FRAD010-51 Félix, Alexandre Massé, item 3

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         Page de gauche


prenons nos repas dans un des

abris de bombardement où se

trouve le bureau, nous ne sommes

pas trop mal.  Nous avons touché

notre champagne, 1 bouteille pour 4,

et c'était suffisant. En passant un

bon point aux boches ils n'ont pas

tiré sur nous un seul coup de canon

depuis le 31 à 8 heures du ja soir

jusqu'au

   C'est d'autant plus anormal

que l'ouvrage 12 flanquant le

fort de la Pompelle sur la gauche

toute la journée les obus y tombent.

  Il est vrai qu'ils s'étaient bien

dédommagés le 31 ou un obus

de 150 à emporté le bord d'un

boyau et soulevé au moins deux

tombereaux de terre.

   Nous avons fait une petite

manille dans l'après midi et

nous avons passé une nuit

tranquille. j'ai dormi comme

un loir.


 Dimanche 2-  Ecrit a Cornut

et à Macey.  Tranquilité sur toute

la ligne. Le soir j'étais de garde et

nous avons de 3 heures à 6 heures

travaillé à remettre en état un boyau

démoli par les marmites en avant 

du fort de Pompelle


  Lundi 3 -   J'étais de jour. a deux 

 

            Page de droite


reprises nous avons bombardé l'ennemi

d'une façon énergique qui a répondu

de la même façon.

   Ce sont les batteries de 95 du parc 

de Sillery qui chez nous menaient 

la danse. Les allemands répondaient

du fort de Nogent et leur tir était 

des plus précis. Deux coups à droite 

des batteries, pour deux coups à gauche

pour les encadrer et ensuite des tirs

par batterie de 4 en profondeur de

façon à fouiller tout le terrain mais

malgré cela je crois qu'il n'y a pas 

eu de mal.

   Cela n'a d'ailleurs rien de surprenant

dans la journée du 31, leurs avions

ont pu survoler toutes nos lignes, exami-

ner ce qu'ils ont voulu sans avoir été

inquiétés; aucun appareil de chez nous

et aucun coups de canon pour les 

chasser.   Il n'en est pas de même

pour les nôtres, chaque fois qu'ils s'approchent

des lignes allemandes, des tirs de barrage

faits avec leurs canons spéciaux aero

obligent nos avions à faire demi tour et

le feu les poursuit jusqu'à 4 km sur

nos lignes.   Il est vrai que ce genre de

tir est bien benin mais il empêche toujours

les observateurs de faire leur travail



Mardi 4.  Journée qui s'est passée

sans incidents d'aucune sorte




d'une façon énergique qui à répondu de la même façon.

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         Page de gauche


prenons nos repas dans un des

abris de bombardement où se

trouve le bureau, nous ne sommes

pas trop mal.  Nous avons touché

notre champagne, 1 bouteille pour 4,

et c'était suffisant. En passant un

bon point aux boches ils n'ont pas

tiré sur nous un seul coup de canon

depuis le 31 à 8 heures du ja soir

jusqu'au

   C'est d'autant plus anormal

que l'ouvrage 12 flanquant le

fort de la Pompelle sur la gauche

toute la journée les obus y tombent.

  Il est vrai qu'ils s'étaient bien

dédommagés le 31 ou un obus

de 150 à emporté le bord d'un

boyau et soulevé au moins deux

tombereaux de terre.

   Nous avons fait une petite

manille dans l'après midi et

nous avons passé une nuit

tranquille. j'ai dormi comme

un loir.


 Dimanche 2-  Ecrit a Cornut

et à Macey.  Tranquilité sur toute

la ligne. Le soir j'étais de garde et

nous avons de 3 heures à 6 heures

travaillé à remettre en état un boyau

démoli par les marmites en avant 

du fort de Pompelle


  Lundi 3 -   J'étais de jour. a deux 

 

            Page de droite


reprises nous avons bombardé l'ennemi

d'une façon énergique qui a répondu

de la même façon.

   Ce sont les batteries de 95 du parc 

de Sillery qui chez nous menaient 

la danse. Les allemands répondaient

du fort de Nogent et leur tir était 

des plus précis. Deux coups à droite 

des batteries, pour deux coups à gauche

pour les encadrer et ensuite des tirs

par batterie de 4 en profondeur de

façon à fouiller tout le terrain mais

malgré cela je crois qu'il n'y a pas 

eu de mal.

   Cela n'a d'ailleurs rien de surprenant

dans la journée du 31, leurs avions

ont pu survoler toutes nos lignes, exami-

ner ce qu'ils ont voulu sans avoir été

inquiétés; aucun appareil de chez nous

et aucun coups de canon pour les 

chasser.   Il n'en est pas de même

pour les nôtres, chaque fois qu'ils s'approchent

des lignes allemandes, des tirs de barrage

faits avec leurs canons spéciaux aero

obligent nos avions à faire demi tour et

le feu les poursuit jusqu'à 4 km sur

nos lignes.   Il est vrai que ce genre de

tir est bien benin mais il empêche toujours

les observateurs de faire leur travail



Mardi 4.  Journée qui s'est passée

sans incidents d'aucune sorte




d'une façon énergique qui à répondu de la même façon.


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  • November 6, 2018 17:21:45 Jalras Daniel

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    prenons nos repas dans un des

    abris de bombardement où se

    trouve le bureau, nous ne sommes

    pas trop mal.  Nous avons touché

    notre champagne, 1 bouteille pour 4,

    et c'était suffisant. En passant un

    bon point aux boches ils n'ont pas

    tiré sur nous un seul coup de canon

    depuis le 31 à 8 heures du ja soir

    jusqu'au

       C'est d'autant plus anormal

    que l'ouvrage 12 flanquant le

    fort de la Pompelle sur la gauche

    toute la journée les obus y tombent.

      Il est vrai qu'ils s'étaient bien

    dédommagés le 31 ou un obus

    de 150 à emporté le bord d'un

    boyau et soulevé au moins deux

    tombereaux de terre.

       Nous avons fait une petite

    manille dans l'après midi et

    nous avons passé une nuit

    tranquille. j'ai dormi comme

    un loir.


     Dimanche 2-  Ecrit a Cornut

    et à Macey.  Tranquilité sur toute

    la ligne. Le soir j'étais de garde et

    nous avons de 3 heures à 6 heures

    travaillé à remettre en état un boyau

    démoli par les marmites en avant 

    du fort de Pompelle


      Lundi 3 -   J'étais de jour. a deux 

     

                Page de droite


    reprises nous avons bombardé l'ennemi

    d'une façon énergique qui a répondu

    de la même façon.

       Ce sont les batteries de 95 du parc 

    de Sillery qui chez nous menaient 

    la danse. Les allemands répondaient

    du fort de Nogent et leur tir était 

    des plus précis. Deux coups à droite 

    des batteries, pour deux coups à gauche

    pour les encadrer et ensuite des tirs

    par batterie de 4 en profondeur de

    façon à fouiller tout le terrain mais

    malgré cela je crois qu'il n'y a pas 

    eu de mal.

       Cela n'a d'ailleurs rien de surprenant

    dans la journée du 31, leurs avions

    ont pu survoler toutes nos lignes, exami-

    ner ce qu'ils ont voulu sans avoir été

    inquiétés; aucun appareil de chez nous

    et aucun coups de canon pour les 

    chasser.   Il n'en est pas de même

    pour les nôtres, chaque fois qu'ils s'approchent

    des lignes allemandes, des tirs de barrage

    faits avec leurs canons spéciaux aero

    obligent nos avions à faire demi tour et

    le feu les poursuit jusqu'à 4 km sur

    nos lignes.   Il est vrai que ce genre de

    tir est bien benin mais il empêche toujours

    les observateurs de faire leur travail



    Mardi 4.  Journée qui s'est passée

    sans incidents d'aucune sorte




    d'une façon énergique qui à répondu de la même façon.


  • November 1, 2018 10:48:05 Jalras Daniel

             Page de gauche


    prenons nos repas dans un des

    abris de bombardement où se

    trouve le bureau, nous ne sommes

    pas trop mal.  Nous avons touché

    notre champagne, 1 bouteille pour 4,

    et c'était suffisant. En passant un

    bon point aux boches ils n'ont pas

    tiré sur nous un seul coup de canon

    depuis le 31 à 8 heures du ja soir

    jusqu'au

       C'est d'autant plus anormal

    que l'ouvrage 12 flanquant le

    fort de la Pompelle sur la gauche

    toute la journée les obus y tombent.

      Il est vrai qu'ils s'étaient bien

    dédommagés le 31 ou un obus

    de 150 à emporté le bord d'un

    boyau et soulevé au moins deux

    tombereaux de terre.

       Nous avons fait une petite

    manille dans l'après midi et

    nous avons passé une nuit

    tranquille. j'ai dormi comme

    un loir.


     Dimanche 2-  Ecrit a Cornut

    et à Macey.  Tranquilité sur toute

    la ligne. Le soir j'étais de garde et

    nous avons de 3 heures à 6 heures

    travaillé à remettre en état un boyau

    démoli par les marmites en avant 

    du fort de Pompelle


      Lundi 3 -   J'étais de jour. a deux 

     reprises nous avons bombardé l'ennemi

    d'une façon énergique qui à répondu de la même façon.


  • November 1, 2018 10:44:13 Jalras Daniel

             Page de gauche


    prenons nos repas dans un des

    abris de bombardement où se

    trouve le bureau, nous ne sommes

    pas trop mal.  Nous avons touché

    notre champagne, 1 bouteille pour 4,

    et c'était suffisant. En passant un

    bon point aux boches ils n'ont pas

    tiré sur nous un seul coup de canon

    depuis le 31 à 8 heures du ja soir

    jusqu'au

       C'est d'autant plus anormal

    que l'ouvrage 12 flanquant le

    fort de la Pompelle sur la gauche

    toute la journée les obus y tombent.

      Il est vrai qu'ils s'étaient bien

    dédommagés le 31 ou un obus

    de 150 à emporté le bord d'un

    boyau et soulevé au moins deux

    tombereaux de terre.

       Nous avons fait une petite

    manille dans l'après midi et

    nous avons passé une nuit

    tranquille. j'ai dormi comme

    un loir.


     Dimanche 2-  Ecrit a Cornut

    et à Macey.  Tranquilité sur toute

    la ligne. Le soir j'étais de garde et

    nous avons de 3 heures à 6 heures

    travaillé à remettre en état un boyau

    démoli par les marmites en avant 

    du fort de Pompelle


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    ID
    15791 / 167395
    Source
    http://europeana1914-1918.eu/...
    Contributor
    Direction des Archives et du Patrimoine de l'Aube, 1
    License
    http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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