Carnet de croquis, oeuvre de Charles Grauss, item 4

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Le CHENE de DROMINCHAMP
Depuis des ans amoncelés
Il regarde sur l'étang calme
tout à tout, les roseaux gelés
et les mêmes roseaux brulés
dont l'été balance les palmes

Il a grandi robustement
Et penche sur les eaux perfides,
Réveur sans fin, deux bras d'amant
Dont les mains frôlent tendrement
Sa chevelure des Sylphides

Et les parfums des douze mois
Le baigneur d'un ??? sans haine
La lourde sève de son bois
Roule ignorante des ??mois
L'immense paix ????éenne

Sait-il qu'une heure peut sonner
où la hache voudra qu'il meure ?
Hautain, il n'a ce condamné
Jamais daigné se retourner
Pour voir un homme en sa demeure

Mais parfois
on croirait le voir
Tordre les bras en
un martyre,
Et rougeoyant
dans l'air du soir

Prendre un geste
de désespoir
aux malheureux
que l'onde attire

H. Jattiot
(Tiré de l'Echo du Boqueteau, (Août 1915)

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Le CHENE de DROMINCHAMP
Depuis des ans amoncelés
Il regarde sur l'étang calme
tout à tout, les roseaux gelés
et les mêmes roseaux brulés
dont l'été balance les palmes

Il a grandi robustement
Et penche sur les eaux perfides,
Réveur sans fin, deux bras d'amant
Dont les mains frôlent tendrement
Sa chevelure des Sylphides

Et les parfums des douze mois
Le baigneur d'un ??? sans haine
La lourde sève de son bois
Roule ignorante des ??mois
L'immense paix ????éenne

Sait-il qu'une heure peut sonner
où la hache voudra qu'il meure ?
Hautain, il n'a ce condamné
Jamais daigné se retourner
Pour voir un homme en sa demeure

Mais parfois
on croirait le voir
Tordre les bras en
un martyre,
Et rougeoyant
dans l'air du soir

Prendre un geste
de désespoir
aux malheureux
que l'onde attire

H. Jattiot
(Tiré de l'Echo du Boqueteau, (Août 1915)


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  • December 24, 2016 14:45:43 David Gadiou (FR)

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    Le CHENE de DROMINCHAMP
    Depuis des ans amoncelés
    Il regarde sur l'étang calme
    tout à tout, les roseaux gelés
    et les mêmes roseaux brulés
    dont l'été balance les palmes

    Il a grandi robustement
    Et penche sur les eaux perfides,
    Réveur sans fin, deux bras d'amant
    Dont les mains frôlent tendrement
    Sa chevelure des Sylphides

    Et les parfums des douze mois
    Le baigneur d'un ??? sans haine
    La lourde sève de son bois
    Roule ignorante des ??mois
    L'immense paix ????éenne

    Sait-il qu'une heure peut sonner
    où la hache voudra qu'il meure ?
    Hautain, il n'a ce condamné
    Jamais daigné se retourner
    Pour voir un homme en sa demeure

    Mais parfois
    on croirait le voir
    Tordre les bras en
    un martyre,
    Et rougeoyant
    dans l'air du soir

    Prendre un geste
    de désespoir
    aux malheureux
    que l'onde attire

    H. Jattiot
    (Tiré de l'Echo du Boqueteau, (Août 1915)


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  • 48.71392944397412||6.171222809570281||

    Maxéville-Nancy

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Location(s)
  • Story location Maxéville-Nancy
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ID
2926 / 39664
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Memorial
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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