et de la rue digue de la mer 112. je vais habiter rue de la poste

    161. Je me souviendrai de la pension de famille Fantasin, pour 7 jours, 70Frs.80


    19 Juillet 1917: Ma nouvelle chambre est bien mieux que celle que j'ai quittée.

    J'habite chez Madame Yve J.  Legein . Il pleut.


    20 Juillet 1917: Il fait beau, je prends un bain de mer.


    21 Juillet 1917: Encore en mer, vagues furieuses, c'est amusant.


    22 Juillet 1917: Dimanche, nous déménageons. Je loge dans une ferme au milieu des

    champs le long de la route d'Alveringhem,  Polkhoven . Les hommes logent le long

    de cette route dans un baraquement 50 hommes, au dessus 50 hommes sur le sol non

    battu. Je fourni la défense antiaérienne. d'Alveringhem. 1 poste  Rabbelaer , 1 poste

    ferme  Fokkewerf , 1 poste ferme  Geeraerts  et 1 poste ferme entre  Votthem  et la

    route  Kruisabeele  sur la route Forthem Oude Cappelle. Les habitants de Forthem

    ont du partir en deux jours.


    23 Juillet 1917, Temps lourd: j'ai joué un jeu d'échec avec le major Pillet; c'est

    un magnifique joueur. Quelle tuile missing


    24 Juillet 1917 : Temps chaud, cette nuit alerte par les gaz.


    28 Juillet 1917: cette nuit encore alerte par les gaz.


    29 Juillet 1917: dimanche, il pleut.


    30 Juillet 1917: il pleut encore.


     2 Aout 1917: Le soir aux tranchées; la Compagnie est chargée du transport en premi-

    ère ligne, de matériaux divers: gravier, ciment, piquet, etc. A 22H. nous nous trouvons

  • July 1, 2017 14:54:24 François Aubrée

    8 Juillet 1917: Mème travail que hier, mais nous devons faire 14 masques par atelie

    lier. les hommes y mettent des bouchées doubles. A 20H1/2 une formidable cannona-

    de se déclanche. A 20H1/2 nous avons terminé, chaque équipe se rend directement

    au cantonnement. Warichet et moi nous allons reprendre nos bicyclettes laissées a

    poste de secours route Oude Cappelle. Uode Barreel. sous la garde du cycliste Verm-

     wert  et de Barbier. En machine et nous partons volle gaz, les obus tombent près de

    la route, la bordent pour ainsi dire, à la recherche des batteries amies qui tirent

    sans discontinuer. Au sortir de cet enfer. Au sortir de cet enfer. Je ne vois plus

    mes deux hommes. J'attends quelques minutes. La route est déserte, rien n'y bouge, i

    ce n'est la furie des obus (qui éclatent toujours) et qui rampent le long de la

    route de la route. Je saute sur ma bécanne et sous le mème feu, je remonte la route

    et retrouve mes deux lascars occupés à réparer leur bicyclettes. Je pousse un sou-

    pir de soulagement, j'avais cru les trouver en compote ou du moins blessés. Nous

    retournons et arrivons sans encombre à Oude Cappelle. Je m'alloue un bon point.


    9 Juillet 1917: A 19H1/2 20 hommes à  Grognies  et à 20H1/2 le restant. Qu'allons

    nous faire?


    10 Juillet 1917: Nous avons faits du transport, ajourd'hui départ pour la Panne,

    ou nous arrivons vers 13H. notre train ayant été l'objet du tir de l'artillerie

    ennemie. la voie a été coupée à 500 mètres derrière nous.


    18 Juillet 1917: Depuis 8 jours nous sommes donc à la Panne ou la vie est horrible-

    ment chère. 5,75Frs. par jour sans compter la boisson, le café et plus 1frs. par jour

    pour la chambre. J'ai eu une petite farce. Mon ordonnance a mis mon bassin lavabo

    en faïence sur ma chaise, devant ma table, en feuilletant un document je me suis

    assis, la porcelaine s'est brise et j'ai été complètement mouillé. J'ai du acheter

    un bassin en émail 4 Frs.. J'ai été prendre un bain de mer et j'ai bien pensé aux

    parents et soeurs. Peuvent-ils s'imaginer que je me baigne dans les eaux de la

    mer. Je démenage et de la rue digue de la mer 112. je vais habiter rue de la poste

    161. Je me souviendrai de la pension de famille Fantasin, pour 7 jours, 70Frs.80


    19 Juillet 1917: Ma nouvelle chambre est bien mieux que celle que j'ai quittée.

    J'habite chez Madame Yve J.  Legein . Il pleut.


    20 Juillet 1917: Il fait beau, je prends un bain de mer.


    21 Juillet 1917: Encore en mer, vagues furieuses, c'est amusant.


    22 Juillet 1917: Dimanche, nous déménageons. Je loge dans une ferme au milieu des

    champs le long de la route d'Alveringhem,  Polkhoven . Les hommes logent le long

    de cette route dans un baraquement 50 hommes, au dessus 50 hommes sur le sol non

    battu. Je fourni la défense antiaérienne. d'Alveringhem. 1 poste  Rabbelaer , 1 poste

    ferme  Fokkewerf , 1 poste ferme  Geeraerts  et 1 poste ferme entre  Votthem  et la

    route  Kruisabeele  sur la route Forthem Oude Cappelle. Les habitants de Forthem

    ont du partir en deux jours.


    23 Juillet 1917, Temps lourd: j'ai joué un jeu d'échec avec le major Pillet; c'est

    un magnifique joueur. Quelle tuile missing


    24 Juillet 1917 : Temps chaud, cette nuit alerte par les gaz.


    28 Juillet 1917: cette nuit encore alerte par les gaz.


    29 Juillet 1917: dimanche, il pleut.


    30 Juillet 1917: il pleut encore.


     2 Aout  1917: Le soir aux tranchées; la Compagnie est chargée du transport en premi-

    ère ligne, de matériaux divers: gravier, ciment, piquet, etc. A 22H. nous nous trouvons


  • July 1, 2017 14:53:32 François Aubrée

    8 Juillet 1917: Mème travail que hier, mais nous devons faire 14 masques par atelie

    lier. les hommes y mettent des bouchées doubles. A 20H1/2 une formidable cannona-

    de se déclanche. A 20H1/2 nous avons terminé, chaque équipe se rend directement

    au cantonnement. Warichet et moi nous allons reprendre nos bicyclettes laissées a

    poste de secours route Oude Cappelle. Uode Barreel. sous la garde du cycliste Verm-

     wert  et de Barbier. En machine et nous partons volle gaz, les obus tombent près de

    la route, la bordent pour ainsi dire, à la recherche des batteries amies qui tirent

    sans discontinuer. Au sortir de cet enfer. Au sortir de cet enfer. Je ne vois plus

    mes deux hommes. J'attends quelques minutes. La route est déserte, rien n'y bouge, i

    ce n'est la furie des obus (qui éclatent toujours) et qui rampent le long de la

    route de la route. Je saute sur ma bécanne et sous le mème feu, je remonte la route

    et retrouve mes deux lascars occupés à réparer leur bicyclettes. Je pousse un sou-

    pir de soulagement, j'avais cru les trouver en compote ou du moins blessés. Nous

    retournons et arrivons sans encombre à Oude Cappelle. Je m'alloue un bon point.


    9 Juillet 1917: A 19H1/2 20 hommes à  Grognies  et à 20H1/2 le restant. Qu'allons

    nous faire?


    10 Juillet 1917: Nous avons faits du transport, ajourd'hui départ pour la Panne,

    ou nous arrivons vers 13H. notre train ayant été l'objet du tir de l'artillerie

    ennemie. la voie a été coupée à 500 mètres derrière nous.


    18 Juillet 1917: Depuis 8 jours nous sommes donc à la Panne ou la vie est horrible-

    ment chère. 5,75Frs. par jour sans compter la boisson, le café et plus 1frs. par jour

    pour la chambre. J'ai eu une petite farce. Mon ordonnance a mis mon bassin lavabo

    en faïence sur ma chaise, devant ma table, en feuilletant un document je me suis

    assis, la porcelaine s'est brise et j'ai été complètement mouillé. J'ai du acheter

    un bassin en émail 4 Frs.. J'ai été prendre un bain de mer et j'ai bien pensé aux

    parents et soeurs. Peuvent-ils s'imaginer que je me baigne dans les eaux de la

    mer. Je démenage et de la rue digue de la mer 112. je vais habiter rue de la poste

    161. Je me souviendrai de la pension de famille Fantasin, pour 7 jours, 70Frs.80


    19 Juillet 1917: Ma nouvelle chambre est bien mieux que celle que j'ai quittée.

    J'habite chez Madame Yve J.  Legein . Il pleut.


    20 Juillet 1917: Il fait beau, je prends un bain de mer.


    21 Juillet 1917: Encore en mer, vagues furieuses, c'est amusant.


    22 Juillet 1917: Dimanche, nous déménageons. Je loge dans une ferme au milieu des

    champs le long de la route d'Alveringhem,  Polkhoven . Les hommes logent le long

    de cette route dans un baraquement 50 hommes, au dessus 50 hommes sur le sol non

    battu. Je fourni la défense antiaérienne. d'Alveringhem. 1 poste  Rabbelaer , 1 poste

    ferme  Fokkewerf , 1 poste ferme  Geeraerts  et 1 poste ferme entre  Votthem  et la

    route  Kruisabeele  sur la route Forthem Oude Cappelle. Les habitants de Forthem

    ont du partir en deux jours.


    23 Juillet 1917, Temps lourd: j'ai joué un jeu d'échec avec le major Pillet; c'est

    un magnifique joueur. Quelle tuile missing


    24 Juillet 1917 : Temps chaud, cette nuit alerte par les gaz.


    28 Juillet 1917: cette nuit encore alerte par les gaz.


    29 Juillet: dimanche, il pleut.


    30 Juillet 1917: il pleut encore.


     2 Aout  1917: Le soir aux tranchées; la Compagnie est chargée du transport en premi-

    ère ligne, de matériaux divers: gravier, ciment, piquet, etc. A 22H. nous nous trouvons


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    Westfront vertrooken depot st Bernard Hemiksem

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  • Story location Westfront vertrooken depot st Bernard Hemiksem
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ID
5943 / 67899
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Coppens Mieke
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


July 8, 1917 – August 2, 1917
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