Zeitgenössische Berichte zu Luxemburg im Krieg, item 21
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toute les classes de la population ont apportés aux provinces
belges et françaises dévastées, et il faut reconnaître que
sous ce rapport aussi le Grand-duché a su comprendre son devoir
et l'a accompli sans défaillance.
La C.R. luxembourgeoise s'est constituée dès les premiers
jours de l'invasion allemande, au commencement du mois
d'août, en se basant sur les principes de la convention de
Gèneve et en s'affiliant à celle-ci. la Grande-duchesse en a
accepté le patronage, tandis que le comité d'honneur comprenait
toutes les autorités du pays, en tête la Chambre des députés.
La société elle même, par son acte constitutif a, à sa
tête, un comité central qui la représente et qui comprend
diff´rentes sommités du pays. La C.R. luxembourgeoise s'est
continuellement évertuée à traiter et à soigner les blessés
de tous les belligérants avec impartialité et avec une égale
bienveillance, fidèle en cela à l'art. 1 de son acte constitutif
qui dit que : la société a pour mission de cocourir
par tous les moyens qui sont en son pouvoir, à l'enlèvement,
au transport, au traitement et à la subistance des malades
et des blessés des armées, sans distinction de nationalité.
La list des blessés, jusqu'au 1. novembre 1914, se monte
à 2106 blessés, dont 1914 Allemands et 435 Français, et
comporte de ce chef 35000 journées de malades pour les trois
premiers mois. La C.R. luxembourgeoise a donné tous ses soins
ainsi que la pension complète gratuitement. Les hôpitaux qui
étaient mis à sa disposition ont été défrayés au moyen de capitaux
qui, dès le premier jour. ont afflué sans qu'il y eût
eu besoin de faire appel au public, grâce à la générosité de
grands et petits. Tout le corps médical luxembourgeois a fourni
gratuitement ses services et la C.R. n'a eu qu'à se louer
du dévouement de ses membres.
Grâce à ses automobiles, elle a, tant que la circulation
au-delà des frontières du Grand-duché lui a été permise par
les autorités militaires allemandes, fourni gratuitement du
nécessaire nombre d'ambulances de campagne tant allemandes
que françaises sur les territoires belges et français. Depuis
l'autorité militaire allemande a interdit la circulation de
la C.R. luxembourgeoise en dehors des frontières du pays,
quoi qu'elle soit affiliée à la Convention de Genève et reconnue
par cell-ci et par les bellingérants. Elle continuera
néanmoins son oeuvre jusqu'à fin des hostilités. Heureusement
que les innobrables dons des particuliers de toute les régions
du pays ont afflué pour soulager les maheureuses populations
des localitées avoisinantes de France et de Belgique
occupées par les troupes allemandes. un comité spécial de secours
aux victimes de la guerre, à défaut de la C.R. s'occupera
dorénavant de canaliser les bonnes volontées innombrables
qui se sont fait jour por arriver à répartir équitablement les
dons. Il est à espérer que l'autorité militaire allemande lui
laissera un champ d'action plus vaste qu'elle ne l'a fait
pour la C.R.
Sous tous les rapports le Grand-duché est ainsi resté
dans son rôle; au point de vue international, il a respecté
les traités et a été fidèls à ses engagements en accomplissait
ses obligations au point de vue humanitaire; témoin de toutes
les horreurs, des crimes, des atrocités de cette guelle, il a
essayé de soulager les maux par tous les moyens geont il pouvait
disposer souvent malgré les entraves à son action qu'y
a apportées intentinnelement son geôlier.
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toute les classes de la population ont apportés aux provinces
belges et françaises dévastées, et il faut reconnaître que
sous ce rapport aussi le Grand-duché a su comprendre con devoir
et l'a accompli sans défaillance.
La C.R. luxembourgeoise s'est constituée dès les premiers
jours de l'invasion allemande, au commencement du mois
d'août, en se basant sur les principes de la convention de
Gèneve et en s'affiliant à celle-ci. la Grande-duchesse en a
accepté le patronage, tandis que le comité d'honneur comprenait
toutes les autorités du pays, en tête la Chambre des députés.
La société elle même, par son acte constitutif a, à sa
tête, un comité central qui la représente et qui comprend
diff´rentes sommités du pays. La C.R. luxembourgeoise s'est
continuellement évertuée à traiter et à soigner les blessés
de tous les belligérants avec impartialité et avec une égale
bienveillance, fidèle en cela à l'art. 1 de son acte constitutif
qui dit que : la société a pour mission de cocourir
par tous les moyens qui sont en son pouvoir, à l'enlèvement,
au transport, au traitement et à la subistance des malades
et des blessés des armées, sans distinction de nationalité.
La list des blessés, jusqu'au 1. novembre 1914, se monte
à 2106 blessés, dont 1914 Allemands et 435 Français, et
comporte de ce chef 35000 journées de malades pour les trois
premiers mois. La C.R. luxembourgeoise a donné tous ses soins
ainsi que la pension complète gratuitement. Les hôpitaux qui
étaient mis à sa disposition ont été défrayés au moyen de capitaux
qui, dès le premier jour. ont afflué sans qu'il y eût
eu besoin de faire appel au public, grâce à la générosité de
grands et petits. Tout le corps médical luxembourgeois a fourni
gratuitement ses services et la C.R. n'a eu qu'à se louer
du dévouement de ses membres.
Grâce à ses automobiles, ell a, tant que la curculation
au-delà des frontières du Grand-duché lui a été permise par
les autorités militaires allemandes, fourni gratuitement du
nécessaire nombre d'ambulances de campagne tanque frant allemandes
que françaises sur les territoires belges et français. Depuis
l'autorité militaire allemande a interdit la circulation de
la C.R. luxembourgeoise en dehors des frontières du pays,
quoi qu'elle soit affiliée à la Convention de Genève et reconnue
par cell-ci et par les bellingérants. Elle continuera
néanmoins son oeuvre jusqu'à fin des hostilités. Heureusement
que les innobrables dons des particuliers de toute les régions
du pays ont afflué pour soulager les maheureuses populations
des localitées avoisinantes de France et de Belgique
occupées par les troupes allemandes. un comité spécial de secours
aux victimes de la guerre, à défaut de la C.R. s'occupera
dorénavant de canaliser les bonnes volontées innombrables
qui se sont fait jour por arriver à répartir équitablement les
dons. Il est à espérer que l'autorité militaire allemande lui
laissera un champ d'action plus vast qu'elle ne l'a fait
pour la C.R.
Sous tous les rapports le Grand-duché est ainsi resté
dans son rôle; au point de vue international, il a respecté
les traités et a été fidèls à ses engagements en accomplissait
ses obligations au point de vue humanitaire; témoin de toutes
les horreurs, des crimes, des atrocités de cette guelle, il a
essayé de soulager les maux par tous les moyens geont il pouvait
disposer souvent malgré les entraves à son action qu'y
a apportées intentinnelement son geôlier.
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toute les classes de la population ont apportés aux provinces
belges et françaises dévastées, et il faut reconnaître que
sous ce rapport aussi le Grand-duché a su comprendre con devoir
et l'a accompli sans défaillance.
La C.R. luxembourgeoise s'est constituée dès les premiers
jours de l'invasion allemande, au commencement du mois
d'août, en se basant sur les principes de la convention de
Gèneve et en s'affiliant à celle-ci. la Grande-duchesse en a
accepté le patronage, tandis que le comité d'honneur comprenait
toutes les autorités du pays, en tête la Chambre des députés.
La société elle même, par son acte constitutif a, à sa
tête, un comité central qui la représente et qui comprend
diff´rentes sommités du pays. La C.R. luxembourgeoise s'est
continuellement évertuée à traiter et à soigner les blessés
de tous les belligérants avec impartialité et avec une égale
bienveillance, fidèle en cela à l'art. 1 de son acte constitutif
qui dit que : la société a pour mission de cocourir
par tous les moyens qui sont en son pouvoir, à l'enlèvement,
au transport, au traitement et à la subistance des malades
et des blessés des armées, sans distinction de nationalité.
La list des blessés, jusqu'au 1. novembre 1914, se monte
à 2106 blessés, dont 1914 Allemands et 435 Français, et
comporte de ce chef 35000 journées de malades pour les trois
premiers mois. La C.R. luxembourgeoise a donné tous ses soins
ainsi que la pension complète gratuitement. Les hôpitaux qui
étaient mis à sa disposition ont été défrayés au moyen de capitaux
qui, dès le premier jour. ont afflué sans qu'il y eût
eu besoin de faire appel au public, grâce à la générosité de
grands et petits. Tout le corps médical luxembourgeois a fourni
gratuitement ses services et la C.R. n'a eu qu'à se louer
du dévouement de ses membres.
Grâce à ses automobiles, ell a, tant que la curculation
au-delà des frontières du Grand-duché lui a été permise par
les autorités militaires allemandes, fourni gratuitement du
nécessaire nombre d'ambulances de campagne tanque frant allemandes
que françaises sur les territoires belges et français. Depuis
l'autorité militaire allemande a interdit la circulation de
la C.R. luxembourgeoise en dehors des frontières du pays,
quoi qu'elle soit affiliée à la Convention de Genève et reconnue
par cell-ci et par les bellingérants. Elle continuera
néanmoins son oeuvre jusqu'à fin des hostilités. Heureusement
que les innobrables dons des particuliers de toute les régions
du pays ont afflué pour soulager les maheureuses populations
des localitées avoisinantes de France et de Belgique
occupées par les troupes allemandes. un comité spécial de secours
aux victimes de la guerre, à défaut de la C.R. s'occupera
dorénavant de canaliser les bonnes volontées innombrables
qui se sont fait jour por arriver à répartir équitablement les
dons. Il est à espérer que l'autorité militaire allemande lui
laissera un champ d'action plus vast qu'elle ne l'a fait
pour la C.R.
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belges et françaises dévastées, et il faut reconnaître que
sous ce rapport aussi le Grand-duché a su comprendre con devoir
et l'a accompli sans défaillance.
La C.R. luxembourgeoise s'est constituée dès les premiers
jours de l'invasion allemande, au commencement du mois
d'août, en se basant sur les principes de la convention de
Gèneve et en s'affiliant à celle-ci. la Grande-duchesse en a
accepté le patronage, tandis que le comité d'honneur comprenait
toutes les autorités du pays, en tête la Chambre des députés.
La société elle même, par son acte constitutif a, à sa
tête, un comité central qui la représente et qui comprend
diff´rentes sommités du pays. La C.R. luxembourgeoise s'est
continuellement évertuée à traiter et à soigner les blessés
de tous les belligérants avec impartialité et avec une égale
bienveillance, fidèle en cela à l'art. 1 de son acte constitutif
qui
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Description
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Luxemburg
Location(s)
Story location Luxemburg
- ID
- 3055 / 40762
- Contributor
- Aloyse Schartz
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