20 Paul Renders, un adolescent dans Mons occupée, item 2
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus variés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, de
là, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé. C'est la première grande ville qui se "décolle... et cela donne espoir pour l'avenir
Je cours ajout entre deux lignes : c'est bien le mot annoncer chez moi l'heureux évènement, je cours puis je me précipite chez le
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé. C'est la première grande ville qui se "décolle... et cela donne espoir pour l'avenir
Je cours ajout entre deux lignes : c'est bien le mot annoncer chez moi l'heureux évènement, je cours puis je me précipite chez le
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé. C'est la première grande ville qui se "décolle... et cela donne espoir pour l'avenir
Je cours ajout entre deux lignes : c'est bien le mot annoncer chez moi l'heureux évènement, je cours puis je me précipite
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé. C'est la première grande ville qui se "décolle... et cela donne espoir pour l'avenir
Je cours ajout entre deux lignes : c'est bien le mot annoncer chez moi l'heureux évènement
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé. C'est la première grande ville qui se "décolle... et cela donne espoir pour l'avenir
Je cours ajout entre deux lignes : c'est bien le mot annoncer
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé. C'est la première grande ville qui se "décolle... et cela donne espoir pour l'avenir
Je cours ajout entre deux lignes:c'est bien le mot annoncer
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé. C'est la première grande ville qui se "décolle... et cela donne espoir pour l'avenir
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
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vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé. C'est la première grande ville qui se "décolle... et cela donne de l'espoir pour l'avenir
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé. C'est la première grande ville qui se décolle
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie,P ..P.
Quentin est tombé.
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
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vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous inonde le coeur de joie
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
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et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle, qui vous
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
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et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout! douce nouvelle
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne, sur Monthois-Challeronge. Mais surtout!
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Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
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vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux, en Champagne
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Nimes.Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux
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Souvenirs des derniers jours.
Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Vimy .Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle , ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux
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Depuis le 29 ou 30 septembre, date de l'offensive générale, la ville étant plongée
dans une surexcitation fébrile, j'ai résolu de noter les événements au jour le jour.
2 octobre : les bruits les plus
endrodvariés avaient circulé en ville aujourd'hui : on annonçait, de ci, delà, la chute d'Armentières, de Roulers, de Cambrai, de St Quentin ; l'effervescence était grande en
ville, et bien que la Belgique n'eut donné que les nouvelles connues hier soir, c'est-à-dire presque
rien. Comme depuis plusieurs jours déjà, mes nerfs sont excités par l'inquiétude et l'espérance,
et j'ai peine à être attentif à mon travail. Au reste, il paraît que l'école des Mines va rouvrir, et
alors, à qui bon tant se presser ? Enfin l'heure tant attendue arrive. Je cours plutôt que je ne marche
vers la rue de Vimy .Devant la poste, des attroupements forts agités, quoique moins nombreux
qu'hier. Et la lecture du communiqué, si pénible à distance, se fait par bribes. Aujourd'hui,
de bonnes nouvelles ! Victoires au N. de Cambrai, sur la ligne abancourt-bantigny-cuvilly ;
au S. de la ville, prise de Rumilly ; sur la Vesle, ajout entre deux lignes : recul des allemands vers Villers-Franqueux
Description
Save description- 50.4542408||3.956659||||1
Mons, Belgique
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Story location Mons, Belgique
- ID
- 18751 / 249280
- Contributor
- Bibliothèque royale de Belgique
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