Zeitgenössische Berichte zu Luxemburg im Krieg, item 22
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LE GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG DEVANT L'INVASION.
__________________________________________
( Information du 15 avril 1915 )
Comme les hordes du Landsturm continuent d'occuper le Luxembourg,
il est trop tôt pour instruire le procès du gouvernement grand-ducal.
L'éloge provoquerait des répresailles: le blâme serait cruel et peu
charitable, puisque l'intéressé est condamné au silence. Il convient
c'écarter dès à présent, sur la foi des documents officiels français,
belges et luxembourgeois, certaines légendes qui ont trouvé des créduls
Le renom d'héroisme que des personnes bien intantionnées, mais
mal renseignées, ont voulu faire au malheureux petit pays n'est pas f
fondé. Il ne peut exister aucun rapprochement entre les Luxembourgeois
qui n'ont pas repoussé et ne pouvaieut pas repousser l'envahisseur et
les glorieux soldats belges qui cimentent des leur sang genereux les f
fondations de leur grandeur future. Qu'auraient pu faire les 130 volontaires
et la compagnie de gendarmes luxembourgeois contre les millions
de reitres? Le Luxembourg est-il coupable parce qu'il n'avait p
pas une armée capable de resister? Il compte 260.000 habitants répartis
sur une superficie de 2.586 kilomètres carr´s : la superficie moyenne
d'un departement français est de 6.000 kilomètres carrés. Le traite
du 11 mars 1867, charte des sa neutralité, l'a désarmé : son unique
forteresse dut être détruite et le roi grand-duc fur autorisé à
entretenir dans sa capitale "le nombre de troupes nécessaires pour y
veiller au maintien du bon ordre".
.......................
Peut- on reprocher au Luxembourg soit d'avoir attiré l'invasion,
soit de lavoir trop enévolement tolérée?
L'Allemagne invoqua deux raisons pour justifier son attentat :
la nécessité de protéger le réseau ferré Guillaume-Luxembourg qu'elle
exploitait et le besoin de résister à l'invasion française.
En fait, la Direction imperiale de Strassbourg, émanation directe
de l'Empire, exploité environ la moitie du rèseau luxembourgeois. D'aucuns
ont reproché au Luxembourg cet abandon peu conforme au devoir de
neutralité. Ils oublient que cette renonciation douloureuse a été imposé
au petit pays par le traite de Francfort ( art. I additionnel, parag.
9). Plaignons les victimes de Sedan qui atendent depuis 44 ans la
victoire du Droit. Le gouvernement allemand eutj l'audace de notifier
officiellement ce prétexte mensonger au quai d'Orsay. ( Livre jaune n° 183 )
Les autorités militaires allemandes pretexterent, en outre, une
violation préalable du territoire grand-ducal par les troupes françaises
et l'excursion de 650 cyclistas français a Luxembourg.
"Les mesures militaires, télégraphia le 2 août 1914, M. con Jagow,
"sont, à notre grand regret, devenues inévitablés parce que nous avons
"des novelles certaines d'après lesquelles des forces françaises sont
"en marche sur Luxembourg."
Dans une proclamation lancée par le général commandant le 8ème
corps d'armée allemand et imprimée, certainement avant le fin juillet,
à Coblence, se trouve cette affirmation :
"La France ayant violé la neutralité du Luxembourg, a commencé les
hostilités - contre les troupes allemandes. En vue de cette nécessité urgente,
Sa Majesté a ordonné aux troupes allemandes - en première ligne
du 8ème corps d'armée - d'entrer dans le Luxembourg."
Parlant, à la séance de la chambre des Deputes du 3 août - au le -
demain de l'occupation - " devant son pays et devant l'Europe ", le pr
premier ministre luxembourgeois déclara :
" Les deux faits sur lesquels l'occupation est basée et dont parle
" la proclamation, qui est signée par un general, sont faux."
Dès le 2 août , il avait télégraphie à la Wilhelmstrasse :
"Cela repose sur une erreur. Il ne se trouve en territoire luxembourgeous
"aucun militaire français et acun indice ne permet de redouter
"und violation de la neutralité par la France. Au contraire,
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LE GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG DEVANT L'INVASION.
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( Information du 15 avril 1915 )
Comme les hordes du Landsturm continuent d'occuper le Luxembourg,
il est trop tôt pour instruire le procès du gouvernement grand-ducal.
L'éloge provoquerait des répresailles: le blâme serait cruel et peu
charitable, puisque l'intéressé est condamné au silence. Il convient
c'écarter dès à présent, sur la foi des documents officiels français,
belges et luxembourgeois, certaines légendes qui ont trouvé des créduls
Le renom d'héroisme que des personnes bien intantionnées, mais
mal renseignées, ont voulu faire au malheureux petit pays n'est pas f
fondé. Il ne peut exister aucun rapprochement entre les Luxembourgeois
qui n'ont pas repoussé et ne pouvaieut pas repousser l'envahisseur et
les glorieux soldats belges qui cimentent des leur sang genereux les f
fondations de leur grandeur future. Qu'auraient pu faire les 130 volontaires
et la compagnie de gendarmes luxembourgeois contre les millions
de reitres? Le Luxembourg est-il coupable parce qu'il n'avait p
pas une armée capable de resister? Il compte 260.000 habitants répartis
sur une superficie de 2.586 kilomètres carr´s : la superficie moyenne
d'un departement français est de 6.000 kilomètres carrés. Le traite
du 11 mars 1867, charte des sa neutralité, l'a désarmé : son unique
forteresse dut être détruite et le roi grand-duc fur autorisé à
entretenir dans sa capitale "le nombre de troupes nécessaires pour y
veiller au maintien du bon ordre".
.......................
Peut- on reprocher au Luxembourg soit d'avoir attiré l'invasion,
soit de lavoir trop enévolement tolérée?
L'Allemagne invoqua deux raisons pour justifier son attentat :
la nécessité de protéger le réseau ferré Guillaume-Luxembourg qu'elle
exploitait et le besoin de résister à l'invasion française.
En fait, la Direction imperiale de Strassbourg, émanation directe
de l'Empire, exploité environ la moitie du rèseau luxembourgeois. D'aucuns
ont reproché au Luxembourg cet abandon peu conforme au devoir de
neutralité. Ils oublient que cette renonciation douloureuse a été imposé
au petit pays par le traite de Francfort ( art. I additionnel, parag.
9). Plaignons les victimes de Sedan qui atendent depuis 44 ans la
victoire du Droit. Le gouvernement allemand eutj l'audace de notifier
officiellement ce prétexte mensonger au quai d'Orsay. ( Livre jaune n° 183 )
Les autorités militaires allemandes pretexterent, en outre, une
violation préalable du territoire grand-ducal par les troupes françaises
et l'excursion de 650 cyclistas français a Luxembourg.
"Les mesures militaires, télégraphia le 2 août 1914, M. con Jagow,
"sont, à notre grand regret, devenues inévitablés parce que nous avons
"des novelles certaines d'après lesquelles des forces françaises sont
"en marche sur Luxembourg."
Dans une proclamation lancée par le général commandant le 8ème
corps d'armée allemand et imprimée, certainement avant le fin juillet,
à Coblence, se trouve cette affirmation :
"La France ayant violé la neutralité du Luxembourg, a commencé les
hostilités - contre les troupes allemandes. En vue de cette nécessité urgente,
Sa Majesté a ordonné aux troupes allemandes - en première ligne
du 8ème corps d'armée - d'entrer dans le Luxembourg."
Parlant, à la séance de la chambre des Deputes du 3 août - au le -
demain de l'occupation - " devant son pays et devant l'Europe ", le pr
premier ministre luxembourgeois déclara :
" Les deux faits sur lesquels l'occupation est basée et dont parle
" la proclamation, qui est signée par un general, sont faux."
Dès le 2 août , il avait télégraphie à la Wilhelmstrasse :
"Cela repose sur une erreur. Il ne se trouve en territoire luxembourgeous
"aucun militaire français et acun indice ne permet de redouter
"und violation de la neutralité par la France. Au contraire,
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( Information du 15 avril 1915 )
Comme les hordes du Landsturm continuent d'occuper le Luxembourg,
il est trop tôt pour instruire le procès du gouvernement grand-ducal.
L'éloge provoquerait des répresailles: le blâme serait cruel et peu
charitable, puisque l'intéressé est condamné au silence. Il convient
c'écarter dès à présent, sur la foi des documents officiels français,
belges et luxembourgeois, certaines légendes qui ont trouvé des créduls
Le renom d'héroisme que des personnes bien intantionnées, mais
mal renseignées, ont voulu faire au malheureux petit pays n'est pas f
fondé. Il ne peut exister aucun rapprochement entre les Luxembourgeois
qui n'ont pas repoussé et ne pouvaieut pas repousser l'envahisseur et
les glorieux soldats belges qui cimentent des leur sang genereux les f
fondations de leur grandeur future. Qu'auraient pu faire les 130 volontaires
et la compagnie de gendarmes luxembourgeois contre les millions
de reitres? Le Luxembourg est-il coupable parce qu'il n'avait p
pas une armée capable de resister? Il compte 260.000 habitants répartis
sur une superficie de 2.586 kilomètres carr´s : la superficie moyenne
d'un departement français est de 6.000 kilomètres carrés. Le traite
du 11 mars 1867, charte des sa neutralité, l'a désarmé : son unique
forteresse dut être détruite et le roi grand-duc fur autorisé à
entretenir dans sa capitale "le nombre de troupes nécessaires pour y
veiller au maintien du bon ordre".
.......................
Peut- on reprocher au Luxembourg soit d'avoir attiré l'invasion,
soit de lavoir trop enévolement tolérée?
L'Allemagne invoqua deux raisons pour justifier son attentat :
la nécessité de protéger le réseau ferré Guillaume-Luxembourg qu'elle
exploitait et le besoin de résister à l'invasion française.
En fait, la Direction imperiale de Strassbourg, émanation directe
de l'Empire, exploité environ la moitie du rèseau luxembourgeois. D'aucuns
ont reproché au Luxembourg cet abandon peu conforme au devoir de
neutralité. Ils oublient que cette renonciation douloureuse a été imposé
au petit pays par le traite de Francfort ( art. I additionnel, parag.
9). Plaignons les victimes de Sedan qui atendent depuis 44 ans la
victoire du Droit. Le gouvernement allemand eutj l'audace de notifier
officiellement ce prétexte mensonger au quai d'Orsay. ( Livre jaune n° 183 )
Les autorités militaires allemandes pretexterent, en outre, une
violation préalable du territoire grand-ducal par les troupes françaises
et l'excursion de 650 cyclistas français a Luxembourg.
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Luxemburg
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- 3055 / 40764
- Contributor
- Aloyse Schartz
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