FRAD066_054 Gustave Mathon, item 8
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Chanssonnette
FOLICHONNETTE
1er Couplet
Près du bois de boulogne lorsque j' l'aperçus.
Je n'sais lui parler quand prenant l'dessus.
Je m'approchai pourtant chapeau bas la voix tendre.
Mad'moisel' lui dis-je elle' n'eut pas l'air d'entendre.
Elle allongeait le pas, moi j'allongeait le mien.
Elle devait se dire pristi, comme ça le tien.
Puis je recommançais lorsque la toute belle.
M'dit ! J'aperçois mon oncle, oh ! laissez-moi dit-elle.
Et je vois un gros monsieur très chic et décoré.
L'embrasser sur le front en l'appelant bébé.
Refrain
Comme l'on cueille une fleurette.
Ce fut à peine une amourette
Un seul jour je fus son amant.
Mais ce souvenir est charmant.
Petits pieds petites menottes.
Elle avait de blanches guenottes.
Qui croquèrent en un seul jour.
Toute une éternité d'amour.
II
Je les suivis de loin souffrant comme un martyr.
Mais un jour le hasard vint pour me secourir.
Cette fois je fis mieux et je l'emportais presque
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Dans mon p'tit logement ! Oh ce fut romanesque.
J'étais fou, fou d'amour, elle sentait le jasmin.
Elle avait une taille à prendre dans la main.
Une bouche à caresse, et non pour le mensonge.
L'oeil bleu, et d'un bleu ciel qui se voile et qui songe.
Chemis' fine en batiste corset droit tout brodé.
Elle sentait la fortune le monde chic et calé.
III
Ce fût exquis divin mais dit-elle en partant.
Oh ! J'ai perdu ma bourse me voilà sans argent.
Je fus embarassé craignant lui faire injure
Je lui donnai cent francs pour prendre une voiture
Vous m'écrirez dit-elle initiales A. V. F.
Venez Dimanche à l'église vous m'trouverez dans la nef,
J'y suis allé vingt fois, jamais je ne l'ai vue
Quand hier vers minuit au détour d'une rue.
Je l'aperçus causant à des filles de trottoir.
Ell' leur disait ! Crois-tu j' n'ai pas d'venir ce soir.
Refrain
Comme se fâne une fleurette.
Ainsi finit une amourette.
Un seul jour je fus son amant
Mais cela m'a couté cent francs.
Petits pieds petites menottes.
Elle avait de blanches quenottes.
Qui croquèrent en fait d'amour.
Mes économies de trente jours.
Fait le 12 Juillet 1911
Encore 70 jours.
et la fuite.
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Chanssonnette
FOLICHONNETTE
1er Couplet
Près du bois de boulogne lorsque j' l'aperçus.
Je n'sais lui parler quand prenant l'dessus.
Je m'approchai pourtant chapeau bas la voix tendre.
Mad'moisel' lui dis-je elle' n'eut pas l'air d'entendre.
Elle allongeait le pas, moi j'allongeait le mien.
Elle devait se dire pristi, comme ça le tien.
Puis je recommançais lorsque la toute belle.
M'dit ! J'aperçois mon oncle, oh ! laissez-moi dit-elle.
Et je vois un gros monsieur très chic et décoré.
L'embrasser sur le front en l'appelant bébé.
Refrain
Comme l'on cueille une fleurette.
Ce fut à peine une amourette
Un seul jour je fus son amant.
Mais ce souvenir est charmant.
Petits pieds petites menottes.
Elle avait de blanches guenottes.
Qui croquèrent en un seul jour.
Toute une éternité d'amour.
II
Je les suivis de loin souffrant comme un martyr.
Mais un jour le hasard vint pour me secourir.
Cette fois je fis mieux et je l'emportais presque
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Description
Save description- 44.002021359900056||4.184335384375004||||1
Gard, France
Location(s)
Story location Gard, France
- ID
- 9013 / 106417
- Contributor
- Patrick Chapert, son petit-fils
July 12, 1911
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