Zeitgenössische Berichte zu Luxemburg im Krieg, item 36
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une nation en décadence. Ils proclament a l'univers, par leurs professeurs,
que nous sommes une nation sans héroïsme, tapis surnoisement derrière
nos comptoirs d'acajou, tandis que nous excitons d'autres races
plus braves à se faire tuer. C'est la portrait qu'on fait de nous en
Allemagne, "une nation timorée, puisillanime, confianate en sa flotte"
Je crois qu'ils commencent déja à s'aoercevoir de leur erreur. Et il
y a un demi-million de jeunes gens d'Angleterre qui ont déjà signé envers
leur roi l'engagement de passer les mers et de faire rentrer dans
la gorge de l'insulteur, dur les champs de bataille de France et d'Allemagne,
cet outrage au courage britannique. Et is nous faut un autre
demi-million. Et nous l'aurons!
Mais le pays de Galles doit continuer à faire son devoir. C'était
un beau télégramme, ce télégramme de Glamorgan que vous nous avez lu,
Monsieur le Président. J'aimerais à voir une armée galloise sur le
front. J'aimerais à voir ce que peut faire la race qui a fait race que
Normands pendant cent ans dans la lutte pour la liberté, la race qui a
aidé à gagner la bataille de Crécy, la race qui a lutté pendant une génération
sous Glendower (Héros gallois du XIV. siècle) contre le plus
grandcapitaino de l'Europe. -- J'aimerais voir cette race nous montrer
ce qu'elle sait faire dans cette lutte européenne, et elle n'y manquera
pas.
Je vous envie, jenes gens, votre jeunesse. On a éle vé la limite
d'age, mais je la dépasse, j'ai le regret de le dire, de beaucoup d'années.
Mais qu'importe! Notre tour viendra. C'est une occasion unique.
Elle ne vient qu'une fois, on plusieurs siècles, aux fils des hommes.
A beaucoup de générations le sacrifice ne vient que sous une forme triste
et décolorée. L'occasion est venue aujourd'hui pour vous, elle est venue
pour nous tous, sous la forme chaude et frémissante d'un grand mouvement
pour la liberté qui entraîne des millions d'hommes dans toute l'Europe
vers la même fin. C'est une grande guerre pour l'émancipation de l'Europe
de la tyrannie d'une caste militaire dont l'ombre s'est étendu sur deux
générations d'hommes et qui, maintenant, a plongé le monde dans un abime
de sang. Quelques-uns déjà ont donné leur vie. Ils ont donné la vie
de ceux qui leur sont chers. J'honore leur courage et que Dieu les console
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une nation en décadence. Ils proclament a l'univers, par leurs professeurs,
que nous sommes une nation sans héroïsme, tapis surnoisement derrière
nos comptoirs d'acajou, tandis que nous excitons d'autres races
plus braves à se faire tuer. C'est la portrait qu'on fait de nous en
Allemagne, "une nation timorée, puisillanime, confianate en sa flotte"
Je crois qu'ils commencent déja à s'aoercevoir de leur erreur. Et il
y a un demi-million de jeunes gens d'Angleterre qui ont déjà signé envers
leur roi l'engagement de passer les mers et de faire rentrer dans
la gorge de l'insulteur, dur les champs de bataille de France et d'Allemagne,
cet outrage au courage britannique. Et is nous faut un autre
demi-million. Et nous l'aurons!
Mais le pays de Galles doit continuer à faire son devoir. C'était
un beau télégramme, ce télégramme de Glamorgan que vous nous avez lu,
Monsieur le Président. J'aimerais à voir une armée galloise sur le
front. J'aimerais à voir ce que peut faire la race qui a fait race que
Normands pendant cent ans dans la lutte pour la liberté, la race qui a
aidé à gagner la bataille de Crécy, la race qui a lutté pendant une génération
sous Glendower (Héros gallois du XIV. siècle) contre le plus
grandcapitaino de l'Europe. -- J'aimerais voir cette race nous montrer
ce qu'elle sait faire dans cette lutte européenne, et elle n'y manquera
pas.
Je vous envie, jenes gens, votre jeunesse. On a éle vé la limite
d'age, mais je la dépasse, j'ai le regret de le dire, de beaucoup d'années.
Mais qu'importe! Notre tour viendra. C'est une occasion unique.
Elle ne vient qu'une fois, on plusieurs siècles, aux fils des hommes.
A beaucoup de générations le sacrifice ne vient que sous une forme triste
et décolorée. L'occasion est venue aujourd'hui pour vous, elle est venue
pour nous tous, sous la forme chaude et frémissante d'un grand mouvement
pour la liberté qui entraîne des millions d'hommes dans toute l'Europe
vers la même fin. C'est une grande guerre pour l'émancipation de l'Europe
de la tyrannie d'une caste militaire dont l'ombre s'est étendu sur deux
générations d'hommes et qui, maintenant, a plongé le monde dans un abime
de sang. Quelques-uns déjà ont donné leur vie. Ils ont donné la vie
de ceux qui leur sont chers. J'honore leur courage et que Dieu les con
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une nation en décadence. Ils proclament a l'univers, par leurs professeurs,
que nous sommes une nation sans héroïsme, tapis surnoisement derrière
nos comptoirs d'acajou, tandis que nous excitons d'autres races
plus braves à se faire tuer. C'est la portrait qu'on fait de nous en
Allemagne, "une nation timorée, puisillanime, confianate en sa flotte"
Je crois qu'ils commencent déja à s'aoercevoir de leur erreur. Et il
y a un demi-million de jeunes gens d'Angleterre qui ont déjà signé envers
leur roi l'engagement de passer les mers et de faire rentrer dans
la gorge de l'insulteur, dur les champs de bataille de France et d'Allemagne,
cet outrage au courage britannique. Et is nous faut un autre
demi-million. Et nous l'aurons!
Mais le pays de Galles doit continuer à faire son devoir. C'était
un beau télégramme, ce télégramme de Glamorgan que vous nous avez lu,
Monsieur le Président. J'aimerais à voir une armée galloise sur le
front. J'aimerais à voir ce que peut faire la race qui a fait race que
Normands pendant cent ans dans la lutte pour la liberté, la race qui a
aidé à gagner la bataille de Crécy, la race qui a lutté pendant une génération
sous Glendower (Héros gallois du XIV. siècle) contre le plus
grandcapitaino de l'Europe. -- J'aimerais voir cette race nous montrer
ce qu'elle sait faire dans cette lutte européenne, et elle n'y manquera
pas.
Je vous envie, jenes gens, votre jeunesse. On a éle vé la limite
d'age, mais je la dépasse, j'ai le regret de le dire, de beaucoup d'années.
Mais qu'importe! Notre tour viendra. C'est une occasion unique.
Elle ne vient qu'une fois, on plusieurs siecles, aux fils des hommes.
A beaucoup de générations le sacrifice ne vient que sous une forme triste
et décolorée. L'occasion est venue aujourd'hui pour vous, elle est venue
pour nous tous, sous la forme chaude et frémissante d'un grand mouvement
pour la liberté qui entraîne des millions d'hommes dans toute l'Europe
vers la même fin. C'est une grande guerre pour l'émancipation de l'Europe
de la tyrannie d'une caste militaire dont l'ombre s'est étendu sur deux
générations d'hommes et qui, maintenant, a plongé le monde dans un abime
de sang. Quelques-uns déjà ont donné leur vie. Ils ont donné la vie
de ceux qui leur sont chers. J'honore leur courage et que Dieu les con
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Luxemburg
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- Contributor
- Aloyse Schartz
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