Zeitgenössische Berichte zu Luxemburg im Krieg, item 6

Edit transcription:
...
Transcription saved
Enhance your transcribing experience by using full-screen mode

Transcription

You have to be logged in to transcribe. Please login or register and click the pencil-button again

n'aura pas lieu et le bal sera transféré à Berlin."

     Les jours se suivent. L'invasion continue comme le flot

de la marée montante, et, bientôt, de la plus grande ville

au plus petit hameau on ne rencontre que des casques à pointe

couverts d'une housse verte.

     Dans la capitale l'état major s'installe dans les locaux

de l'école primaire et procède à l'arrestation d'otages. Ce

sont M.M. Jubert, Président de la société française de bienfaisance:

Tony Wenger, Président de la société pour la propagation

de la langue française; Elsen, sedrétaire du bureau

de police, Alexandre, propriétaire de l'etablissement " Au

nouveau Paris "; Max Metz, avocat; François Wagner, marchand

de bicyclettes, d'autres commerçants et plusieurs journalistse

qui refusaient de faire paraître leurs journaux sans signaler

les succès français. ( Houdremont, directeur de l'école industrielle

et professeur de français ) Tous ont été transportés

à Ehrenbreitstein, près de Coblence. Ces arrestations

ont été opérées sur les indications d'un Allemands, le nommé

Weber, propriétaire de l'hotel de Cologne.

     Chez lui les officiers faisaient bombance et le drapeau

allemand flottait au balcon.

                        Mais on obus troubla la fête.

     La guerre commende. On voit partir des d´tachements. Ils

partent par groupe de 500, il ne revient que 20 ou 30 hommes.

On apporte de nombeux blessés et une croix rouge luxembourgeoise

s'organise.

     Les Français reculent: les Prussiens se plaignent d'avoir

à faire à des lâches, à des efféminés qui fuient toujour

comme des lièvres.

     Le 16 août on apprend que les Allemands assiègent Longwy

Le Kronprinz est à leur tête. L'artillerie lourde prend position

à Differdange et à Messancy et le bombardement commence.

     Peu de jours après, l'armée du Kronprinz, musque en

tête, entre à Mont-St. Martin. Tous les hommes se croyent à

Transcription saved

n'aura pas lieu et le bal sera transféré à Berlin."

     Les jours se suivent. L'invasion continue comme le flot

de la marée montante, et, bientôt, de la plus grande ville

au plus petit hameau on ne rencontre que des casques à pointe

couverts d'une housse verte.

     Dans la capitale l'état major s'installe dans les locaux

de l'école primaire et procède à l'arrestation d'otages. Ce

sont M.M. Jubert, Président de la société française de bienfaisance:

Tony Wenger, Président de la société pour la propagation

de la langue française; Elsen, sedrétaire du bureau

de police, Alexandre, propriétaire de l'etablissement " Au

nouveau Paris "; Max Metz, avocat; François Wagner, marchand

de bicyclettes, d'autres commerçants et plusieurs journalistse

qui refusaient de faire paraître leurs journaux sans signaler

les succès français. ( Houdremont, directeur de l'école industrielle

et professeur de français ) Tous ont été transportés

à Ehrenbreitstein, près de Coblence. Ces arrestations

ont été opérées sur les indications d'un Allemands, le nommé

Weber, propriétaire de l'hotel de Cologne.

     Chez lui les officiers faisaient bombance et le drapeau

allemand flottait au balcon.

                        Mais on obus troubla la fête.

     La guerre commende. On voit partir des d´tachements. Ils

partent par groupe de 500, il ne revient que 20 ou 30 hommes.

On apporte de nombeux blessés et une croix rouge luxembourgeoise

s'organise.

     Les Français reculent: les Prussiens se plaignent d'avoir

à faire à des lâches, à des efféminés qui fuient toujour

comme des lièvres.

     Le 16 août on apprend que les Allemands assiègent Longwy

Le Kronprinz est à leur tête. L'artillerie lourde prend position

à Differdange et à Messancy et le bombardement commence.

     Peu de jours après, l'armée du Kronprinz, musque en

tête, entre à Mont-St. Martin. Tous les hommes se croyent à


Transcription history
  • November 19, 2017 19:56:02 Gabriele Kister-Schuler

    n'aura pas lieu et le bal sera transféré à Berlin."

         Les jours se suivent. L'invasion continue comme le flot

    de la marée montante, et, bientôt, de la plus grande ville

    au plus petit hameau on ne rencontre que des casques à pointe

    couverts d'une housse verte.

         Dans la capitale l'état major s'installe dans les locaux

    de l'école primaire et procède à l'arrestation d'otages. Ce

    sont M.M. Jubert, Président de la société française de bienfaisance:

    Tony Wenger, Président de la société pour la propagation

    de la langue française; Elsen, sedrétaire du bureau

    de police, Alexandre, propriétaire de l'etablissement " Au

    nouveau Paris "; Max Metz, avocat; François Wagner, marchand

    de bicyclettes, d'autres commerçants et plusieurs journalistse

    qui refusaient de faire paraître leurs journaux sans signaler

    les succès français. ( Houdremont, directeur de l'école industrielle

    et professeur de français ) Tous ont été transportés

    à Ehrenbreitstein, près de Coblence. Ces arrestations

    ont été opérées sur les indications d'un Allemands, le nommé

    Weber, propriétaire de l'hotel de Cologne.

         Chez lui les officiers faisaient bombance et le drapeau

    allemand flottait au balcon.

                            Mais on obus troubla la fête.

         La guerre commende. On voit partir des d´tachements. Ils

    partent par groupe de 500, il ne revient que 20 ou 30 hommes.

    On apporte de nombeux blessés et une croix rouge luxembourgeoise

    s'organise.

         Les Français reculent: les Prussiens se plaignent d'avoir

    à faire à des lâches, à des efféminés qui fuient toujour

    comme des lièvres.

         Le 16 août on apprend que les Allemands assiègent Longwy

    Le Kronprinz est à leur tête. L'artillerie lourde prend position

    à Differdange et à Messancy et le bombardement commence.

         Peu de jours après, l'armée du Kronprinz, musque en

    tête, entre à Mont-St. Martin. Tous les hommes se croyent à

  • November 19, 2017 19:52:57 Gabriele Kister-Schuler

    n'aura pas lieu et le bal sera transféré à Berlin."

         Les jours se suivent. L'invasion continue comme le flot

    de la marée montante, et, bientôt, de la plus grande ville

    au plus petit hameau on ne rencontre que des casques à pointe

    couverts d'une housse verte.

         Dans la capitale l'état major s'installe dans les locaux

    de l'école primaire et procède à l'arrestation d'otages. Ce

    sont M.M. Jubert, Président de la société française de bienfaisance:

    Tony Wenger, Président de la société pour la propagation

    de la langue française; Elsen, sedrétaire du bureau

    de police, Alexandre, propriétaire de l'etablissement " Au

    nouveau Paris "; Max Metz, avocat; François Wagner, marchand

    de bicyclettes, d'autres commerçants et plusieurs journalistse

    qui refusaient de faire paraître leurs journaux sans signaler

    les succès français. ( Houdremont, directeur de l'école industrielle

    et professeur de français ) Tous ont été transportés

    à Ehrenbreitstein, près de Coblence. Ces arrestations

    ont été opérées sur les indications d'un Allemands, le nommé

    Weber, propriétaire de l'hotel de Cologne.

         Chez lui les officiers faisaient bombance et le drapeau

    allemand flottait au balcon.

                            Mais on obus troubla la fête.

         La guerre commende. On voit partir des d´tachements. Ils

    partent par groupe de 500, il ne revient que 20 ou 30 hommes.

    On apporte de nombeux blessés et une croix rouge luxembourgeoise

    s'organise.

         Les Français reculent: les Prussiens se plaignent d'avoir

    à faire à des lâches, à des efféminés qui fuient toujour

    comme des lièvres.








    même  û î ç ô â


  • November 19, 2017 19:52:32 Gabriele Kister-Schuler

    n'aura pas lieu et le bal sera transféré à Berlin."

         Les jours se suivent. L'invasion continue comme le flot

    de la marée montante, et, bientôt, de la plus grande ville

    au plus petit hameau on ne rencontre que des casques à pointe

    couverts d'une housse verte.

         Dans la capitale l'état major s'installe dans les locaux

    de l'école primaire et procède à l'arrestation d'otages. Ce

    sont M.M. Jubert, Président de la société française de bienfaisance:

    Tony Wenger, Président de la société pour la propagation

    de la langue française; Elsen, sedrétaire du bureau

    de police, Alexandre, propriétaire de l'etablissement " Au

    nouveau Paris "; Max Metz, avocat; François Wagner, marchand

    de bicyclettes, d'autres commerçants et plusieurs journalistse

    qui refusaient de faire paraître leurs journaux sans signaler

    les succès français. ( Houdremont, directeur de l'école industrielle

    et professeur de français ) Tous ont été transportés

    à Ehrenbreitstein, près de Coblence. Ces arrestations

    ont été opérées sur les indications d'un Allemands, le nommé

    Weber, propriétaire de l'hotel de Cologne.

         Chez lui les officiers faisaient bombance et le drapeau

    allemand flottait au balcon.

                            Mais on obus troubla la fête.

         La guerre commende. On voit partir des d´tachements. Ils

    partent par groupe de 500, il ne revient que 20 ou 30 hommes.

    On apporte de nombeux blessés et une croix rouge luxembourgeoise

    s'organise.

         Les Français reculent: les Prussiens se plaignent d'avoir

    à faire à des laches, à des efféminés qui fuient toujour

    comme des lièvres.








    même  û î ç ô


  • November 19, 2017 19:44:34 Gabriele Kister-Schuler

    n'aura pas lieu et le bal sera transféré à Berlin."

         Les jours se suivent. L'invasion continue comme le flot

    de la marée montante, et, bientôt, de la plus grande ville

    au plus petit hameau on ne rencontre que des casques à pointe

    couverts d'une housse verte.

         Dans la capitale l'état major s'installe dans les locaux

    de l'école primaire et procède à l'arrestation d'otages. Ce

    sont M.M. Jubert, Président de la société française de bienfaisance:

    Tony Wenger, Président de la société pour la propagation

    de la langue française; Elsen, sedrétaire du bureau

    de police, Alexandre, propriétaire de l'etablissement " Au

    nouveau Paris "; Max Metz, avocat; François Wagner, marchand

    de bicyclettes, d'autres commerçants et plusieurs journalistse

    qui refusaient de faire paraître leurs journaux sans signaler

    les succès franç







    même  û î ç ô


  • November 19, 2017 19:08:04 Gabriele Kister-Schuler

    n'aura pas lieu et le bal sera transféré à Berlin."

         Les jours se suivent. L'invasion continue comme le flot

    de la marée montante, et, bientôt, de la plus grande ville

    au plus petit hameau on ne rencontre que des casques à pointe

    couverts d'une housse verte.

         Dans la capitale l'état major s'installe dans les locaux

    de l'école primaire et procède à l'arrestation d'otages. Ce

    sont M.M. Jubert, Président de la société française de bienfaisance:

    Tony Wenger, Président de la société pour la propagation

    de la langue française; Elsen, sedrétaire du bureau

    de police, Alexandre, propriétaire de l'etablissement







    même  û î ç ô


Description

Save description
  • 49.6567443||6.033516500000019||

    Luxemburg

    ||1
Location(s)
  • Story location Luxemburg
Login and add location


ID
3055 / 40743
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Aloyse Schartz
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


Login to edit the languages

Login to edit the fronts
  • Western Front

Login to add keywords
  • Home Front

Login and add links

Notes and questions

Login to leave a note