FRBMTO38 Marie-Lydia Rouanet, item 22

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missingune odeur de sauvage,

[de] sangliers presque; c'était nos braves

missing qui répandaient cette odeur.

missing matin j'arrivais avec mes ventouses

missing bras et me préparais comme chaque

missing à soigner ces grands enfants.

Je m'approche d'un lit du quel

sortait une horrible tête noire; je dis à

mon malade : Allons toi vite tourner

moi mettre ventouses". Ah! non...  ... 

et moi de reprendre : eh bien quesqu'il

t'aimme." Toi tu dis pas bonjour à moi

toi pas bon et moi pas content. J'éclate

de rire et lui prends la main en lui

disant : A Dieu camarade. et il était

content.

Un autre jour encore l'un d'eux me

disait : "Je ne vois jamais toi hôpital

jamais toi  case alors je dis toi en

permission."

Juin - Je devais encore une fois

suspendre mon cher hôpital pour

 page droite

J'arrivais à la salle c'était des "Adieu

ma soeur toi content" à n'en plus finir.

Un jour d'hiver, il neigeait beaucoup, les

Annamites étaient un peu étonnés de voir tourbillonner

ainsi tant de mouches blanches.

l'un d'eux s'avança et me dit :"Dis

jolie la pluie de France. Cette réflexion

toute naïve me plu beaucoup.

Mr Viel notre major exerça ma main

aux piqures sur ces pauvres  ... . Du

coup j'étais devenue méchante d'après

eux et ils me le disaient.

MelleLabaiz ne revint pas à l'hôpital

craignant quelque maladie contagieuse à

cause de ses petits neveux.

En février 1916 je fûs à mon tour

obligée de m'arrêter. une forte bronchite

m'avait clouée dans mon lit.

et je demeurais 30j. [jours] prisonnière

mes malades très reconnaissants languissaient

de me revoir et tous les jours ils redemandaient

à Melle  ... ."Ma soeur Zida toujours pas venir toujours malade

moi pas content.

Pour peu ils se groupaient et se

cotisaient pour nous envoyer une gerbe

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missingune odeur de sauvage,

[de] sangliers presque; c'était nos braves

missing qui répandaient cette odeur.

missing matin j'arrivais avec mes ventouses

missing bras et me préparais comme chaque

missing à soigner ces grands enfants.

Je m'approche d'un lit du quel

sortait une horrible tête noire; je dis à

mon malade : Allons toi vite tourner

moi mettre ventouses". Ah! non...  ... 

et moi de reprendre : eh bien quesqu'il

t'aimme." Toi tu dis pas bonjour à moi

toi pas bon et moi pas content. J'éclate

de rire et lui prends la main en lui

disant : A Dieu camarade. et il était

content.

Un autre jour encore l'un d'eux me

disait : "Je ne vois jamais toi hôpital

jamais toi  case alors je dis toi en

permission."

Juin - Je devais encore une fois

suspendre mon cher hôpital pour

 page droite

J'arrivais à la salle c'était des "Adieu

ma soeur toi content" à n'en plus finir.

Un jour d'hiver, il neigeait beaucoup, les

Annamites étaient un peu étonnés de voir tourbillonner

ainsi tant de mouches blanches.

l'un d'eux s'avança et me dit :"Dis

jolie la pluie de France. Cette réflexion

toute naïve me plu beaucoup.

Mr Viel notre major exerça ma main

aux piqures sur ces pauvres  ... . Du

coup j'étais devenue méchante d'après

eux et ils me le disaient.

MelleLabaiz ne revint pas à l'hôpital

craignant quelque maladie contagieuse à

cause de ses petits neveux.

En février 1916 je fûs à mon tour

obligée de m'arrêter. une forte bronchite

m'avait clouée dans mon lit.

et je demeurais 30j. [jours] prisonnière

mes malades très reconnaissants languissaient

de me revoir et tous les jours ils redemandaient

à Melle  ... ."Ma soeur Zida toujours pas venir toujours malade

moi pas content.

Pour peu ils se groupaient et se

cotisaient pour nous envoyer une gerbe


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  • May 29, 2018 19:14:53 Laurence Houllemare

    missingune odeur de sauvage,

    [de] sangliers presque; c'était nos braves

    missing qui répandaient cette odeur.

    missing matin j'arrivais avec mes ventouses

    missing bras et me préparais comme chaque

    missing à soigner ces grands enfants.

    Je m'approche d'un lit du quel

    sortait une horrible tête noire; je dis à

    mon malade : Allons toi vite tourner

    moi mettre ventouses". Ah! non...  ... 

    et moi de reprendre : eh bien quesqu'il

    t'aimme." Toi tu dis pas bonjour à moi

    toi pas bon et moi pas content. J'éclate

    de rire et lui prends la main en lui

    disant : A Dieu camarade. et il était

    content.

    Un autre jour encore l'un d'eux me

    disait : "Je ne vois jamais toi hôpital

    jamais toi  case alors je dis toi en

    permission."

    Juin - Je devais encore une fois

    suspendre mon cher hôpital pour

     page droite

    J'arrivais à la salle c'était des "Adieu

    ma soeur toi content" à n'en plus finir.

    Un jour d'hiver, il neigeait beaucoup, les

    Annamites étaient un peu étonnés de voir tourbillonner

    ainsi tant de mouches blanches.

    l'un d'eux s'avança et me dit :"Dis

    jolie la pluie de France. Cette réflexion

    toute naïve me plu beaucoup.

    Mr Viel notre major exerça ma main

    aux piqures sur ces pauvres  ... . Du

    coup j'étais devenue méchante d'après

    eux et ils me le disaient.

    MelleLabaiz ne revint pas à l'hôpital

    craignant quelque maladie contagieuse à

    cause de ses petits neveux.

    En février 1916 je fûs à mon tour

    obligée de m'arrêter. une forte bronchite

    m'avait clouée dans mon lit.

    et je demeurais 30j. [jours] prisonnière

    mes malades très reconnaissants languissaient

    de me revoir et tous les jours ils redemandaient

    à Melle  ... ."Ma soeur Zida toujours pas venir toujours malade

    moi pas content.

    Pour peu ils se groupaient et se

    cotisaient pour nous envoyer une gerbe

  • May 22, 2018 19:00:50 Laurence Houllemare

    missingune odeur de sauvage,

    [de] sangliers presque; c'était nos braves

    missing qui répandaient cette odeur.

    missing matin j'arrivais avec mes ventouses

    missing bras et me préparais comme chaque

    missing à soigner ces grands enfants.

    Je m'approche d'un lit du quel

    sortait une horrible tête noire; je dis à

    mon malade : Allons toi vite tourner

    moi mettre ventouses". Ah! non...  ... 

    et moi de reprendre : eh bien quesqu'il

    t'aimme." Toi tu dis pas bonjour à moi

    toi pas bon et moi pas content. J'éclate

    de rire et lui prends la main en lui

    disant : A Dieu camarade. et il était

    content.

    Un autre jour encore l'un d'eux me

    disait : "Je ne vois jamais toi hôpital

    jamais toi  ...  alors je dis toi en

    permission."

    Juin - Je devais encore une fois

    suspendre mon cher hôpital pour

     page droite

    J'arrivais à la salle c'était des "Adieu

    ma soeur toi content" à n'en plus finir.

    Un jour d'hiver, il neigeait beaucoup, les

    Annamites étaient un peu étonnés de voir tourbillonner

    ainsi tant de mouches blanches.

    l'un d'eux s'avança et me dit :"Dis

    jolie la pluie de France. Cette réflexion

    toute naïve me plu beaucoup.

    Mr Viel notre major exerça ma main

    aux piqures  ... ces pauvres  ... . Du

    coup j'étais devenue méchante d'après

    eux et ils me le disaient.

    MelleLabaiz ne revint pas à l'hôpital

    craignant quelque maladie contagieuse à

    cause de ses petits neveux.

    En février 1916 je fûs à mon tour

    obligée de m'arrêter. une forte bronchite

    m'avait clouée dans mon lit.

    et je demeurais 30j. [jours] prisonnière

    mes malades très reconnaissants languissaient

    de me revoir et tous les jours ils redemandaient

    à Melle  ... ."Ma soeur Zida toujours pas venir toujours malade

    moi pas content.

    Pour peu ils se groupaient et se

    cotisaient pour nous envoyer une gerbe


  • May 22, 2018 18:54:23 Laurence Houllemare

    missingune odeur de sauvage,

    [de] sangliers presque; c'était nos braves

    missing qui répandaient cette odeur.

    missing matin j'arrivais avec mes ventouses

    missing bras et me préparais comme chaque

    missing à soigner ces grands enfants.

    Je m'approche d'un lit du quel

    sortait une horrible tête noire; je dis à

    mon malade : Allons toi vite tourner

    moi mettre ventouses". Ah! non...  ... 

    et moi de reprendre : eh bien quesqu'il

    t'aimme." Toi tu dis pas bonjour à moi

    toi pas bon et moi pas content. J'éclate

    de rire et lui prends la main en lui

    disant : A Dieu camarade. et il était

    content.

    Un autre jour encore l'un d'eux me

    disait : "Je ne vois jamais toi hôpital

    jamais toi  ...  alors je dis toi en

    permission."

    Juin - Je devais encore une fois

    suspendre mon cher hôpital pour

     page droite

    J'arrivais à la salle c'était des "Adieu

    ma soeur toi content" à n'en plus finir.

    Un jour d'hiver, il neigeait beaucoup, les

    Annamites étaient un peu étonnés de voir tourbillonner

    ainsi tant de mouches blanches.

    l'un d'eux s'avança et me dit :"Dis

    jolie la pluie de France. Cette réflexion

    toute naïve me plu beaucoup.

    Mr Viel notre major exerça ma main


  • May 22, 2018 18:51:04 Laurence Houllemare

    missingune odeur de sauvage,

    [de] sangliers presque; c'était nos braves

    missing qui répandaient cette odeur.

    missing matin j'arrivais avec mes ventouses

    missing bras et me préparais comme chaque

    missing à soigner ces grands enfants.

    Je m'approche d'un lit du quel

    sortait une horrible tête noire; je dis à

    mon malade : Allons toi vite tourner

    moi mettre ventouses". Ah! non...  ... 

    et moi de reprendre : eh bien quesqu'il

    t'aimme." Toi tu dis pas bonjour à moi

    toi pas bon et moi pas content. J'éclate

    de rire et lui prends la main en lui

    disant : A Dieu camarade. et il était

    content.

    Un autre jour encore l'un d'eux me

    disait : "Je ne vois jamais toi hôpital

    jamais toi  ...  alors je dis toi en

    permission."

    Juin - Je devais encore une fois

    suspendre mon cher hôpital pour

     page droite


  • May 22, 2018 18:49:00 Laurence Houllemare

    missingune odeur de sauvage,

    [de] sangliers presque; c'était nos braves

    missing qui répandaient cette odeur.

    missing matin j'arrivais avec mes ventouses

    missing bras et me préparais comme chaque

    missing à soigner ces grands enfants.

    Je m'approche d'un lit du quel

    sortait une horrible tête noire; je dis à

    mon malade : Allons toi vite tourner

    moi mettre ventouses". Ah! non...  ... 

    et moi de reprendre : eh bien quesqu'il

    t'aimme." Toi tu dis pas bonjour à moi

    toi pas bon et moi pas content. J'éclate

    de rire et lui prends la main en lui

    disant : A Dieu camarade. et il était

    content.

    Un autre jour encore l'un d'eux me


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Julie Ramanich
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http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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