FRAD066_054 Gustave Mathon, item 7
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page de gauche
54/
LE REGRET
partie gauche
1er Couplet
J'lavais rencontré, boulvard bonn' nouvelle
Il pleuvait très fort, j'lui offris mon bras "
Je veux bien monsieur, me répondit-elle.
Ma foi quand il pleut çà ne se refus' pas".
J'écoutai ravi son gai bavardage.
Pour le lendemain on prit rendez-vous.
Au bout de quelques temps j'l'aimai comme un fou.
Elle m'adorait, ce fut le collage.
Refrain
Et le soir dans ses bras.
J'oubliai le coeur las.
Chagrins et tristesses.
Et comm' dessert souvent.
nous n'avions seulement.
Rien que des caresses.
Je lui disais "m'amour".
Oui tu seras toujours.
Ma p'tit' maîtresse.
Car ton sourire vermeil.
Est un rayon d'soleil.
Dans ma jeunesse.
partie droite
2e Couplet
Tout à une fin surtout les tendresses.
Mon père un matin, s'en vint à Paris.
Comment me dit-il t'as une maitresse.
Faut rentrer chez nous, déguerpir d'ici.
Pour combl' ajout'-t'il ; c'est une ouvrière.
Avec un trottin, toi futur docteur.
J' tachai d'expliquer que j'écoutai mon coeur.
Dans la vie m'dit-il l'coeur n'a rien à faire.
Refrain
Ell' me dit faut partir.
Je veux pas t'r'tenir.
La fête est finie
Je ne suis qu'un trottin.
Mais va, je t'aime bien.
Plus que tout' ma vie.
Heureux de son pardon.
Je quittai la maison.
Sans tristesse aucune.
M'disant pour l'oublier.
En provinc' j'vais aimer
Une autre brune.
partie gauche
3 Couplet
Dix ans sont passés, j'suis pèr' de famille.
Bon bourgeois rangé, marié sans amour.
D'un très rich' voisin, j'épousai la fille,
Mais de ma maitress' je m'souviens toujours.
D'passage à Paris, je l'ai rencontrée,
Je t'présnt' mon mari nous sommes très heureux.
Mais je vis des larmes perler dans ses yeux.
Puis ils disparurent dans la foul' pressée.
Refrain
A mon coeur angoissé.
partie droite
Revint tout le passé
Toute ma jeunesse.
Ce bonheur des vingt ans.
Qu'on quitte pour d'l'argent.
Pour quelque richesse.
Et tout seul en ce jour.
Sans joie et sans amour.
Je pensais amie.
Par un soir de printemps.
En t'quittant j'ai bêtement.
Gaché ma vie.
page de droite
55/
La veuve
Joyeuse
(Crepuscule)
Lorsque la douce nuit tend ses voiles,
Quand scintillent sans bruit les étoiles,
Voyant mourir le jour qui s'achève
Tout porte au rêve à l'entour ;
Ma pensée est vers vous et se pâme.
Et dans mon coeur jaloux de votre âme
Je ressens un frisson qui m'énivre.
Ah, c'est bon, oui c'est bien bon de vivre
Refrain
Heure exquise
Qui nous grise
Lentement
La caresse
La promesse
Du moment
L'inéffable étreinte, de nos désirs fous.
Tout dit : gardez-moi, puisque je suis à vous.
Aube
Au lever du soleil.
Quand l'aurore
Vous incite au réveil.
C'est encore
Que pour vous, mon trésor,
Mon doux maître,
Votre mon être,
A l'essor.
Je me crois dans vos bras,
Je m'oublie
Vous murmurant tout bas
Mon envie
L'amour de ses faveurs,
Nous inonde,
Et nos coeurs
S'envolent de ce monde.
(au refrain)
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page de gauche
54/
LE REGRET
partie gauche
1er Couplet
J'lavais rencontré, boulvard bonn' nouvelle
Il pleuvait très fort, j'lui offris mon bras "
Je veux bien monsieur, me répondit-elle.
Ma foi quand il pleut çà ne se refus' pas".
J'écoutai ravi son gai bavardage.
Pour le lendemain on prit rendez-vous.
Au bout de quelques temps j'l'aimai comme un fou.
Elle m'adorait, ce fut le collage.
Refrain
Et le soir dans ses bras.
J'oubliai le coeur las.
Chagrins et tristesses.
Et comm' dessert souvent.
nous n'avions seulement.
Rien que des caresses.
Je lui disais "m'amour".
Oui tu seras toujours.
Ma p'tit' maîtresse.
Car ton sourire vermeil.
Est un rayon d'soleil.
Dans ma jeunesse.
partie droite
2e Couplet
Tout à une fin surtout les tendresses.
Mon père un matin, s'en vint à Paris.
Comment me dit-il t'as une maitresse.
Faut rentrer chez nous, déguerpir d'ici.
Pour combl' ajout'-t'il ; c'est une ouvrière.
Avec un trottin, toi futur docteur.
J' tachai d'expliquer que j'écoutai mon coeur.
Dans la vie m'dit-il l'coeur n'a rien à faire.
Refrain
Ell' me dit faut partir.
Je veux pas t'r'tenir.
La fête est finie
Je ne suis qu'un trottin.
Mais va, je t'aime bien.
Plus que tout' ma vie.
Heureux de son pardon.
Je quittai la maison.
Sans tristesse aucune.
M'disant pour l'oublier.
En provinc' j'vais aimer
Une autre brune.
partie gauche
3 Couplet
Dix ans sont passés, j'suis pèr' de famille.
Bon bourgeois rangé, marié sans amour.
D'un très rich' voisin, j'épousai la fille,
Mais de ma maitress' je m'souviens toujours.
D'passage à Paris, je l'ai rencontrée,
Je t'présnt' mon mari nous sommes très heureux.
Mais je vis des larmes perler dans ses yeux.
Puis ils disparurent dans la foul' pressée.
Refrain
A mon coeur angoissé.
partie droite
Revint tout le passé
Toute ma jeunesse.
Ce bonheur des vingt ans.
Qu'on quitte pour d'l'argent.
Pour quelque richesse.
Et tout seul en ce jour.
Sans joie et sans amour.
Je pensais amie.
Par un soir de printemps.
En t'quittant j'ai bêtement.
Gaché ma vie.
page de droite
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54/
LE REGRET
1er Couplet
J'lavais rencontré,
bonn' nouvelle
Il pleuvait très fort, j'lui offris mon bras "
Je veux bien monsieur, me répondit-elle.
Ma foi quand il pleut çà ne se refus' pas".
J'écoutai ravi son gai bavardage.
Pour le lendemain on prit rendez-vous.
Au bout de quelques temps j'l'aimai comme un fou.
Elle m'adorait, ce fut le collage.
Refrain
Et le soir dans ses bras.
J'oubliai le coeur las.
Chagrins et tristesses.
Et comm' dessert souvent.
nous n'avions seulement.
Rien que des caresses.
Je lui disais "m'amour".
Oui tu seras toujours.
Ma p'tit' maîtresse.
Car ton sourire vermeil.
Est un rayon d'soleil.
Dans ma jeunesse.
2e Couplet
Tout à une fin surtout les tendresses.
Mon père un matin, s'en vint à Paris.
Comment me dit-il t'as une maitresse.
Faut rentrer chez nous, déguerpir d'ici.
Pour combl' ajout'-t'il ; c'est une ouvrière.
Avec un bottin , toi futur docteur.
J' tachai d'expliquer que j'écoutai mon coeur.
Dans la vie m'dit-il l'coeur n'a rien à faire.
Refrain
Ell' me dit faut partir.
Je veux pas t'r'tenir.
La fête est finie
Je ne suis qu'un bottin .
Mais va, je t'aime bien.
Plus que tout' ma vie.
Heureux de son pardon.
Je quittai la maison.
Sans tristesse aucune.
M'disant pour l'oublier.
En provinc' j'vais aimer
Une autre brune.
3 Couplet
Dix ans sont passés, j'suis pèr' de famille.
Bon bourgeois rangé, marié sans amour.
D'un très rich' voisin, j'épousai la fille,
Mais de ma maitress' je m'souviens toujours.
D'passage à Paris, je l'ai rencontrée,
Je t'présnt' mon mari nous sommes très heureux.
Mais je vis des larmes perler dans ses yeux.
Puis ils disparurent dans la foul' pressée.
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LE REGRET
1er Couplet
J'lavais rencontré,
bonn' nouvelle
Il pleuvait très fort, j'lui offris mon bras "
Je veux bien monsieur, me répondit-elle.
Ma foi quand il pleut çà ne se refus' pas".
J'écoutai ravi son gai bavardage.
Pour le lendemain on prit rendez-vous.
Au bout de quelques temps j'l'aimai comme un fou.
Elle m'adorait, ce fut le collage.
Refrain
Et le soir dans ses bras.
J'oubliai le coeur las.
Chagrins et tristesses.
Et comm' dessert souvent.
nous n'avions seulement.
Rien que des caresses.
Je lui disais "m'amour".
Oui tu seras toujours.
Ma p'tit' maîtresse.
Car ton sourire vermeil.
Est un rayon d'soleil.
Dans ma jeunesse.
2e Couplet
Tout à une fin surtout les tendresses.
Mon père un matin, s'en vint à Paris.
Comment me dit-il t'as une maitresse.
Faut rentrer chez nous, déguerpir d'ici.
Pour combl' ajout'-t'il ; c'est une ouvrière.
Avec un bottin, toi futur docteur.
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54/
LE REGRET
1er Couplet
J'lavais rencontré,
bonn' nouvelle
Il pleuvait très fort, j'lui offris mon bras "
Je veux bien monsieur, me répondit-elle.
Ma foi quand il pleut çà ne se refus' pas".
J'écoutai ravi son gai bavardage.
Pour le lendemain on prit rendez-vous.
Au bout de quelques temps j'l'aimai comme un fou.
Elle m'adorait, ce fut le collage.
Refrain
Et le soir dans ses bras.
J'oubliai le coeur las.
Chagrins et tristesses.
Et comm' dessert souvent.
nous n'avions seulement.
Rien que des caresses.
Je lui disais "m'amour".
Oui tu seras toujours.
Ma p'tit' maîtresse.
Car ton sourire vermeil.
Est un rayon d'soleil.
Dans ma jeunesse.
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