Pakketje brieven en postkaarten van 1917, item 39

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arrivés à Constance , gare frontière, vers 7 heures du soir où nous

nous sommes arrètés pour prendre la dernière bonne!!! soupe du

fameux menu journalier durant ces trois années. Le train s'est

remis en marche à 8 heures et pas encore cinq minutes après, nous

entendions crier, à notre grande stupifaction, de toute part par

les habitants qui s'étaient massis aux passages à niveau ainsi

qu'au portes et fenètres: Vive la France! Vive la Belgique! Sur

ce nous bientot reconnaître que nous avions dépassé la frontière,

et, nous estimant en toute liberté, nous nous mettions à

crier à pleins paumons, en signe de reconnaissance: Vive la

Suisse! mile fois répété. Quel enthousiasme! Quelle joie!

Quel bonheur que se sentir libérés! Et ainsi nous avons

continue tout en admirant certaines beautés de la nature jusqu'à ce

que, fatigués, nous nous sommes mis nu le bancs pour tacher

de dormir un peu. Cela aurait été possible s'il n'y en avait pas un

qui se tenaient à la portière pour se mettre à crier chaque fois

que le train s'approchait d'une ville. Ainsi ce fut le cas lorsque nous

entrions en gare de Zourich. De nouveau de touts part de cris de

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arrivés à Constance , gare frontière, vers 7 heures du soir où nous

nous sommes arrètés pour prendre la dernière bonne!!! soupe du

fameux menu journalier durant ces trois années. Le train s'est

remis en marche à 8 heures et pas encore cinq minutes après, nous

entendions crier, à notre grande stupifaction, de toute part par

les habitants qui s'étaient massis aux passages à niveau ainsi

qu'au portes et fenètres: Vive la France! Vive la Belgique! Sur

ce nous bientot reconnaître que nous avions dépassé la frontière,

et, nous estimant en toute liberté, nous nous mettions à

crier à pleins paumons, en signe de reconnaissance: Vive la

Suisse! mile fois répété. Quel enthousiasme! Quelle joie!

Quel bonheur que se sentir libérés! Et ainsi nous avons

continue tout en admirant certaines beautés de la nature jusqu'à ce

que, fatigués, nous nous sommes mis nu le bancs pour tacher

de dormir un peu. Cela aurait été possible s'il n'y en avait pas un

qui se tenaient à la portière pour se mettre à crier chaque fois

que le train s'approchait d'une ville. Ainsi ce fut le cas lorsque nous

entrions en gare de Zourich. De nouveau de touts part de cris de


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  • April 24, 2018 23:14:43 Wolfgang Dekeyser

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    arrivés à Constance , gare frontière, vers 7 heures du soir où nous

    nous sommes arrètés pour prendre la dernière bonne!!! soupe du

    fameux menu journalier durant ces trois années. Le train s'est

    remis en marche à 8 heures et pas encore cinq minutes après, nous

    entendions crier, à notre grande stupifaction, de toute part par

    les habitants qui s'étaient massis aux passages à niveau ainsi

    qu'au portes et fenètres: Vive la France! Vive la Belgique! Sur

    ce nous bientot reconnaître que nous avions dépassé la frontière,

    et, nous estimant en toute liberté, nous nous mettions à

    crier à pleins paumons, en signe de reconnaissance: Vive la

    Suisse! mile fois répété. Quel enthousiasme! Quelle joie!

    Quel bonheur que se sentir libérés! Et ainsi nous avons

    continue tout en admirant certaines beautés de la nature jusqu'à ce

    que, fatigués, nous nous sommes mis nu le bancs pour tacher

    de dormir un peu. Cela aurait été possible s'il n'y en avait pas un

    qui se tenaient à la portière pour se mettre à crier chaque fois

    que le train s'approchait d'une ville. Ainsi ce fut le cas lorsque nous

    entrions en gare de Zourich. De nouveau de touts part de cris de

  • March 23, 2018 20:05:29 Wolfgang Dekeyser

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    arrivés à Constance , gare frontière, vers 7 heures du soir où nous

    nous sommes arrètés pour prendre la dernière bonne!!! soupe du

    fameux menu journalier durant ces trois années. Le train s'est

    remis en marche à 8 heures et pas encore cinq minutes après, nous

    entendions crier, à notre grande stupifaction, de toute part par

    les habitants qui s'étaient massis aux passages à niveau ainsi

    qu'au portes et fenètres: Vive la France! Vive la Belgique! Sur

    ce nous bientot reconneître que nous avions dépassé la frontière,

    et, nous estimant en toute liberté, nous nous mettions à

    crier à pleins paumons, en signe de reconnaissance: Vive la

    Suisse! mile fois répété. Quel enthousiasme! Quelle joie!

    Quel bonheur que se sentir libérés! Et ainsi nous avons

    continue tout en admirant certaines beautés de la nature jusqu'à ce

    que, fatigués, nous nous sommes mis nu le bancs pour tacher

    de dormir un peu. Cela aurait été possible s'il n'y en avait pas un

    qui se tenaient à la portière pour se mettre à crier chaque fois

    que le train s'approchait d'une ville. Ainsi ce fut le cas lorsque nous

    entrions en gare de Zourich. De nouveau de touts part de cris de


  • March 23, 2018 19:54:35 Wolfgang Dekeyser

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    arrivés à Constance , gare frontière, vers 7 heures du soir où nous

    nous sommes arrètés pour prendre la dernière


Description

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  • 47.68141041781992||9.17862958750004||

    Konstanz

  • 47.38098890689243||8.53043622812504||

    Zürich

  • 53.01529||9.872340000000008||

    POW Camp, Soltau

    ||1
Location(s)
  • Story location POW Camp, Soltau
  • Document location Konstanz
  • Additional document location Zürich
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ID
6272 / 151010
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
De heer Achiel Vanden Schrieck
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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