Zeitgenössische Berichte zu Luxemburg im Krieg, item 13

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     1 ) M. EYSCHEN, dans son discours du 3 août, presente les télégrammes

dont nous venons de reproduire les extraits comme des reponses

aux demandes d'explications qu'il avait adressées a l'Allemagne.

Il semble même résulter de son discours que c'etaient bien

là les explications qu'il attendait. Voici en effet ses paroles :

     " Ces explications, vous avez remarqué que nous les avons reçues

     "par un premier télégramme du chancelier, let elles ont

     "été confirmées et élargies par un second télégramme de M

     "von Jagow.........

     "Des ques nous étions en possession de ces télégrammes, nous

     "avons pu déclarer que l'armée allemande., qui se trouvait chez

     2nous, ne peut pas considérer le pays comme un pays

     "occupé par und fait de guerre. Il y a une occupation de fait,

     "certainement; mais les droits luxembourgeois, jusqu'a présent

     "n'ont pas subi de modification ni alteration en droit".

     Ce ne sont pas là des formules de rerus. On dirait plutôt que

le gouvernement luxembourgeois prend acte d'un engagement

allemand, ou qu'en d'autres termes il y a contrat.

     2 )  La Grande-Duchesse a dit, dans son allocution du 10 novembre :

     " La promesse a été donnée que le prèjudice cause serait réparé

     "et l'on a mis de l'empressement à solder nombre de dettes

     "contractées et de justes indemnités occasionnées lors du passage

     "des troupes".

     Nous citons le texte français qui a été publié à Luxembourg

par "l'Imprimerie de la Cour, Victor Bück". En réalité le texte allemand

est und peu plus net. Son sens est : " Sans retard, on a commence

le reglement et la répration du dommage causé."

     On se souvient, en effet, qu'il a été question, notamment au

mois d'octobre dernier, de dedommagements payés par l'Allemagne.


     Pour achever d'éclairer le debat, qu'on nous permette de rappeler

en terminant deux autres textes qu'il est interessant de comparer

à ceux qu'on vient de parcourir.

     Le 2 aoû 1914. la legation d'Allemangne a Bruxelles adressait

au gouvernement belge une note dans laquelle elle demadait le libre

passage pour les troupes allemandes. On y lisait :

     " Si la Belgique observe une attitude amicale, l'Allemangne est

     "prête, d'accord avec les autorites du gouvernement belge, à

     "acheter contre argent comptant tout ce qui est nécessaire à

     "ses troupes et à indemniser tous les dommages quelconques

     "causés en Belgique par les troupes allemandes. "

     Douze heures plus tard le gouvernement belge repondait :

     " le gouvernement belge, en acceptant les propositions qui lui

     "sont notifiées, sacrifierait l'honneur de la nation en même

     "temps qu'il trahirait ses devoirs violé a Gummerich. Le

même jour, M. Davignon, ministre des affaires étrangeres, envoyait

au ministre d'Allemagne ses passeports.

     Le même jour aussi, le ministre d'une puissance étrangere quittait

Luxembourg, sur l'invitation de M. EYSCHEN, cher du gouvernement

luxembourgeois.

     Mais c'était le ministre de France.

                                                Jean HERBETTE.

    

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     1 ) M. EYSCHEN, dans son discours du 3 août, presente les télégrammes

dont nous venons de reproduire les extraits comme des reponses

aux demandes d'explications qu'il avait adressées a l'Allemagne.

Il semble même résulter de son discours que c'etaient bien

là les explications qu'il attendait. Voici en effet ses paroles :

     " Ces explications, vous avez remarqué que nous les avons reçues

     "par un premier télégramme du chancelier, let elles ont

     "été confirmées et élargies par un second télégramme de M

     "von Jagow.........

     "Des ques nous étions en possession de ces télégrammes, nous

     "avons pu déclarer que l'armée allemande., qui se trouvait chez

     2nous, ne peut pas considérer le pays comme un pays

     "occupé par und fait de guerre. Il y a une occupation de fait,

     "certainement; mais les droits luxembourgeois, jusqu'a présent

     "n'ont pas subi de modification ni alteration en droit".

     Ce ne sont pas là des formules de rerus. On dirait plutôt que

le gouvernement luxembourgeois prend acte d'un engagement

allemand, ou qu'en d'autres termes il y a contrat.

     2 )  La Grande-Duchesse a dit, dans son allocution du 10 novembre :

     " La promesse a été donnée que le prèjudice cause serait réparé

     "et l'on a mis de l'empressement à solder nombre de dettes

     "contractées et de justes indemnités occasionnées lors du passage

     "des troupes".

     Nous citons le texte français qui a été publié à Luxembourg

par "l'Imprimerie de la Cour, Victor Bück". En réalité le texte allemand

est und peu plus net. Son sens est : " Sans retard, on a commence

le reglement et la répration du dommage causé."

     On se souvient, en effet, qu'il a été question, notamment au

mois d'octobre dernier, de dedommagements payés par l'Allemagne.


     Pour achever d'éclairer le debat, qu'on nous permette de rappeler

en terminant deux autres textes qu'il est interessant de comparer

à ceux qu'on vient de parcourir.

     Le 2 aoû 1914. la legation d'Allemangne a Bruxelles adressait

au gouvernement belge une note dans laquelle elle demadait le libre

passage pour les troupes allemandes. On y lisait :

     " Si la Belgique observe une attitude amicale, l'Allemangne est

     "prête, d'accord avec les autorites du gouvernement belge, à

     "acheter contre argent comptant tout ce qui est nécessaire à

     "ses troupes et à indemniser tous les dommages quelconques

     "causés en Belgique par les troupes allemandes. "

     Douze heures plus tard le gouvernement belge repondait :

     " le gouvernement belge, en acceptant les propositions qui lui

     "sont notifiées, sacrifierait l'honneur de la nation en même

     "temps qu'il trahirait ses devoirs violé a Gummerich. Le

même jour, M. Davignon, ministre des affaires étrangeres, envoyait

au ministre d'Allemagne ses passeports.

     Le même jour aussi, le ministre d'une puissance étrangere quittait

Luxembourg, sur l'invitation de M. EYSCHEN, cher du gouvernement

luxembourgeois.

     Mais c'était le ministre de France.

                                                Jean HERBETTE.

    


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  • November 20, 2017 19:33:04 Gabriele Kister-Schuler

         1 ) M. EYSCHEN, dans son discours du 3 août, presente les télégrammes

    dont nous venons de reproduire les extraits comme des reponses

    aux demandes d'explications qu'il avait adressées a l'Allemagne.

    Il semble même résulter de son discours que c'etaient bien

    là les explications qu'il attendait. Voici en effet ses paroles :

         " Ces explications, vous avez remarqué que nous les avons reçues

         "par un premier télégramme du chancelier, let elles ont

         "été confirmées et élargies par un second télégramme de M

         "von Jagow.........

         "Des ques nous étions en possession de ces télégrammes, nous

         "avons pu déclarer que l'armée allemande., qui se trouvait chez

         2nous, ne peut pas considérer le pays comme un pays

         "occupé par und fait de guerre. Il y a une occupation de fait,

         "certainement; mais les droits luxembourgeois, jusqu'a présent

         "n'ont pas subi de modification ni alteration en droit".

         Ce ne sont pas là des formules de rerus. On dirait plutôt que

    le gouvernement luxembourgeois prend acte d'un engagement

    allemand, ou qu'en d'autres termes il y a contrat.

         2 )  La Grande-Duchesse a dit, dans son allocution du 10 novembre :

         " La promesse a été donnée que le prèjudice cause serait réparé

         "et l'on a mis de l'empressement à solder nombre de dettes

         "contractées et de justes indemnités occasionnées lors du passage

         "des troupes".

         Nous citons le texte français qui a été publié à Luxembourg

    par "l'Imprimerie de la Cour, Victor Bück". En réalité le texte allemand

    est und peu plus net. Son sens est : " Sans retard, on a commence

    le reglement et la répration du dommage causé."

         On se souvient, en effet, qu'il a été question, notamment au

    mois d'octobre dernier, de dedommagements payés par l'Allemagne.


         Pour achever d'éclairer le debat, qu'on nous permette de rappeler

    en terminant deux autres textes qu'il est interessant de comparer

    à ceux qu'on vient de parcourir.

         Le 2 aoû 1914. la legation d'Allemangne a Bruxelles adressait

    au gouvernement belge une note dans laquelle elle demadait le libre

    passage pour les troupes allemandes. On y lisait :

         " Si la Belgique observe une attitude amicale, l'Allemangne est

         "prête, d'accord avec les autorites du gouvernement belge, à

         "acheter contre argent comptant tout ce qui est nécessaire à

         "ses troupes et à indemniser tous les dommages quelconques

         "causés en Belgique par les troupes allemandes. "

         Douze heures plus tard le gouvernement belge repondait :

         " le gouvernement belge, en acceptant les propositions qui lui

         "sont notifiées, sacrifierait l'honneur de la nation en même

         "temps qu'il trahirait ses devoirs violé a Gummerich. Le

    même jour, M. Davignon, ministre des affaires étrangeres, envoyait

    au ministre d'Allemagne ses passeports.

         Le même jour aussi, le ministre d'une puissance étrangere quittait

    Luxembourg, sur l'invitation de M. EYSCHEN, cher du gouvernement

    luxembourgeois.

         Mais c'était le ministre de France.

                                                    Jean HERBETTE.

        


  • November 20, 2017 19:32:54 Gabriele Kister-Schuler

         1 ) M. EYSCHEN, dans son discours du 3 août, presente les télégrammes

    dont nous venons de reproduire les extraits comme des reponses

    aux demandes d'explications qu'il avait adressées a l'Allemagne.

    Il semble même résulter de son discours que c'etaient bien

    là les explications qu'il attendait. Voici en effet ses paroles :

         " Ces explications, vous avez remarqué que nous les avons reçues

         "par un premier télégramme du chancelier, let elles ont

         "été confirmées et élargies par un second télégramme de M

         "von Jagow.........

         "Des ques nous étions en possession de ces télégrammes, nous

         "avons pu déclarer que l'armée allemande., qui se trouvait chez

         2nous, ne peut pas considérer le pays comme un pays

         "occupé par und fait de guerre. Il y a une occupation de fait,

         "certainement; mais les droits luxembourgeois, jusqu'a présent

         "n'ont pas subi de modification ni alteration en droit".

         Ce ne sont pas là des formules de rerus. On dirait plutôt que

    le gouvernement luxembourgeois prend acte d'un engagement

    allemand, ou qu'en d'autres termes il y a contrat.

         2 )  La Grande-Duchesse a dit, dans son allocution du 10 novembre :

         " La promesse a été donnée que le prèjudice cause serait réparé

         "et l'on a mis de l'empressement à solder nombre de dettes

         "contractées et de justes indemnités occasionnées lors du passage

         "des troupes".

         Nous citons le texte français qui a été publié à Luxembourg

    par "l'Imprimerie de la Cour, Victor Bück". En réalité le texte allemand

    est und peu plus net. Son sens est : " Sans retard, on a commence

    le reglement et la répration du dommage causé."

         On se souvient, en effet, qu'il a été question, notamment au

    mois d'octobre dernier, de dedommagements payés par l'Allemagne.


         Pour achever d'éclairer le debat, qu'on nous permette de rappeler

    en terminant deux autres textes qu'il est interessant de comparer

    à ceux qu'on vient de parcourir.

         Le 2 aoû 1914. la legation d'Allemangne a Bruxelles adressait

    au gouvernement belge une note dans laquelle elle demadait le libre

    passage pour les troupes allemandes. On y lisait :

         " Si la Belgique observe une attitude amicale, l'Allemangne est

         "prête, d'accord avec les autorites du gouvernement belge, à

         "acheter contre argent comptant tout ce qui est nécessaire à

         "ses troupes et à indemniser tous les dommages quelconques

         "causés en Belgique par les troupes allemandes. "

         Douze heures plus tard le gouvernement belge repondait :

         " le gouvernement belge, en acceptant les propositions qui lui

         "sont notifiées, sacrifierait l'honneur de la nation en même

         "temps qu'il trahirait ses devoirs violé a Gummerich. Le

    même jour, M. Davignon, ministre des affaires étrangeres, envoyait

    au ministre d'Allemagne ses passeports.

         Le même jour aussi, le ministre d'une puissance étrangere quittait

    Luxembourg, sur l'invitation de M. EYSCHEN, cher du gouvernement

    luxembourgeois.

         Mais c'était le ministre de France.

                                                    Jean HERBETTE.

        


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  • November 20, 2017 18:11:28 Gabriele Kister-Schuler

         1 ) M. EYSCHEN, dans son discours du 3 août, presente les télégrammes

    dont nous venons de reproduire les extraits comme des reponses

    aux demandes d'explications qu'il avait adressées a l'Allemagne.

    Il semble même résulter de son discours que c'etaient bien

    là les explications qu'il attendait. Voici en effet ses paroles :

        


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  • 49.6567443||6.033516500000019||

    Luxemburg

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3055 / 40752
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Aloyse Schartz
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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