Mon gourbi (suite)
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Par ce froid sibérien il est notre sauveur
Et lorsque du dehors nous venons, quand on gèle,
Oh ! avec quel amour nous goûtons sa chaleur
Pour tout ameublement quatre bancs de fortune
Un contre chaque mur. C'est commode et simplet.
Le long des murs sont des chevilles dont chacune
Supporte un équipement plus ou moins complet.
Comme lit nous n'avons pu trouver de paille
Mais la meule là-bâs nous a fourni du foin
Et l'on peut y dormir à trois quand la mitraille
Ne tombe pas trop près de ce bon petit coin.
Voici notre éclairage : un chandelier rustique
En fil de fer roulé, suspendu a un clou
Et la nuit, comme au mur il n'y a pas d'applique
Nous mettons la bougie, tout au fond, dans ce trou.
Voilà de mon gourbi la description sommaire
Tel qu'il est, il nous plaît, et puis, en vérité.
Dans la tranchée, c'est une habitation princière
Et sans le moindre ennui, nous l'avons habité.
3 Février 1915.
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Par ce froid sibérien il est notre sauveur
Et lorsque du dehors nous venons, quand on gèle,
Oh ! avec quel amour nous goûtons sa chaleur
Pour tout ameublement quatre bancs de fortune
Un contre chaque mur. C'est commode et simplet.
Le long des murs sont des chevilles dont chacune
Supporte un équipement plus ou moins complet.
Comme lit nous n'avons pu trouver de paille
Mais la meule là-bâs nous a fourni du foin
Et l'on peut y dormir à trois quand la mitraille
Ne tombe pas trop près de ce bon petit coin.
Voici notre éclairage : un chandelier rustique
En fil de fer roulé, suspendu a un clou
Et la nuit, comme au mur il n'y a pas d'applique
Nous mettons la bougie, tout au fond, dans ce trou.
Voilà de mon gourbi la description sommaire
Tel qu'il est, il nous plaît, et puis, en vérité.
Dans la tranchée, c'est une habitation princière
Et sans le moindre ennui, nous l'avons habité.
3 Février 1915.
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Par ce froid sibérien il est notre sauveur
Et lorsque du dehors nous venons, quand on gèle,
Oh ! avec quel amour nous goûtons sa chaleur
Pour tout ameublement quatre bancs de fortune
Un contre chaque mur. C'est commode et simplet.
Le long des murs sont des chevilles dont chacune
Supporte un équipement plus ou moins complet.
Comme lit nous n'avons pu trouver de paille
Mais la meule là-bâs nous a fourni du foin
Et l'on peut y dormir à trois quand la mitraille
Ne tombe pas trop près de ce bon petit coin.
Voici notre éclairage : un chandelier rustique
En fil de fer roulé, suspendu a un clou
Et la nuit, comme au mur il n'y a pas d'applique
Nous mettons la bougie, tout au fond, dans ce trou.
Voilà de mon gourbi la description sommaire
Tel qu'il est, il nous plaît, et puis, en vérité.
Dans la tranchée, c'est une habitation princière
Et sans le moindre ennui, nous l'avons habité.
3 Février 1915.
Description
Save description- 49.60541869999999||0.9748438999999962||||1
Seine-Maritime
Location(s)
Story location Seine-Maritime
- ID
- 10727 / 105887
- Contributor
- Geneviève Bultel, sa petite-fille
February 3, 1915
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- Français
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