Dagboek Kapitein Jean Gilbert (in het Frans), item 17
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25 septembre 1917 Magnifique, magnifique journée. Reçu une carte de l'adjudant
Schotte. Le lieutenant Warichet, privé de toute permission jusqu'au premier
janvier 1918. Millésime qui rend rêveur. Nous n'en sommes pas encore là,
mais cela approche à grands pas. Quatre ans d'absence. Est ce croyable.
30 septembre 1917 Le 27 septembre 1917 Journée des plus spendides.
id Dimanche. Beau soleil. Hier soir les avions boches ont jeté des
bombes près de nos baraquements. Des éclats ont traversés des carreaux. Deux
hommes d'une compagnie voisine ont été blessés assez gravement. Ce matin le
général major Delobbe est venu voir le cantonnement. Il a exprimé sa satis-
faction. Vers 15 heures un avion belge descend en vitesse et tombe à 150
mêtres de ma ferme. L'avion est en morceaux et l'aviateur tué. Sur les ailes
on lisait "FIAT-LUX" Soit.
1 octobre 1917 Bien content. Reçu par l'entremise du premier sergent major
Philips D 248 A.B. une lettre des parents.
3 octobre 1917 Depuis hier la compagnie loge de nouveau dans les baraque-
ments d'Oeren. Les 305 français sur rails tiraient à toute volée. Elles se
trouvaient à 300 mètres de l'Wglise de Oeren. La réponse ne se fit pas atten-
dre. Notre tir commencé vers 15 heures reçu réponse vers 17 heures 30. Les
obus étaient semés autour de l'Eglise, de nos baraquements et des routes.
Cela a pris fin vers 20 heures. La cuisine de la compagnie où nous avons
notre mess, a été criblée d'éclats, un obus est tombé à 2 mêtres d'elle.
Les soirées sont froides, Je loge à Alveringhem, rue neuve 208, chez une vielle
personne, mademoiselle Justine Callewaert. Aujourd'hui le temps est couvert
Au cantonnement, pour sa bonne tenue, je reçois les félicitations du médecin
divisionnaire en visite.
4 octobre 1917 Il pleut. Un cas de dysenterie a été constaté dans la compagnie
que j'ai relevée. Ce jour nous faisons la désinfection des locaux que nous
occupons. Ma chambre est plus longue que large. Le plafond est bas. J'ai vue
sur la rue principale du village. en face une vielle auberge aux volets
verts, étale son enseigne "In de rhetorika, afspanning. Mon lit est bon. Les
draps sont molletonnés. Une porte à carreaux donne sur un palier très sombre
La cage de l'escalier ne reçoit de lumière que par les carreaux mats de ma
porte et en si petite quantité, qu'il y fait plus noir que dans le trou de
ball d'un nègre. Een ingemaakt kaske me rend service. Une table, une chaise
un base de nuit ébrêché, un porte manteaux, un crucifix et un bénitier, voila
l'inventaire. J'ai visité la tombe de Robert Maquinay. Il y a environ 20 jours
la dernière tombe portait le numéro 197, maintenant c'est le numéro 217. Un
aviateur allemand y est enterré à coté des nôtres. Lieutenant des hussards
de la garde; 14 eme escadrille d'aviation un bon Ghelins (14/9/17) Il est
16 heures 30, en velo a travers une pluie torrentielle vers Alveringhem.
5 octobre 1917 Il fait relativement beau. Reçu le claque à fond.
6 octobre 1917 Triste temps. Pluie. Il est 21 heures 45, j'écris à la lueur d'une
bougie, les mains transies de froid. La nuit dernière j'ai fait un rêve, non
plutot un cauchemar. Je logeais dans un grenier, au réveil, je voyais par la
lucarne, nos ballons captifs s'enfuire, poursuivis par les avions boches.
Plusieurs de nos saucisses étaient en feu. Entretemps notre infanterie aban-
donnait armes et bagages et se lançait dans une fuite éperdue. Un régiment
de cavalerie, avec ses chevaux, exécutait une contre attaque. Pendant que ces
actes se déroulaient, je m'éfforcais de mettre mes chaussettes. Au bout d'un
temps très long j'y parvenais. Pour mes bottines c'était la même chose. Alors
je m'aperçus que j'avais omis de revêtir mon pantalon. C'était à recommencer.
Je suais de grosses goutes. -- Le mess de la 4 et 8 eme compagnie de mitrail-
leurs est à Oeren. une partie de la baraque, dans laquelle logent 3 officiers
dans des lits de fortune, sur des sacs à paille, est affectée au réfectoire.
Le matin vers 7 heures 30 j'y arrive le premier. Deux de ces messieurs sont
au lit, le troisième se lave dans le local. La table est mise. Je déjeune.
Entretemps un autre se lève, se lave, se peigne et se brosse. Des ordonnances
circulent. Deux chiens qui y logent aussi, viennent se froler contre le visi-
teur matinal. Une des deux bêtes a des jeunes. Tout cela vit dans la même
chambre.
Description
Save description- 51.0533289||2.682731399999966||||1
Westfront vertrooken depot st Bernard Hemiksem
Location(s)
Story location Westfront vertrooken depot st Bernard Hemiksem
- ID
- 5943 / 67904
- Contributor
- Coppens Mieke
September 25, 1917 – October 6, 1917
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