Lettre du 19 mai 1915 (2)
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et il y en a pour la peine, le soleille a l'air de vouloir se montré mais il ne
fechauffe encore pas bien dur. Je vais vous parler de ma situation, on et loger dans les bois. on couches dans des cabanes en plenches et on prend la garde a nos pieces chacun notre tours, on et tout près des boches. nous autres on en est environ a 900 mètre devant nous il y a des sentinelles des Cie pour l'insen on et pas trop au danger amoin qu'il y et une ataque de nous ou des boches, on crain les obus car il en tombe souvent dans les bois ou nous somme, tout les soir a la tombé de la nuit, au moment que l'on poses les sentinelles avanccé on reçoi des[page droite]
fusillages des boches, mais il n'attrape personne car la nuit c'est dificile a tirer, enfin faut espérait que tout se passera pour le mieu et que je reviendrai en bonne santé, c'est domage que se soit la guerre dans le bois ou nous somme dans la journée c'est assez gaie on entent chanté les oiseaux de toute espèce et le matin le coucou commense son conser de bonne heure, la nuit c'est pas la même chose on entent que les oiseux de nuit et la chouette toute la nuit fait entendre son triste crie, aussi les boches save bien l'imiter pour se faire des signaux entre eux mais on et aussi malin qu'eu et on ouvre l'oeuille, quand on
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- 15260 / 160069
- Contributor
- Archives départementales d'Indre-et-Loire,1
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