20 Paul Renders, un adolescent dans Mons occupée, item 3
Transcription
Transcription history
-
Page de gauche
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu suite sur la page de droite "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
Le Catelet est tombé. Le nouveau chancelier est nommé, c'est le prince Max de Bade.
6 octobre toute la journée le lugubre défilé des évacués a continué au long des boulevards.
Le soir à 5h. je me suis rendu comme de coutume à la poste pour lire le communiqué
du jour. Il n'y était pas encore placardé. Je suis donc entré quelques instants à l'Elisabeth.
page de droite
en attendant l'heure. Quand j'en suis sorti la foule avait grossi. J
eme suis 'ai liéconversation avec un groupe de messieurs dont je connaissais l'un ou l'autre. L'animation
étaitest grande, car le Belgisch
du matin annonçaite que le nouveauchancelier a transmis au président Wilson une note acceptant d'ouvrir les négo-
ciations sur la base de ces 14 propositions. Or cellesci comportent l'évacuation et
le rétablissement de la Belgique ainsi que la rétrocession de l'Alsace Lorraine.
De plusLe bruit court même que l'Allemagne offre de'évacuer la Belgique ds les 3 semaineszone d'ajout à la page de gauche "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage"
et de conclure un armistice. Une nouvelle
plus stupéfiante: les
TurRusses recommencent la guerre avec la Turquie!! Ilscraignentespèrent sans doutede voiravoir Constantinople, en voyant que les Alliés promettreà la Bulgarie, leur ancienne ennemie, une partie de la Turquie d'Europe. Pendant
que ces rumeurs inattendues circulent de groupe en groupe, la foule grossit,
grossit toujours. Et pas de communiqué! Finalement, on est bien 100 à 150;
on se croirait revenu en août 1914, aux jours d'énervement et d'inquiétude;
seulement, aujourd'hui, c'est l'espoir qui nous soulève, et qui fait tressaillir
toute la foule, toute la ville, et sans doute la Belgique toute entière. A six heures,
le soir est tombé, rien n'arrive (faut il que les nouvelles soient bonnes!)
sudécouragé par l'attente, je suis l'exemple de beaucoup, et je m'en vais,impatient de me trouver au lendemain.
7 octobre 3h du soir:
Le dLes réfugiés ont continué à traverser Mons vers Nivelles; beaucoupont couché en ville. Rue des telliers, ils
etcampaient ce matin sur les trottoirs, aumilieu de monceaux de bagages. Avenue d'Havré, j'ai vu pleurer une pauvre femme.
Contrairement à l'habitude, le journal nous est parvenu aujourd'hui. nouvelle sensa-
-
Page de gauche
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu suite sur la page de droite "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
Le Catelet est tombé. Le nouveau chancelier est nommé, c'est le prince Max de Bade.
6 octobre toute la journée le lugubre défilé des évacués a continué au long des boulevards.
Le soir à 5h. je me suis rendu comme de coutume à la poste pour lire le communiqué
du jour. Il n'y était pas encore placardé. Je suis donc entré quelques instants à l'Elisabeth.
page de droite
en attendant l'heure. Quand j'en suis sorti la foule avait grossi. J
eme suis 'ai liéconversation avec un groupe de messieurs dont je connaissais l'un ou l'autre. L'animation
étaitest grande, car le Belgisch
du matin annonçaite que le nouveauchancelier a transmis au président Wilson une note acceptant d'ouvrir les négo-
ciations sur la base de ces 14 propositions. Or cellesci comportent l'évacuation et
le rétablissement de la Belgique ainsi que la rétrocession de l'Alsace Lorraine.
De plusLe bruit court même que l'Allemagne offre de'évacuer la Belgique ds les 3 semaineszone d'ajout à la page de gauche "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage"
et de conclure un armistice. Une nouvelle
plus stupéfiante: les
TurRusses recommencent la guerre avec la Turquie!! Ilscraignentespèrent sans doutede voiravoir Constantinople, en voyant que les Alliés promettreà la Bulgarie, leur ancienne ennemie, une partie de la Turquie d'Europe. Pendant
que ces rumeurs inattendues circulent de groupe en groupe, la foule grossit,
grossit toujours. Et pas de communiqué! Finalement, on est bien 100 à 150;
on se croirait revenu en août 1914, aux jours d'énervement et d'inquiétude;
seulement, aujourd'hui, c'est l'espoir qui nous soulève, et qui fait tressaillir
toute la foule, toute la ville, et sans doute la Belgique toute entière. A six heures,
le soir est tombé, rien n'arrive (faut il que les nouvelles soient bonnes!)
sudécouragé par l'attente, je suis l'exemple de beaucoup, et je m'en vais,impatient de me trouver au lendemain.
7 octobre 3h du soir:
Le dLes réfugiés ont continué à traverser Mons vers Nivelles; beaucoupont couché en ville. Rue des telliers, ils
etcampaient ce matin sur les trottoirs, aumilieu de monceaux de bagages. Avenue d'Havré, j'ai vu pleurer une pauvre femme.
Contrairement à l'habitude, le journal nous est parvenu aujourd'hui. nouvelle sema-
-
Page de gauche
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu suite sur la page de droite "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
Le Catelet est tombé. Le nouveau chancelier est nommé, c'est le prince Max de Bade.
6 octobre toute la journée le lugubre défilé des évacués a continué au long des boulevards.
Le soir à 5h. je me suis rendu comme de coutume à la poste pour lire le communiqué
du jour. Il n'y était pas encore placardé. Je suis donc entré quelques instants à l'Elisabeth.
page de droite
en attendant l'heure. Quand j'en suis sorti la foule avait grossi. J
eme suis 'ai liéconversation avec un groupe de messieurs dont je connaissais l'un ou l'autre. L'animation
étaitest grande, car le Belgisch
du matin annonçaite que le nouveauchancelier a transmis au président Wilson une note acceptant d'ouvrir les négo-
ciations sur la base de ces 14 propositions. Or cellesci comportent l'évacuation et
le rétablissement de la Belgique ainsi que la rétrocession de l'Alsace Lorraine.
De plusLe bruit court même que l'Allemagne offre de'évacuer la Belgique ds les 3 semaineszone d'ajout à la page de gauche "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage"
et de conclure un armistice. Une nouvelle
plus stupéfiante: les
TurRusses recommencent la guerre avec la Turquie!! Ilscraignentespèrent sans doutede voiravoir Constantinople, en voyant que les Alliés promettreà la Bulgarie, leur ancienne ennemie, une partie de la Turquie d'Europe. Pendant
que ces rumeurs inattendues circulent de groupe en groupe, la foule grossit,
grossit toujours. Et pas de communiqué! Finalement, on est bien 100 à 150;
on se croirait revenu en août 1914, aux jours d'énervement et d'inquiétude;
seulement, aujourd'hui, c'est l'espoir qui nous soulève, et qui fait tressaillir
toute la foule, toute la ville, et sans doute la Belgique toute entière. A six heures,
le soir est tombé, rien n'arrive (faut il que les nouvelles soient bonnes!)
sudécouragé par l'attente, je suis l'exemple de beaucoup, et je m'en vais,impatient de me trouver au lendemain.
7 octobre 3h du soir:
Le dLes réfugiés ont continué à traverser Mons vers Nivelles; beaucoupont couché en ville. Rue des telliers, ils
etcampaient ce matin sur les trottoirs, aumilieu de monceaux de bagages. Avenue d'Havre
-
Page de gauche
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu suite sur la page de droite "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
Le Catelet est tombé. Le nouveau chancelier est nommé, c'est le prince Max de Bade.
6 octobre toute la journée le lugubre défilé des évacués a continué au long des boulevards.
Le soir à 5h. je me suis rendu comme de coutume à la poste pour lire le communiqué
du jour. Il n'y était pas encore placardé. Je suis donc entré quelques instants à l'Elisabeth.
page de droite
en attendant l'heure. Quand j'en suis sorti la foule avait grossi. J
eme suis 'ai liéconversation avec un groupe de messieurs dont je connaissais l'un ou l'autre. L'animation
étaitest grande, car le Belgisch
du matin annonçaite que le nouveauchancelier a transmis au président Wilson une note acceptant d'ouvrir les négo-
ciations sur la base de ces 14 propositions. Or cellesci comportent l'évacuation et
le rétablissement de la Belgique ainsi que la rétrocession de l'Alsace Lorraine.
De plusLe bruit court même que l'Allemagne offre de'évacuer la Belgique ds les 3 semaineszone d'ajout à la page de gauche "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage"
et de conclure un armistice. Une nouvelle
plus stupéfiante: les
TurRusses recommencent la guerre avec la Turquie!! Ilscraignentespèrent sans doutede voiravoir Constantinople, en voyant que les Alliés promettreà la Bulgarie, leur ancienne ennemie, une partie de la Turquie d'Europe. Pendant
que ces rumeurs inattendues circulent de groupe en groupe, la foule grossit,
grossit toujours. Et pas de communiqué! Finalement, on est bien 100 à 150;
on se croirait revenu en août 1914, aux jours d'énervement et d'inquiétude;
seulement, aujourd'hui, c'est l'espoir qui nous soulève, et qui fait tressaillir
toute la foule, toute la ville, et sans doute la Belgique toute entière. A six heures,
le soir est tombé, rien n'arrive (faut il que les nouvelles soient bonnes!)
sudécouragé par l'attente, je suis l'exemple de beaucoup, et je m'en vais,impatient de me trouver au lendemain.
7 octobre 3h du soir:
Le dLes réfugiés ont continué à traverser Mons vers Nivelles; beaucoupont couché en ville. Rue des
-
Page de gauche
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu suite sur la page de droite "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
Le Catelet est tombé. Le nouveau chancelier est nommé, c'est le prince Max de Bade.
6 octobre toute la journée le lugubre défilé des évacués a continué au long des boulevards.
Le soir à 5h. je me suis rendu comme de coutume à la poste pour lire le communiqué
du jour. Il n'y était pas encore placardé. Je suis donc entré quelques instants à l'Elisabeth.
page de droite
en attendant l'heure. Quand j'en suis sorti la foule avait grossi. J
eme suis 'ai liéconversation avec un groupe de messieurs dont je connaissais l'un ou l'autre. L'animation
étaitest grande, car le Belgisch
du matin annonçaite que le nouveauchancelier a transmis au président Wilson une note acceptant d'ouvrir les négo-
ciations sur la base de ces 14 propositions. Or cellesci comportent l'évacuation et
le rétablissement de la Belgique ainsi que la rétrocession de l'Alsace Lorraine.
De plusLe bruit court même que l'Allemagne offre de'évacuer la Belgique ds les 3 semaineszone d'ajout à la page de gauche "de linge et la nourriture strictement nécessaire au voyage"
et de conclure un armistice. Une nouvelle
plus stupéfiante: les
TurRusses recommencent la guerre avec la Turquie!! Ilscraignentespèrent sans doutede voiravoir Constantinople, en voyant que les Alliés promettreà la Bulgarie, leur ancienne ennemie, une partie de la Turquie d'Europe. Pendant
que ces rumeurs inattendues circulent de groupe en groupe, la foule grossit,
grossit toujours. Et pas de communiqué! Finalement, on est bien 100 à 150;
on se croirait revenu en août 1914, aux jours d'énervement et d'inquiétude;
seulement, aujourd'hui, c'est l'espoir qui nous soulève, et qui fait tressaillir
toute la foule, toute la ville, et sans doute la Belgique toute entière. A six heures,
le soir est tombé, rien n'arrive (faut il que les nouvelles soient bonnes!)
sudécouragé par l'attente, je suis l'exemple de beaucoup, et je m'en vais,impatient de me trouver au lendemain.
-
Page de gauche
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
Le Catelet est tombé. Le nouveau chancelier est nommé, c'est le prince Max de Bade.
6 octobre toute la journée le lugubre défilé des évacués a continué au long des boulevards.
Le soir à 5h. je me suis rendu comme de coutume à la poste pour lire le communiqué
du jour. Il n'y était pas encore placardé. Je suis donc entré quelques instants à l'Elisabeth.
page de droite
en attendant l'heure. Quand j'en suis la foule avait grossi. J
eme suis 'ai liéconversation avec un groupe de messieurs dont je connaissais l'un ou l'autre. L'animation
étaitest grande, car le Belgisch
-
Page de gauche
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
Le Catelet est tombé. Le nouveau chancelier est nommé, c'est le prince Max de Bade.
6 octobre toute la journée le lugubre défilé des évacués a continué au long des boulevards.
Le soir à 5h. je me suis rendu comme de coutume à la poste pour lire le communiqué
du jour. Il n'y était pas encore placardé. Je suis donc entré quelques instants à l'Elisabeth.
page de droite
en attendant l'heure. Quand j'en suis la foule avait grossi. J
eme suis 'ai liéconversation avec un groupe de messieurs dont je connaissais l'un ou l'autre. L'animation
étaitest grande, car le Belgiseh
-
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
Le Catelet est tombé. Le nouveau chancelier est nommé, c'est le prince Max de Bade.
6 octobre toute la journée le lugubre défilé des évacués a continué au long des boulevards.
Le soir à 5h. je me suis rendu comme de coutume à la poste pour lire le communiqué
du jour. Il n'y était pas encore placardé. Je suis donc entré quelques à l'Elisabeth.
-
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
Le Catelet est tombé. Le nouveauchancelier est nommé, c'est le prince Max de Baste.
-
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
-
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; l
e Catelet estet ont également commencé à se replier entre Reims et
-
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
Fournes; Le Catelet
-
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine, ceux là sont presqu'au bout
interligne ajouté: la population s'interresse beaucoup à eux, et je crois qu'ils en sont touchés.
de leurs
malheurstribulation. On dit qu'il va en passer 2.000 chaque jour, et qu'on va mêmeinstaller un bureau à l'avenue de Jemappes, pour les réconforté et leur indiquer la route, et les
diverses ressources qu'ils y pourront trouver. Nous allons ainsi voir défiler devant nous
tout le N. de la France. On parle aussi de l'évacuation de nombreuses villes flamandes,
entr'autres de
Lille. Bruges.Les nouvelles deNous commençons à craindre sérieusementpour nous et à prendre nos mesures en conséquence. Les nouvelles de ce soir sont plus
encourageantes que celles d'hier. Les Allemands se sont retirés vers Lille jusqu'ici
-
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
D'autes, plus fortunés, doivent se rendre à Ville sur Haine
-
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet, ou
d'ailleurs encore.
Ils ontles malheureux ont fait la route à pied et ils arrivent,exténués, avec la perspective de continuer encore longtemps. Certains vont à Nivelles!
-
4 octobre De moins en moins de nouvelles... Quelques petits succès en Flandre, au Catelet et en Cham.
pagne. Rien encore de ces grandes victoires tant espérées... Cela ne laisse pas que d'être assez décourageant.
On nous annonce
bientôtl'arrivée prochaine d'une partie au moins de la population de
Lille, qu'on logera dit on dans nos églises. Ces malheureux
sont venusfont la route à pied. De même les plusieurs villes de Flandre, même Bruges ont été aussi évacuées, selon les rumeurs qui courent en ville.5 octobreNous avons vu passer ce matin des files lamentables de réfugiés homme, femme, enfants, de toute provenance,tirant derrière eux dans des charrettes à bras ajout à l'interligne précédent Les hommes et les femmes les poussent péniblement leurs lourdes charges retour à la ligne tout ce qu'ils ont
pupu emporter de + précieux,Hélas! Ce n'est presque rien, les quelques grands ballots de enveloppés de toile grise qui ne peuvent guère contenir qu'un peu
Pauvres gens pour la plus part, ils viennent, qui de Bouchain, qui de Hem-Lenglet
Description
Save description- 50.4542408||3.956659||||1
Mons, Belgique
Location(s)
Story location Mons, Belgique
- ID
- 18751 / 249281
- Contributor
- Bibliothèque royale de Belgique
Login to edit the languages
Login to edit the fronts
- Western Front
Login to add keywords
- Home Front















































































Login to leave a note