FRBMTO-014 Georges PIGANIOL, officier d'administration général de santé, item 29

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peut être aussi à reunir des marmites.

 Il est évident qu'on prépare ici un grand

coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voitures.

Un corps d'armée a un front de 3 kil.

Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

ferme, et nous sommes a 8 km. de Perthes et de

Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

car chaque soir, on entend très bien les coups

de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

voix des canons.

Nous commençons à creuser les abris

souterrains pour le bombardement. C'est

fini la guerre en dentelle !

A part ça, dans notre chambrée, on

s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

aux baraques, et ce sera dans notre petit

bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

Garimond et c.ie; le maître n'étant plus là,

 ce sera charmant.

 Tout la nuit c'est un fracas de voitures

qui portent des munitions au front: et on


 page droite 

les écoute quand la canonnades

ou la pluie sur la figure nous empêche

de dormir; le jour, des cavaliers en

files immenses mènent des chevaux à

des lointains abreuvoirs, en soulevant

la poussière des champs à 50 mètres.

 Sur notre tête, Taube et biplans s'en donnent

à coeur joie, et les grosses  saucisses 

surveillent de loin l'ennemi.


   Somme Tourbe, 6 sept. 1915 21 h


Toujours dans la tourbe, joli nom poëtique.

 L'hôpital se monte peu à peu, le matériel n'arrive

pas vite; il y a néanmoins déjà 5 baraques,

et 1 tente  Bissoneau  debout - le détachement

s'étant accru de 40 fantassins le travail, il va

aller plus vite, On creuse, on creuse en

attendant le grand coup. En ce moment

pendant che les  visus  jouent au bridge .

missingmissingdans les environs.

 On entend très bien le ronflement de nos obus

s'éloignant vers les Boches; hier j'ai entendu

net et aigu le meulement d'un obus

qui est venu éclater par là



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peut être aussi à reunir des marmites.

 Il est évident qu'on prépare ici un grand

coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voitures.

Un corps d'armée a un front de 3 kil.

Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

ferme, et nous sommes a 8 km. de Perthes et de

Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

car chaque soir, on entend très bien les coups

de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

voix des canons.

Nous commençons à creuser les abris

souterrains pour le bombardement. C'est

fini la guerre en dentelle !

A part ça, dans notre chambrée, on

s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

aux baraques, et ce sera dans notre petit

bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

Garimond et c.ie; le maître n'étant plus là,

 ce sera charmant.

 Tout la nuit c'est un fracas de voitures

qui portent des munitions au front: et on


 page droite 

les écoute quand la canonnades

ou la pluie sur la figure nous empêche

de dormir; le jour, des cavaliers en

files immenses mènent des chevaux à

des lointains abreuvoirs, en soulevant

la poussière des champs à 50 mètres.

 Sur notre tête, Taube et biplans s'en donnent

à coeur joie, et les grosses  saucisses 

surveillent de loin l'ennemi.


   Somme Tourbe, 6 sept. 1915 21 h


Toujours dans la tourbe, joli nom poëtique.

 L'hôpital se monte peu à peu, le matériel n'arrive

pas vite; il y a néanmoins déjà 5 baraques,

et 1 tente  Bissoneau  debout - le détachement

s'étant accru de 40 fantassins le travail, il va

aller plus vite, On creuse, on creuse en

attendant le grand coup. En ce moment

pendant che les  visus  jouent au bridge .

missingmissingdans les environs.

 On entend très bien le ronflement de nos obus

s'éloignant vers les Boches; hier j'ai entendu

net et aigu le meulement d'un obus

qui est venu éclater par là




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  • November 16, 2017 11:11:36 Giulia Rigoni Savioli

    peut être aussi à reunir des marmites.

     Il est évident qu'on prépare ici un grand

    coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

    toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

    C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

    ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voitures.

    Un corps d'armée a un front de 3 kil.

    Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

    ferme, et nous sommes a 8 km. de Perthes et de

    Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

    car chaque soir, on entend très bien les coups

    de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

    voix des canons.

    Nous commençons à creuser les abris

    souterrains pour le bombardement. C'est

    fini la guerre en dentelle !

    A part ça, dans notre chambrée, on

    s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

    aux baraques, et ce sera dans notre petit

    bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

    Garimond et c.ie; le maître n'étant plus là,

     ce sera charmant.

     Tout la nuit c'est un fracas de voitures

    qui portent des munitions au front: et on


     page droite 

    les écoute quand la canonnades

    ou la pluie sur la figure nous empêche

    de dormir; le jour, des cavaliers en

    files immenses mènent des chevaux à

    des lointains abreuvoirs, en soulevant

    la poussière des champs à 50 mètres.

     Sur notre tête, Taube et biplans s'en donnent

    à coeur joie, et les grosses  saucisses 

    surveillent de loin l'ennemi.


       Somme Tourbe, 6 sept. 1915 21 h


    Toujours dans la tourbe, joli nom poëtique.

     L'hôpital se monte peu à peu, le matériel n'arrive

    pas vite; il y a néanmoins déjà 5 baraques,

    et 1 tente  Bissoneau  debout - le détachement

    s'étant accru de 40 fantassins le travail, il va

    aller plus vite, On creuse, on creuse en

    attendant le grand coup. En ce moment

    pendant che les  visus  jouent au bridge .

    missingmissingdans les environs.

     On entend très bien le ronflement de nos obus

    s'éloignant vers les Boches; hier j'ai entendu

    net et aigu le meulement d'un obus

    qui est venu éclater par là




  • November 16, 2017 11:05:11 Giulia Rigoni Savioli

    peut être aussi à reunir des marmites.

     Il est évident qu'on prépare ici un grand

    coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

    toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

    C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

    ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voitures.

    Un corps d'armée a un front de 3 kil.

    Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

    ferme, et nous sommes a 8 km. de Perthes et de

    Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

    car chaque soir, on entend très bien les coups

    de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

    voix des canons.

    Nous commençons à creuser les abris

    souterrains pour le bombardement. C'est

    fini la guerre en dentelle !

    A part ça, dans notre chambrée, on

    s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

    aux baraques, et ce sera dans notre petit

    bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

    Garimond et c.ie; le maître n'étant plus là,

     ce sera charmant.

     Tout la nuit c'est un fracas de voitures

    qui portent des munitions au front: et on


     page droite 

    les écoute quand la canonnades

    ou la pluie sur la figure nous empêche

    de dormir; le jour, des cavaliers en

    files immenses mènent des chevaux à

    des lointains abreuvoirs, en soulevant

    la poussière des champs à 50 mètres.

     Sur notre tête, Taube et biplans s'en donnent

    à coeur joie, et les grosses  saucisses 

    surveillent de loin l'ennemi.


       Somme Tourbe, 6 sept. 1915 21 h


    Toujours dans la tourbe, joli nom potique.

     L'hopital se monte peu à peu, le matériel n'arrive

    pas vite; il y a néanmoins déjà 5 baraques,

    et 1 tente missingdebout - le détachement

    s'étant accru de 40 fantassins le travail, il va

    aller plus vite, On creuse, on creuse en

    attendant le grand coup. En ce moment

    pendant che les jouent au bridge .

    missingmissingdans les environs.

     On entend très bien le ronflement de nos obus

    s'éloignant ver les Boches; hier j'ai entendu

    net et aigu le meulement d'un obus

    qui est venu éclater par là




  • November 16, 2017 11:01:08 Giulia Rigoni Savioli

    peut être aussi à reunir des marmites.

     Il est évident qu'on prépare ici un grand

    coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

    toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

    C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

    ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voitures.

    Un corps d'armée a un front de 3 kil.

    Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

    ferme, et nous sommes a 8 km. de Perthes et de

    Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

    car chaque soir, on entend très bien les coups

    de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

    voix des canons.

    Nous commençons à creuser les abris

    souterrains pour le bombardement. C'est

    fini la guerre en dentelle !

    A part ça, dans notre chambrée, on

    s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

    aux baraques, et ce sera dans notre petit

    bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

    Garimond et c.ie; le maître n'étant plus là,

     ce sera charmant.

     Tout la nuit c'est un fracas de voitures

    qui portent des munitions au front: et on


     page droite 

    les écoute quand la canonnades

    ou la pluie sur la figure nous empêche

    de dormir; le jour, des cavaliers en

    files immenses mènent des chevaux à

    des lointains abreuvoirs, en soulevant

    la poussière des champs à 50 mètres.

     Sur notre tête, Taube et biplans s'en donnent

    à coeur joie, et les grosses  saucisses 

    surveillent de loin l'ennemi.


       Somme Tourbe, 6 sept. 1915 21 h


    Toujours dans la tourbe, joli nom potique.

     L'hopital se monte peu à peu, le matériel n'arrive

    pas vite; il y a néanmoins déjà 5 baraques,

    et 1 tente

    debout - le détachement

    s'étant accru de 40 fantassins le travail, il va

    aller plus vite, On creuse, on creuse en

    attendant le grand coup. En ce moment

    pendant che les  .isus


  • November 16, 2017 11:00:47 Giulia Rigoni Savioli

    peut être aussi à reunir des marmites.

     Il est évident qu'on prépare ici un grand

    coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

    toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

    C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

    ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voitures.

    Un corps d'armée a un front de 3 kil.

    Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

    ferme, et nous sommes a 8 km. de Perthes et de

    Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

    car chaque soir, on entend très bien les coups

    de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

    voix des canons.

    Nous commençons à creuser les abris

    souterrains pour le bombardement. C'est

    fini la guerre en dentelle !

    A part ça, dans notre chambrée, on

    s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

    aux baraques, et ce sera dans notre petit

    bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

    Garimond et c.ie; le maître n'étant plus là,

     ce sera charmant.

     Tout la nuit c'est un fracas de voitures

    qui portent des munitions au front: et on


     page droite 

    les écoute quand la canonnades

    ou la pluie sur la figure nous empêche

    de dormir; le jour, des cavaliers en

    files immenses mènent des chevaux à

    des lointains abreuvoirs, en soulevant

    la poussière des champs à 50 mètres.

     Sur notre tête, Taube et biplans s'en donnent

    à coeur joie, et les grosses  saucisses 

    surveillent de loin l'ennemi.


       Somme Tourbe, 6 sept. 1915 21 h


    Toujours dans la tourbe, joli nom potique.

     L'hopital se monte peu à peu, le matériel n'arrive

    pas vite; il y a néanmoins déjà 5 baraques,

    et 1 tente

    debout - le détachement

    s'étant accru de 40 fantassins le travail, il va

    aller plus vite, On creuse, on creuse en

    attendant le grand coup. En ce moment

    pendant che les  .isus


  • November 16, 2017 11:00:09 Giulia Rigoni Savioli

    peut être aussi à reunir des marmites.

     Il est évident qu'on prépare ici un grand

    coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

    toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

    C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

    ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voitures.

    Un corps d'armée a un front de 3 kil.

    Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

    ferme, et nous sommes a 8 km. de Perthes et de

    Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

    car chaque soir, on entend très bien les coups

    de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

    voix des canons.

    Nous commençons à creuser les abris

    souterrains pour le bombardement. C'est

    fini la guerre en dentelle !

    A part ça, dans notre chambrée, on

    s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

    aux baraques, et ce sera dans notre petit

    bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

    Garimond et c.ie; le maître n'étant plus là,

     ce sera charmant.

     Tout la nuit c'est un fracas de voitures

    qui portent des munitions au front: et on


     page droite 

    les écoute quand la canonnades

    ou la pluie sur la figure nous empêche

    de dormir; le jour, des cavaliers en

    files immenses mènent des chevaux à

    des lointains abreuvoirs, en soulevant

    la poussière des champs à 50 mètres.

     Sur notre tête, Taube et biplans s'en donnent

    à coeur joie, et les grosses  saucisses 

    surveillent de loin l'ennemi.


       Somme Tourbe, 6 sept. 1915 21 h


    Toujours dans la tourbe, joli nom potique.

     L'hopital se monte peu à peu, le matériel n'arrive

    pas vite; il y a néanmoins déjà 5 baraques,

    et 1 tente

    debout - le détachement

    s'étant accru de 40 fantassins le travail, il va

    aller plus vite, On creuse, on creuse en

    attendant le grand coup. En ce moment

    pendant che les  .isus 


  • November 16, 2017 10:41:32 Giulia Rigoni Savioli

    peut être aussi à reunir des marmites.

     Il est évident qu'on prépare ici un grand

    coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

    toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

    C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

    ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voitures.

    Un corps d'armée a un front de 3 kil.

    Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

    ferme, et nous sommes a 8 km. de Perthes et de

    Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

    car chaque soir, on entend très bien les coups

    de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

    voix des canons.

    Nous commençons à creuser les abris

    souterrains pour le bombardement. C'est

    fini la guerre en dentelle !

    A part ça, dans notre chambrée, on

    s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

    aux baraques, et ce sera dans notre petit

    bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

    Garimond et c.ie; le maître n'étant plus là,

     ce sera charmant.

     Tout la nuit c'est un fracas de voitures

    qui portent des munitions au front: et on


     page droite 

    les écoute quand la canonnades

    ou la pluie sur la figure nous empêche

    de dormir; le jour, des cavaliers en

    files immenses mènent des chevaux à

    des lointains abreuvoirs, en soulevant

    la poussière des champs à 50 mètres.

     Sur notre tête, Taube et biplans s'en donnent

    à coeur joie, et les grosses  saucisses 

    surveillent de loin l'ennemi.


       Somme Tourbe, 6 sept. 1915 21 h


    Toujours dans la tourbe, joli nom potique.

     L'hopital se monte peu à peu, le matériel n'arrive

    pas vite




  • November 16, 2017 10:38:53 Giulia Rigoni Savioli

    peut être aussi à reunir des marmites.

     Il est évident qu'on prépare ici un grand

    coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

    toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

    C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

    ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voitures.

    Un corps d'armée a un front de 3 kil.

    Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

    ferme, et nous sommes a 8 km. de Perthes et de

    Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

    car chaque soir, on entend très bien les coups

    de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

    voix des canons.

    Nous commençons à creuser les abris

    souterrains pour le bombardement. C'est

    fini la guerre en dentelle !

    A part ça, dans notre chambrée, on

    s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

    aux baraques, et ce sera dans notre petit

    bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

    Garimond et c.ie; le maître n'étant plus là,

     ce sera charmant.

     Tout la nuit c'est un fracas de voitures

    qui portent des munitions au front: et on


     page droite 

    les écoute quand la canonnades

    ou la pluie sur la figure nous empêche

    de dormir; le jour, des cavaliers en

    files immenses mènent des chevaux à

    des lointains abreuvoirs, en soulevant

    la poussière des champs à 50 mètres.

     Sur notre tête, aube et biplans s'en donnent

    à coeur joie, et les grosses  saucisses 

    surveillent de loin l'ennemi.




  • November 16, 2017 10:31:37 Giulia Rigoni Savioli

    peut être aussi à reunir des marmites.

     Il est évident qu'on prépare ici un grand

    coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

    toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

    C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

    ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voiture.

    Un corps d'armée a un front de 3 kil.

    Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

    ferme, et nous sonnes a 8 km. de Perthes et de

    Mesnil les Hurlus; mois loins même peut être,

    car chaque soir, on entend très bien les coups

    de fusil et la mitrailleuse à travers la grosse

    voix des canons.

    Nous commençons à creuser les abris

    souterains pour le bombardement. C'est

    fini la guerre en dentelle !

    A part ça, dans notre chambrée, on

    s'amuse - Chassevant va ce soir coucher

    aux baraques, et ce sera dans notre petit

    bois le vrai camping. On rigole avec Delaunnay

    Garimonde et c.ie; le maitre n'étant plus là,

     ce sera charmant.

     Tout la nuit c'est un fracas de voiture

    qui portent des munitions au front: et on


  • November 16, 2017 10:22:50 Giulia Rigoni Savioli

    peut être aussi à reunir des marmites.

     Il est évident qu'on prépare ici un grand

    coup - on nous a dit de prévois un traion d'évacuation

    toutes les 3 heure, et 2000 blessés par jour.

    C'est fou ce qu'il ya de troupes. A la gare de

    ravitaillement, il y a chaque jours 1000 voiture.

    Un corps d'armée a un front de 3 kil.

    Le jour mais surtout la nuit, on se canonne

    ferme, et nous sonnes a 8 km. de


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    Doullens

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8341 / 249568
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http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Gérard dit Richard BOHAN
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http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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