Zeitgenössische Berichte zu Luxemburg im Krieg, item 8

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     Derrière cette haie, les Luxembourgeois, les mains dans

la poche et le chapeau sur la tete, sans pousser un des hourras

qu'on leur avait demandé, ont regardé curieusement le

cortège impérial. Luxembourg, à partir de cet instant, est

un petit Berlin. C'est de là que partent les communiqués officiels

et tous les ordres d'avance ou de recul. A midi, conseil

de guerre, présidé par le kaiser, entouré du chancelier

de l'empire, du ministre des affaires étrangères et des membres

de l'état major suprème de la guerre et de la marine.

     Le Jour de son arrivée, le Kaiser alla rendre visite

à la Grande-Duchesse. L'entrevue dura deux heures.

     Guillaume habitait côte d'eich, à l'ambassade. La rue

qui y conduit était barrée très loin. Chaque soir, on voyat

l'empereur se promener en compagnie de deux aides de camp et

d'un tout petit chien. On remarque son bras trop court et ses

cheveux très grisonnants. Chaque soir, il d´menage et chage

de quartier pour se coucher. Trois projecteurs électriques

se suivent, et sur les toits avoisinant la demeure impériale

on hisse des mitrailleuses destinées à tirer sur les avions

découverts par les phares mobiles.

       Le Kaiser et son entourage séjournèrent à Louxembourg un

mois environ, puis le cortège sauta en auto et accompagne

l'illustre  voyageur vers une destiantion inconnue.

     Après ce départ, quelque peu bruscue, on apprit que,

durant le séjour de l'empereuer, un capitaine d'infanterie,

qui, à Diekirch, avait perdu tout sa compagnie, à la suite

d'une fausse manoeuvre, s'etait brûlé la cervelle. A Esch sur

Sûre, se tua un autre officier que le Kaiser avait fortement

réprimandé. Enfin à Luxembourg même, dans l'ambassade, on

trouve encore mort de sa main un général que Guillaume avait

rendu responsable d'un échec sous

                                 V e r d u n .

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     Derrière cette haie, les Luxembourgeois, les mains dans

la poche et le chapeau sur la tete, sans pousser un des hourras

qu'on leur avait demandé, ont regardé curieusement le

cortège impérial. Luxembourg, à partir de cet instant, est

un petit Berlin. C'est de là que partent les communiqués officiels

et tous les ordres d'avance ou de recul. A midi, conseil

de guerre, présidé par le kaiser, entouré du chancelier

de l'empire, du ministre des affaires étrangères et des membres

de l'état major suprème de la guerre et de la marine.

     Le Jour de son arrivée, le Kaiser alla rendre visite

à la Grande-Duchesse. L'entrevue dura deux heures.

     Guillaume habitait côte d'eich, à l'ambassade. La rue

qui y conduit était barrée très loin. Chaque soir, on voyat

l'empereur se promener en compagnie de deux aides de camp et

d'un tout petit chien. On remarque son bras trop court et ses

cheveux très grisonnants. Chaque soir, il d´menage et chage

de quartier pour se coucher. Trois projecteurs électriques

se suivent, et sur les toits avoisinant la demeure impériale

on hisse des mitrailleuses destinées à tirer sur les avions

découverts par les phares mobiles.

       Le Kaiser et son entourage séjournèrent à Louxembourg un

mois environ, puis le cortège sauta en auto et accompagne

l'illustre  voyageur vers une destiantion inconnue.

     Après ce départ, quelque peu bruscue, on apprit que,

durant le séjour de l'empereuer, un capitaine d'infanterie,

qui, à Diekirch, avait perdu tout sa compagnie, à la suite

d'une fausse manoeuvre, s'etait brûlé la cervelle. A Esch sur

Sûre, se tua un autre officier que le Kaiser avait fortement

réprimandé. Enfin à Luxembourg même, dans l'ambassade, on

trouve encore mort de sa main un général que Guillaume avait

rendu responsable d'un échec sous

                                 V e r d u n .


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  • November 20, 2017 09:30:20 Gabriele Kister-Schuler

         Derrière cette haie, les Luxembourgeois, les mains dans

    la poche et le chapeau sur la tete, sans pousser un des hourras

    qu'on leur avait demandé, ont regardé curieusement le

    cortège impérial. Luxembourg, à partir de cet instant, est

    un petit Berlin. C'est de là que partent les communiqués officiels

    et tous les ordres d'avance ou de recul. A midi, conseil

    de guerre, présidé par le kaiser, entouré du chancelier

    de l'empire, du ministre des affaires étrangères et des membres

    de l'état major suprème de la guerre et de la marine.

         Le Jour de son arrivée, le Kaiser alla rendre visite

    à la Grande-Duchesse. L'entrevue dura deux heures.

         Guillaume habitait côte d'eich, à l'ambassade. La rue

    qui y conduit était barrée très loin. Chaque soir, on voyat

    l'empereur se promener en compagnie de deux aides de camp et

    d'un tout petit chien. On remarque son bras trop court et ses

    cheveux très grisonnants. Chaque soir, il d´menage et chage

    de quartier pour se coucher. Trois projecteurs électriques

    se suivent, et sur les toits avoisinant la demeure impériale

    on hisse des mitrailleuses destinées à tirer sur les avions

    découverts par les phares mobiles.

           Le Kaiser et son entourage séjournèrent à Louxembourg un

    mois environ, puis le cortège sauta en auto et accompagne

    l'illustre  voyageur vers une destiantion inconnue.

         Après ce départ, quelque peu bruscue, on apprit que,

    durant le séjour de l'empereuer, un capitaine d'infanterie,

    qui, à Diekirch, avait perdu tout sa compagnie, à la suite

    d'une fausse manoeuvre, s'etait brûlé la cervelle. A Esch sur

    Sûre, se tua un autre officier que le Kaiser avait fortement

    réprimandé. Enfin à Luxembourg même, dans l'ambassade, on

    trouve encore mort de sa main un général que Guillaume avait

    rendu responsable d'un échec sous

                                     V e r d u n .

  • November 19, 2017 22:01:16 Gabriele Kister-Schuler

         Derrière cette haie, les Luxembourgeois, les mains dans

    la poche et le chapeau sur la tete, sans pousser un des hourras

    qu'on leur avait demandé, ont regardé curieusement le

    cortège impérial. Luxembourg, à partir de cet instant, est

    un petit Berlin. C'est de là que partent les communiqués officiels

    et tous les ordres d'avance ou de recul. A midi, conseil

    de guerre, présidé par le kaiser, entouré du chancelier

    de l'empire, du ministre des affaires étrangères et des membres

    de l'état major suprème de la guerre et de la marine.




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    Luxemburg

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3055 / 40745
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Aloyse Schartz
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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