Zeitgenössische Berichte zu Luxemburg im Krieg, item 20
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contre l'autre dans les armés allemande, française et belge)
entretenaient des rapports continus et intimes entre le Grand
duché et ses trois voisins.
Si les intérêts économiques penchaient du côté de l'Allemagne,
les sympahies, pour ne pas parler de celles pour
les Belges que les grand-ducaux ont toujours considérés comme
des frères, étaient partagées entre la France et l'Allemagne.
Hélas, depuis le mois d'août, celles pour l'Allemagne ont disparu
sans exception et pour cause. Sans, cependant, que la
population, un seul instant, se soit départie de sa correction
et de son calme, la qualité primordiale du Luxembourgeois
étant le bon sens. Beaucoup d'entre eux admiraient la grande
Allemagne pour les raisons exprimées si clairement par Charles-W.
Eliot, ancien président de l'Université de Harward,
dans le Journal de Genève du 12 novembre 1914; comme déjà dit
des relations industrielles et de famille entretenaient des
rapports suivis avex l'Allemagne, mais quel serait le sentiment
des Suisses vi-à-vis de l'envahissuer dans les mêmes
circonstances ! L'Allemagne a payé les réquisitions faites
par les troupes, réglé le tort matériel, mais est-ce tout ?
Il reste le tort moral et la patrie encore toujours occupée
est foulée par la sodatesque étrangère.
Au moment de l'invasion allemande, la souveraine et le
ministre d'Etat ont fait les protestations nécessaires, tant
auprès des commandante des troupes envahissanates que par des
dépêches officielles auprès des ouissances signataires du
traité de Longres. La Chambre luxembourgeoise, dans sa séance
du 3 août 1914, par un ordre du jour voté à lunanimité, a approuvé
la conduite du Gouvernement après que le ministre d'Etat
eût fait l'historique de ce qui s'était passé du 31 juillet
au 3 août, et lu le rapport sur les démarches et protestations
faites par lui.
Il ressort de plus sans l'ombre d'une équivoque du discours
du ministre d'Etat, qui constitue une pièce faisant foi
pour l'avenir, que pas un soldat français n'avait mis les
pieds sur le territoire grand-ducal et que la violation par
l'Allemagne avait eu lieu sans la moindre provocation de qui
que ce fût. Tous les bruits qui avaient couru en Allemagne,
avec ou sans intention, et sous a rapport on ne sait pas encore
où s'arrêtent en Allemagne les responsabilités, ont été prouvés
inventés ou faux.
Malgré cela le pays est reté occupé depuis. S'il n'y a
pas eu d'incidents sanglants à déplorer, quoique une série
de Luxembourgeois, dont un député, auient été arrêtés et conduits
en Allemagne pour être relâchés aprés un emprisonnement
plus moins long, c'est grâce à la correction d'attitude
et au calme des populations, malgré toutes les prvocations.
Depuis la souveraine, dans son discours du trône prononcé
lors de l'ouverture de la Chambre des députés, le mardi 10
novembre, a renouvelé ses protestations contre l'invasion et
l'occupation, et la Chambre d'accord avec la totalité du pays
oubliant toute lutte de parties, a unanimement dans sa réponse
consacré l'accord entre la souveraine, le pays et ses représentants.
Le discours du trône fait également allusion à l'oeuvre
de la Croix-Rouge luxembourgeoise et aux secours généraux que
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contre l'autre dans les armés allemande, française et belge)
entretenaient des rapports continus et intimes entre le Grand
duché et ses trois visins.
Si les intérêts économiques penchaient du côté de l'Allemagne,
les sympahies, pour ne pas parler de celles pour
les Belges, que les grand-ducaux ont toujours considérés comme
des frères, étaient partagées entre la France et l'Allemagne.
Hélas, deouis le mois d aout, celles pour l'Allemagne ont disparu
sans exception et pour cause. Sans, cependant, que la
population, un seul instant, se soit départie de sa correction
et de son calme, la qualité primordiale du Luxembourgeois
étant le bon sens. Beaucoup d'entre eux admiraient la grande
Allemagne pour les raisons exprimées si clairement par Charles-W.
Eliot, ancien président de l'Université de Harward,
dans le Journal de Genève du 12 novembre 1914; comme déjà dit
des relations industrielles et de famille entretenaient des
rapports suivis avex l'Allemagne, mais quel serait le sentiment
des Suisses vi-à-vis de l'envahissuer dans les mêmes
circonstances ! L'Allemagne a payé les réquisitions faites
par les troupes, réglé le tort matériel, mais est-ce tout ?
Il reste le tort moral et la patrie encore toujours occupée
est foulée par la sodatesque étrangère.
Au moment de l'invasion allemande, la souveraine et le
ministre d'Etat ont fait les protestations nécessaires, tant
auprès des commandante des troupes envahissanates que par des
dépêches officielles auprès des ouissances signataires du
traité de Longres. La Chambre luxembourgeoise, dans sa séance
du 3 août 1914, par un ordre du jour voté à lunanimité, a approuvé
la conduite du Gouvernement après que le ministre d'Etat
eût fait l'historique de ce qui s'était passé du 31 juillet
au 3 août, et lu le rapport sur les démarches et protestations
faites par lui.
Il ressort de plus sans l'ombre d'une équivoque du discours
du ministre d'Etat, qui constitue une pièce faisant foi
pour l'avenir, que pas un soldat français n'avait mis les
pieds sur le territoire grand-ducal et que la violation par
l'Allemagne avait eu lieu sans la moindre provocation de qui
que ce fût. Tous les bruits qui avaient couru en Allemagne,
avec ou sans intention, et sous a rapport on ne sait pas encore
où s'arrêtent en Allemagne les responsabilités, ont été prouvés
inventés ou faux.
Malgré cela le pays est reté occupé depuis. S'il n'y a
pas eu d'incidents sanglants à déplorer, quoique une série
de Luxembourgeois, dont un député, auient été arrêtés et conduits
en Allemagne pour être relâchés aprés un emprisonnement
plus moins long, c'est grâce à la correction d'attitude
et au calme des populations, malgré toutes les prvocations.
Depuis la souveraine, dans son discours du trône prononcé
lors de l'ouverture de la Chambre des députés, le mardi 10
novembre, a renouvelé ses protestations contre l'invasion et
l'occupation, et la Chambre d'accord avec la totalité du üays
oubliant toute lutte de parties, a unanimement dans sa réponse
consacré l'accord entre la souveraine, le pays et ses représentants.
Le discours du trône fait également allusion à l'oeuvre
de la Croix-Rouge luxembourgeoise et aux secours généraux que
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contre l'autre dans les armés allemande, française et belge)
entretenaient des rapports continus et intimes entre le Grand
duché et ses trois visins.
Si les intérêts économiques penchaient du côté de l'Allemagne,
les sympahies, pour ne pas parler de celles pour
les Belges, que les grand-ducaux ont toujours considérés comme
des frères, étaient partagées entre la France et l'Allemagne.
Hélas, deouis le mois d aout, celles pour l'Allemagne ont disparu
sans exception et pour cause. Sans, cependant, que la
population, un seul instant, se soit départie de sa correction
et de son calme, la qualité primordiale du Luxembourgeois
étant le bon sens. Beaucoup d'entre eux admiraient la grande
Allemagne pour les raisons exprimées si clairement par Charles-W.
Eliot, ancien président de l'Université de Harward,
dans le Journal de Genève du 12 novembre 1914; comme déjà dit
des relations industrielles et de famille entretenaient des
rapports suivis avex l'Allemagne, mais quel serait le sentiment
des Suisses vi-à-vis de l'envahissuer dans les mêmes
circonstances ! L'Allemagne a payé les réquisitions faites
par les troupes, réglé le tort matériel, mais est-ce tout ?
Il reste le tort moral et la patrie encore toujours occupée
est foulée par la sodatesque étrangère.
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Luxemburg
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- Aloyse Schartz
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