Début du veuvage de Marthe Davroux-3
Transcription
Transcription history
-
Margin
3/
Letter
que jamais, puisque le malheur me laisse seule,
je dois travailler sans arrêt.
Les paroles sont impuissantes à vous exprimer
ma douleur, Jacques était tout pour moi, et m'ai-
mait beaucoup, il n'osait jamais m'attrister par une
sombre pensée; en le perdant, je perds tout ce qui
m'était le plus cher, je sais combien est grande votre
peine, mais voyez la mienne, qu'as-t-on [sic] de plus
cher que son mari ! C'est toute la vie, qui est
brisée et finie pour moi à partir de ce jour ! Je
n'ai plus aucun espoir. Que peut-il y avoir de
plus triste ! Jacques était toute ma vie.
Vous saviez qu'il n'avait jamais eu l'intention
d'habiter St Leu, je vous dis cela, malgré que je sais
que c'était l'espoir de MDavroux et aussi le vôtre, mais
vous connaissiez comme moi Jacques, et jamais ce ne fût
son idée, l'étranger l'attirait toujours, le Brésil, et
même n'importe quel pays ailleurs, un jour même, sur
l'idée d'un camarade qu'il aimait bien, M. Eugène
interprète aux Armées, je lui avais parlé du nord de
la France, Jacques n'avait pas été hostile à cette idée,
et la conversation avait fini par tomber sur tous
ceux qui étaient restés ensevelis dans tous les champs
là-bas, et que leur famille ne retrouveraient jamais,
Jacques m'expliquait cela, et fini [sic] par me dire, que
si le malheur devait le toucher, cela lui serait
égal de rester au loin parmi tous ses camarades
ayant combattu à ses côtés; et comme je n'osai
répondre par superstition du malheur, Jacques
ajouta qu'il désirait être avec moi seule, si jamais
il devait être ailleurs que sur le champ de bataille, pour
toujours; et comme je restais sans parole, rejettant [sic]
l'idée de sa mort à la guerre, Jacques me dit qu'il
-
Margin
3/
Letter
que jamais, puisque le malheur me laisse seule,
je dois travailler sans arrêt.
Les paroles sont impuissantes à vous exprimer
ma douleur, Jacques était tout pour moi, et m'ai-
mait beaucoup, il n'osait jamais m'attrister par une
sombre pensée; en le perdant, je perds tout ce qui
m'était le plus cher, je sais combien est grande votre
peine, mais voyez la mienne, qu'as-t-on [sic] de plus
cher que son mari ! C'est toute la vie, qui est
brisée et finie pour moi à partir de ce jour ! Je
n'ai plus aucun espoir. Que peut-il y avoir de
plus triste ! Jacques était toute ma vie.
Vous saviez qu'il n'avait jamais eu l'intention
d'habiter St Leu,je vous dis cela, malgré que je sais
que c'était l'espoir de MDavroux et aussi le vôtre, mais
vous connaissiez comme moi Jacques, et jamais ce ne fût
son idée, l'étranger l'attirait toujours, le Brésil, et
même n'importe quel pays ailleurs, un jour même, sur
l'idée d'un camarade qu'il aimait bien, M.Eugène
interprète aux Armées, je lui avais parlé du nord de
la France, Jacques n'avait pas été hostile à cette idée,
et la conversation avait fini par tomber sur tous
ceux qui étaient restés ensevelis dans tous les champs
là-bas, et que leur famille ne retrouveraient jamais,
Jacques m'expliquait cela, et fini [sic] par me dire, que
si le malheur devait le toucher, cela lui serait
égal de rester au loin parmi tous ses camarades
ayant combattu à ses côtés; et comme je n'osai
répondre par superstition du malheur, Jacques
ajouta qu'il désirait êtr avec moi seule, si jamais
il devait être ailleurs que sur le champ de bataille, pour
toujours; et comme je restais sans parole, rejettant [sic]
l'idée de sa mort à la guerre, Jacques me dit qu'il
-
Margin
3/
Letter
que jamais, puisque le malheur me laisse seule,
je dois travailler sans arrêt.
Les paroles sont impuissantes à vous exprimer
ma douleur, Jacques était tout pour moi, et m'ai-
mait beaucoup, il n'osait jamais m'attrister par une
sombre pensée; en le perdant, je perds tout ce qui
m'était le plus cher, je sais combien est grande votre
peine, mais voyez la mienne, qu'as-t-on [sic] de plus
cher que son mari ! C'est toute la vie, qui est
brisée et finie pour moi à partir de ce jour ! Je
n'ai plus aucun espoir. Que peut-il y avoir de
plus triste ! Jacques était toute ma vie,
Vous saviez qu'il n'avait jamais eu l'intention
d'habiter St Leu,je vous dis cela, malgré que je sais
que c'était l'espoir de MDavroux et aussi le vôtre, mais
vous connaissiez comme moi Jacques, et jamais ce ne fût
son idée, l'étranger l'attirait toujours, le Brésil, et
même n'importe quel pays ailleurs, un jour même, sur
l'idée d'un camarade qu'il aimait bien, M.Eugène
interprète aux Armées, je lui avais parlé du nord de
la France, Jacques n'avait pas été hostile à cette idée
-
Margin
3/
Letter
que jamais, puisque le malheur me laisse seule,
je dois travailler sans arrêt.
Les paroles sont impuissantes à vous exprimer
ma douleur, Jacques était tout pour moi, et m'ai-
mait beaucoup, il n'osait jamais m'attrister par une
sombre pensée; en le perdant, je perds tout ce qui
m'était le plus cher, je sais combien est grande votre
peine, mais voyez la mienne, qu'as-t-on [sic] de plus
cher que son mari ! C'est toute la vie, qui est
brisée et finie pour moi à partir de ce jour ! Je
n'ai plus aucun espoir. Que peut-il y avoir de
plus triste ! Jacques était toute ma vie,
Vous saviez qu'il n'avait jamais eu l'intention
d'habiter St Leu,je vous dis cela, malgré que je sais
que c'était l'espoir de MDavroux et aussi le vôtre, mais
vous connaissiez comme moi Jacques, et jamais ce ne fût
son idée, l'étranger l'attirait toujours, le Brésil, et
même n'importe quel pays ailleurs, un jour même, sur
-
Margin
3/
Letter
que jamais, puisque le malheur me laisse seule,
je dois travailler sans arrêt.
Les paroles sont impuissantes à vous exprimer
ma douleur, Jacques était tout pour moi, et m'ai-
Description
Save description- -23.5511585||-46.58935359999998||||1
Sao Paulo, Brésil
Location(s)
Story location Sao Paulo, Brésil
- ID
- 10448 / 102490
- Contributor
- Davroux, Michelle, petite fille de J. et M. Darvroux
Login to edit the languages
- Français
Login to edit the fronts
Login to add keywords
- Widowhood
Login to leave a note