FRBDIC-46 Carnets d'artilleur de Paul Bouchon, item 30
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56
Ces navires ...arrosent la cote d'Asie depuis
...Yeno : ...Schehr jusqu'aux ruines ...d'Inlipé au
fond de la Baie Trenkeni. Les obus ne cessent
de tomber sur Yeno Schehr. Ce bourg perché sur
la côte 253 n'est qu'un amas de ruines. On
aperçoit a l'oeil nu les murs troués. un moulin
perché sur le versant est culbuté en moins de rien.
Le bruit est assourdissant. Le brouillard se dissipe
on distingue très bien les éclatements. La côte est
couverte de fumée. Les Turcs répondent faiblement.
Deux obus puis encore deux autres viennenttomber entre la ...Savori et le Ceylan a 500 mts
de nous. Une barque de fantassins chavire
on ne peut en sauver que deux. Le courant
dans le détroit est extrêmement rapide.
C'est a peine si un torpilleur peut remorquer
nos radeaux de materiel. Et cela dûre toute la
journée. Vers le soir on aperçoit dans les maisons
de Kuma-Kale les eclairs de nos 75. La fusillade
et les mitrailleuses crépitent. La resistance semble
vive car nos fantassins n'avancent pas et la
fusillade est de plus en plus intence. Le débarquement
n'a pas du être commode. Vers 8 heures a la
nuit tombante les canons ralentissent leur feu
mais les mitrailleuses parlent de plus en plus.
On a tiré dans la journée plus de 26000 obus
sur cette partie du rivage. On entend toujours
la canonnade de l'autre côté du détroit.
A 8 heures du soir un chaland nous ramène
la section de projecteurs qui n'a pu débarquer
faute de chevaux. Ils nous rapportent des nouvelles
de terre. Un des hommes de notre Bri a été tué
roide au moment du Débarquemt. C'est un
nommé ...Libebre . Je ne connaissais personne a la
Bri et par une coincidence etrange j'avais remarqué
cet hommes les jours précédents. Il est resté etendu
sur la plage les pieds frisant les flots
57
Pauvre gars. Il avait 20 ans. L'Asie ne lui a pas
porté bonheur. le débarqut parait-il a été très
difficile. Nos artilleurs ont mis en Bri a 50 mts
de la plage. Les Turcs arrosaient de balles cette
partie du terrain. ils sont abrités dans des
tranchées bétonnées. Des aroplanes et hydroavions
ont volé toute la journée. Les hydroavions sont
venus plusieurs fois se poser sur l'
auprès de nous. Un incident ...dromalique a terminé cette
journée. Le chaland qui nous ramène le
radeau de la
de projecteurs derive al'arrivée et double l'avant du navire.
Le radeau se trouve coincé d'un coté du
"Théodore mante" cependant que le chaland
tirant sur l'amare derive de l'autre côté
il nous heurte au passage et nous secoue.
Le radeau charge d'hommes commence a
chaviré. Encore quelques secondes et il sera
debout et tout sera précipité a la mer.
Mais le Comt du bord est là. Il ordonne
de ...couper l'amarre. Un coup de hache
et tout est sauvé. Ils l'ont échappé belle.
Nous ne sommes a bord que 2 officiers et moi.
Il nous faut prendre le ...quand car il faut
être prêt a tout. Je vais me reposer un peu.
Je prends le quart a minuit. 26 Avril
A minuit on me réveille et je monte sur la
passerelle du Comt. J'entends une vive fusiollage
Les projecteurs des cuirassés fouillent l'obscurité
en tous sens. Nombreux incendies dans les villages. L'ennemi doit attaquer en force
car la fusiollage est d'une intensité toute particulière.
Les 75 tirent et font des éclairs dans la nuit.
Je vois distinctement les lueurs d'une batterie
turque. Le projecteur du ...Jarniguiberry s'arrête
juste a cet endroit et
envoieune ...bordée formida-ble part quelques secondes après. Ce navire tire
d'ailleurs sans
sur tout le terraindejà battu.
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Ces navires ...arrosent la cote d'Asie depuis
...Yeno : ...Schehr jusqu'aux ruines ...d'Inlipé au
fond de la Baie Trenkeni. Les obus ne cessent
de tomber sur Yeno Schehr. Ce bourg perché sur
la côte 253 n'est qu'un amas de ruines. On
aperçoit a l'oeil nu les murs troués. un moulin
perché sur le versant est culbuté en moins de rien.
Le bruit est assourdissant. Le brouillard se dissipe
on distingue très bien les éclatements. La côte est
couverte de fumée. Les Turcs répondent faiblement.
Deux obus puis encore deux autres viennenttomber entre la ...Savori et le Ceylan a 500 mts
de nous. Une barque de fantassins chavire
on ne peut en sauver que deux. Le courant
dans le détroit est extrêmement rapide.
C'est a peine si un torpilleur peut remorquer
nos radeaux de materiel. Et cela dûre toute la
journée. Vers le soir on aperçoit dans les maisons
de Kuma-Kale les eclairs de nos 75. La fusillade
et les mitrailleuses crépitent. La resistance semble
vive car nos fantassins n'avancent pas et la
fusillade est de plus en plus intence. Le débarquement
n'a pas du être commode. Vers 8 heures a la
nuit tombante les canons ralentissent leur feu
mais les mitrailleuses parlent de plus en plus.
On a tiré dans la journée plus de 26000 obus
sur cette partie du rivage. On entend toujours
la canonnade de l'autre côté du détroit.
A 8 heures du soir un chaland nous ramène
la section de projecteurs qui n'a pu débarquer
faute de chevaux. Ils nous rapportent des nouvelles
de terre. Un des hommes de notre Bri a été tué
roide au moment du Débarquemt. C'est un
nommé ...Libebre . Je ne connaissais personne a la
Bri et par une coincidence etrange j'avais remarqué
cet hommes les jours précédents. Il est resté etendu
sur la plage les pieds frisant les flots
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Pauvre gars. Il avait 20 ans. L'Asie ne lui a pas
porté bonheur. le débarqut parait-il a été très
difficile. Nos artilleurs ont mis en Bri a 50 mts
de la plage. Les Turcs arrosaient de balles cette
partie du terrain. ils sont abrités dans des
tranchées bétonnées. Des aroplanes et hydroavions
ont volé toute la journée. Les hydroavions sont
venus plusieurs fois se poser sur l'
auprès de nous. Un incident ...dromalique a terminé cette
journée. Le chaland qui nous ramène le
radeau de la
de projecteurs derive al'arrivée et double l'avant du navire.
Le radeau se trouve coincé d'un coté du
"Théodore mante" cependant que le chaland
tirant sur l'amare derive de l'autre côté
il nous heurte au passage et nous secoue.
Le radeau charge d'hommes commence a
chaviré. Encore quelques secondes et il sera
debout et tout sera précipité a la mer.
Mais le Comt du bord est là. Il ordonne
de ...couper l'amarre. Un coup de hache
et tout est sauvé. Ils l'ont échappé belle.
Nous ne sommes a bord que 2 officiers et moi.
Il nous faut prendre le ...quand car il faut
être prêt a tout. Je vais me reposer un peu.
Je prends le quart a minuit. 26 Avril
A minuit on me réveille et je monte sur la
passerelle du Comt. J'entends une vive fusiollage
Les projecteurs des cuirassés fouillent l'obscurité
en tous sens. Nombreux incendies dans les villages. L'ennemi doit attaquer en force
car la fusiollage est d'une intensité toute particulière.
Les 75 tirent et font des éclairs dans la nuit.
Je vois distinctement les lueurs d'une batterie
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Ces navires ...arrosent la cote d'Asie depuis
...Yeno : ...Schehr jusqu'aux ruines ...d'Inlipé au
fond de la Baie Trenkeni. Les obus ne cessent
de tomber sur Yeno Schehr. Ce bourg perché sur
la côte 253 n'est qu'un amas de ruines. On
aperçoit a l'oeil nu les murs troués. un moulin
perché sur le versant est culbuté en moins de rien.
Le bruit est assourdissant. Le brouillard se dissipe
on distingue très bien les éclatements. La côte est
couverte de fumée. Les Turcs répondent faiblement.
Deux obus puis encore deux autres viennenttomber entre la ...Savori et le Ceylan a 500 mts
de nous. Une barque de fantassins chavire
on ne peut en sauver que deux. Le courant
dans le détroit est extrêmement rapide.
C'est a peine si un torpilleur peut remorquer
nos radeaux de materiel. Et cela dûre toute la
journée. Vers le soir on aperçoit dans les maisons
de Kuma-Kale les eclairs de nos 75. La fusillade
et les mitrailleuses crépitent. La resistance semble
vive car nos fantassins n'avancent pas et la
fusillade est de plus en plus intence. Le débarquement
n'a pas du être commode. Vers 8 heures a la
nuit tombante les canons ralentissent leur feu
mais les mitrailleuses parlent de plus en plus.
On a tiré dans la journée plus de 26000 obus
sur cette partie du rivage. On entend toujours
la canonnade de l'autre côté du détroit.
A 8 heures du soir un chaland nous ramène
la section de projecteurs qui n'a pu débarquer
faute de chevaux. Ils nous rapportent des nouvelles
de terre. Un des hommes de notre Bri a été tué
roide au moment du Débarquemt. C'est un
nommé ...Libebre . Je ne connaissais personne a la
Bri et par une coincidence etrange j'avais remarqué
cet hommes les jours précédents. Il est resté etendu
sur la plage les pieds frisant les flots
57
Pauvre gars. Il avait 20 ans. L'Asie ne lui a pas
porté bonheur. le débarqut parait-il a été très
difficile. Nos artilleurs ont mis en Bri a 50 mts
de la plage. Les Turcs arrosaient de balles cette
partie du terrain. ils sont abrités dans des
tranchées bétonnées. Des aroplanes et hydroavions
ont volé toute la journée. Les hydroavions sont
venus plusieurs fois se poser sur l'
auprès de nous. Un incident ...dromalique a terminé cette
journée. Le chaland qui nous ramène le
radeau de la
de projecteurs derive al'arrivée et double l'avant du navire.
Le radeau se trouve coincé d'un coté du
"Théodore mante" cependant que le chaland
tirant sur l'amare derive de l'autre côté
il nous heurte au passage et nous secoue.
Le radeau charge d'hommes commence a
chaviré. Encore quelques secondes et il sera
debout et tout sera précipité a la mer.
Mais le Comt du bord est là. Il ordonne
de ...couper l'amarre. Un coup de hache
et tout est sauvé. Ils l'ont échappé belle.
Nous ne sommes a bord que 2 officiers et moi.
Il nous faut prendre le ...quand car il faut
être prêt a tout. Je vais me reposer un peu.
Je prends le quart a minuit. 26 Avril
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Ces navires ...arrosent la cote d'Asie depuis
...Yeno : ...Schehr jusqu'aux ruines ...d'Inlipé au
fond de la Baie Trenkeni. Les obus ne cessent
de tomber sur Yeno Schehr. Ce bourg perché sur
la côte 253 n'est qu'un amas de ruines. On
aperçoit a l'oeil nu les murs troués. un moulin
perché sur le versant est culbuté en moins de rien.
Le bruit est assourdissant. Le brouillard se dissipe
on distingue très bien les éclatements. La côte est
couverte de fumée. Les Turcs répondent faiblement.
Deux obus puis encore deux autres viennenttomber entre la ...Savori et le Ceylan a 500 mts
de nous. Une barque de fantassins chavire
on ne peut en sauver que deux. Le courant
dans le détroit est extrêmement rapide.
C'est a peine si un torpilleur peut remorquer
nos radeaux de materiel. Et cela dûre toute la
journée. Vers le soir on aperçoit dans les maisons
de Kuma-Kale les eclairs de nos 75. La fusillade
et les mitrailleuses crépitent. La resistance semble
vive car nos fantassins n'avancent pas et la
fusillade est de plus en plus intence. Le débarquement
n'a pas du être commode. Vers 8 heures a la
nuit tombante les canons ralentissent leur feu
mais les mitrailleuses parlent de plus en plus.
On a tiré dans la journée plus de 26000 obus
sur cette partie du rivage. On entend toujours
la canonnade de l'autre côté du détroit.
A 8 heures du soir un chaland nous ramène
la section de projecteurs qui n'a pu débarquer
faute de chevaux. Ils nous rapportent des nouvelles
de terre. Un des hommes de notre Bri a été tué
roide au moment du Débarquemt. C'est un
nommé ...Libebre . Je ne connaissais personne a la
Bri et par une coincidence etrange j'avais remarqué
cet hommes les jours précédents. Il est resté etendu
sur la plage les pieds frisant les flots
57
Pauvre gars. Il avait 20 ans. L'Asie ne lui a pas
porté bonheur. le débarqut parait-il a été très
difficile. Nos artilleurs ont mis en Bri a 50 mts
de la plage. Les Turcs arrosaient de balles cette
partie du terrain. ils sont abrités dans des
tranchées bétonnées. Des aroplanes et hydroavions
ont volé toute la journée. Les hydroavions sont
venus plusieurs fois se poser sur l'
auprès de nous. Un incident ...dromalique a terminé cette
journée. Le chaland qui nous ramène le
radeau de la
de projecteurs derive al'arrivée et double l'avant du navire.
Le radeau se trouve coincé d'un coté du
"Théodore mante" cependant que le chaland
tirant sur l'amare derive de l'autre côté
il nous heurte au passage et nous secoue.
Le radeau charge d'hommes commence a
chaviré. Encore quelques secondes et il sera
debout et tout sera précipité a la mer.
Mais le Comt du bord est là. Il ordonne
de
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Ces navires ...arrosent la cote d'Asie depuis
...Yeno : ...Schehr jusqu'aux ruines ...d'Inlipé au
fond de la Baie Trenkeni. Les obus ne cessent
de tomber sur Yeno Schehr. Ce bourg perché sur
la côte 253 n'est qu'un amas de ruines. On
aperçoit a l'oeil nu les murs troués. un moulin
perché sur le versant est culbuté en moins de rien.
Le bruit est assourdissant. Le brouillard se dissipe
on distingue très bien les éclatements. La côte est
couverte de fumée. Les Turcs répondent faiblement.
Deux obus puis encore deux autres viennenttomber entre la ...Savori et le Ceylan a 500 mts
de nous. Une barque de fantassins chavire
on ne peut en sauver que deux. Le courant
dans le détroit est extrêmement rapide.
C'est a peine si un torpilleur peut remorquer
nos radeaux de materiel. Et cela dûre toute la
journée. Vers le soir on aperçoit dans les maisons
de Kuma-Kale les eclairs de nos 75. La fusillade
et les mitrailleuses crépitent. La resistance semble
vive car nos fantassins n'avancent pas et la
fusillade est de plus en plus intence. Le débarquement
n'a pas du être commode. Vers 8 heures a la
nuit tombante les canons ralentissent leur feu
mais les mitrailleuses parlent de plus en plus.
On a tiré dans la journée plus de 26000 obus
sur cette partie du rivage. On entend toujours
la canonnade de l'autre côté du détroit.
A 8 heures du soir un chaland nous ramène
la section de projecteurs qui n'a pu débarquer
faute de chevaux. Ils nous rapportent des nouvelles
de terre. Un des hommes de notre Bri a été tué
roide au moment du Débarquemt. C'est un
nommé ...Libebre . Je ne connaissais personne a la
Bri et par une coincidence etrange j'avais remarqué
cet hommes les jours précédents. Il est resté etendu
sur la plage les pieds frisant les flots
57
Pauvre gars. Il avait 20 ans. L'Asie ne lui a pas
porté bonheur. le débarqut parait-il a été très
difficile. Nos artilleurs ont mis en Bri a 50 mts
de la plage. Les Turcs arrosaient de balles cette
partie du terrain. ils sont abrités dans des
tranchées bétonnées. Des aroplanes et hydroavions
ont volé toute la journée. Les
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Ces navires ...arrosent la cote d'Asie depuis
...Yeno : ...Schehr jusqu'aux ruines ...d'Inlipé au
fond de la Baie Trenkeni. Les obus ne cessent
de tomber sur Yeno Schehr. Ce bourg perché sur
la côte 253 n'est qu'un amas de ruines. On
aperçoit a l'oeil nu les murs troués. un moulin
perché sur le versant est culbuté en moins de rien.
Le bruit est assourdissant. Le brouillard se dissipe
on distingue très bien les éclatements. La côte est
couverte de fumée. Les Turcs répondent faiblement.
Deux obus puis encore deux autres viennenttomber entre la ...Savori et le Ceylan a 500 mts
de nous. Une barque de fantassins chavire
on ne peut en sauver que deux. Le courant
dans le détroit est extrêmement rapide.
C'est a peine si un torpilleur peut remorquer
nos radeaux de materiel. Et cela dûre toute la
journée. Vers le soir on aperçoit dans les maisons
de Kuma-Kale les eclairs de nos 75. La fusillade
et les mitrailleuses crépitent. La resistance semble
vive car nos fantassins n'avancent pas et la
fusillade est de plus en plus intence. Le débarquement
n'a pas du être commode. Vers 8 heures a la
nuit tombante les canons ralentissent leur feu
mais les mitrailleuses parlent de plus en plus.
On a tiré dans la journée plus de 26000 obus
sur cette partie du rivage. On entend toujours
la canonnade de l'autre côté du détroit.
A 8 heures du soir un chaland nous ramène
la section de projecteurs qui n'a pu débarquer
faute de chevaux. Ils nous rapportent des nouvelles
de terre. Un des hommes de notre Bri a été tué
roide au moment du Débarquemt. C'est un
nommé ...Libebre . Je ne connaissais personne a la
Bri et par une coincidence etrange j'avais remarqué
cet hommes les jours précédents. Il est resté etendu
sur la plage les pieds frisant les flots
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Ces navires ...arrosent la cote d'Asie depuis
...Yeno : ...Schehr jusqu'aux ruines ...d'Inlipé au
fond de la Baie Trenkeni. Les obus ne cessent
de tomber sur Yeno Schehr. Ce bourg perché sur
la côte 253 n'est qu'un amas de ruines. On
aperçoit a l'oeil nu les murs troués. un moulin
perché sur le versant est culbuté en moins de rien.
Le bruit est assourdissant. Le brouillard se dissipe
on distingue très bien les éclatements. La côte est
couverte de fumée. Les Turcs répondent faiblement.
Deux obus puis encore deux autres viennenttomber entre la ...Savori et le Ceylan a 500 mts
de nous. Une barque de fantassins chavire
on ne peut en sauver que deux. Le courant
dans le détroit est extrêmement rapide.
C'est a peine si un torpilleur peut remorquer
nos radeaux de materiel. Et cela dûre toute la
journée. Vers le soir on aperçoit dans les maisons
de Kuma-Kale les eclairs de nos 75. La fusillade
et les mitrailleuses crépitent. La resistance semble
vive car nos fantassins n'avancent pas et la
fusillade est de plus en plus intence. Le débarquement
n'a pas du être commode. Vers 8 heures a la
nuit tombante les canons ralentissent leur feu
mais
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Ces navires ...arrosent la cote d'Asie depuis
...Yeno : ...Schehr jusqu'aux ruines ...d'Inlipé au
fond de la Baie Trenkeni. Les obus ne cessent
de tomber sur Yeno Schehr. Ce bourg perché sur
la côte 253 n'est qu'un amas de ruines. On
aperçoit a l'oeil nu les murs troués. un moulin
perché sur le versant est culbuté en moins de rien.
Le bruit est assourdissant. Le brouillard se dissipe
on distingue très bien les éclatements. La côte est
couverte de fumée. Les Turcs répondent faiblement.
Deux obus puis encore deux autres viennenttomber entre la ...Savori et le Ceylan a 500 mts
de nous. Une barque de fantassins chavire
on ne peut en sauver que deux. Le courant
dans le détroit est extrêmement rapide.
C'est a peine si un torpilleur peut remorquer
nos radeaux de materiel. Et cela dûre toute la
journée. Vers le soir on aperçoit dans les maisons
de Kuma-Kale les eclairs de nos 75. La fusillade
et les mitrailleuses crépitent. La resistance semble
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Ces navires ...arrosent la cote d'Asie depuis
...Yeno : ...Schehr jusqu'aux ruines ...d'Inlipé au
fond de la Baie Trenkeni. Les obus ne cessent
de tomber sur Yeno Schehr. Ce bourg perché sur
la côte 253 n'est qu'un amas de ruines. On
aperçoit a l'oeil nu les murs troués. un moulin
perché sur le versant est culbuté en moins de rien.
Le bruit est assourdissant. Le brouillard se dissipe
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Ces navires
Description
Save description- 40.04185555091104||26.290340371875004||||1
Dardanelles
Location(s)
Story location Dardanelles
- ID
- 9589 / 247592
- Contributor
- M. Philippe BOUCHON
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- Balkans
- Gallipoli Front
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- Artillery
- Trench Life
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