Lettre de P. Terral, curé, à sa nièce Marthe Grimal (Pagès), 19 décembre 1914

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[page gauche]

 ..page 2 de la lettre. 

a voir a qu'il a a faire. s'il pouvait

se faire réformer c'est ce qu'il y aurait

de mieux pour lui mais aujourd'hui

on est si difficile: enfain qu'il tache

de s'en tirer ccomme il pourra et de

son mieux.

   S'il pouvait avoir quelques jours de

convalescence il me fera plaisir de venir

me voir mais on me dit qu'aujourd'hui

on n'en donne plus: enfin il faut

s'arranger comme l'on peut: s'il ne peut

pas venir me voir. Quique n'etant

pas bien libre et surtout bien leste

si le temps s'arrangeait je ferai mon

possilbe pour aller le voir à rodez

car s'il fallait attendre la fin de la guerre

pour se voir je crois qu'il daudrait

attendre quelques temps encore malgré


[page droite]


 ..page 3 de la lettre. 


tout ayons confiance et espérons que cette

maudite guerre finira plustôt que nous le

croyons.

Henri me disait dans une lettre que vous

engaissiez deux cochons et que vous m'en donnerez

un. soignez les bien et vendez les car j'ai beaucoup

de provisions et il est probable que je ne

tuerai pas cette année.

   Nous avons eu jusqu'ici le mauvais temps

les gens n'ont pas pu finir de ramasser leurs

récoltes. les quelques chataignes qu'il y avait

on zelé et on na pas pu finir de semer et

il y encore des personnes qui n'ont pas fini

d'arrager les pommes de terre. Je crois qu'a la

Fabrie on est de ce nombre : il vont bien

mais je ne sais rien d'Armand ni de

Louis qui est reparti le jour de la foire

de St Victor.

   Il y a un mois que Louis ne m'a

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 ..page 2 de la lettre. 

a voir a qu'il a a faire. s'il pouvait

se faire réformer c'est ce qu'il y aurait

de mieux pour lui mais aujourd'hui

on est si difficile: enfain qu'il tache

de s'en tirer ccomme il pourra et de

son mieux.

   S'il pouvait avoir quelques jours de

convalescence il me fera plaisir de venir

me voir mais on me dit qu'aujourd'hui

on n'en donne plus: enfin il faut

s'arranger comme l'on peut: s'il ne peut

pas venir me voir. Quique n'etant

pas bien libre et surtout bien leste

si le temps s'arrangeait je ferai mon

possilbe pour aller le voir à rodez

car s'il fallait attendre la fin de la guerre

pour se voir je crois qu'il daudrait

attendre quelques temps encore malgré


[page droite]


 ..page 3 de la lettre. 


tout ayons confiance et espérons que cette

maudite guerre finira plustôt que nous le

croyons.

Henri me disait dans une lettre que vous

engaissiez deux cochons et que vous m'en donnerez

un. soignez les bien et vendez les car j'ai beaucoup

de provisions et il est probable que je ne

tuerai pas cette année.

   Nous avons eu jusqu'ici le mauvais temps

les gens n'ont pas pu finir de ramasser leurs

récoltes. les quelques chataignes qu'il y avait

on zelé et on na pas pu finir de semer et

il y encore des personnes qui n'ont pas fini

d'arrager les pommes de terre. Je crois qu'a la

Fabrie on est de ce nombre : il vont bien

mais je ne sais rien d'Armand ni de

Louis qui est reparti le jour de la foire

de St Victor.

   Il y a un mois que Louis ne m'a


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  • April 18, 2017 13:03:44 Mireille LABORIE

    [page gauche]

     ..page 2 de la lettre. 

    a voir a qu'il a a faire. s'il pouvait

    se faire réformer c'est ce qu'il y aurait

    de mieux pour lui mais aujourd'hui

    on est si difficile: enfain qu'il tache

    de s'en tirer ccomme il pourra et de

    son mieux.

       S'il pouvait avoir quelques jours de

    convalescence il me fera plaisir de venir

    me voir mais on me dit qu'aujourd'hui

    on n'en donne plus: enfin il faut

    s'arranger comme l'on peut: s'il ne peut

    pas venir me voir. Quique n'etant

    pas bien libre et surtout bien leste

    si le temps s'arrangeait je ferai mon

    possilbe pour aller le voir à rodez

    car s'il fallait attendre la fin de la guerre

    pour se voir je crois qu'il daudrait

    attendre quelques temps encore malgré


    [page droite]


     ..page 3 de la lettre. 


    tout ayons confiance et espérons que cette

    maudite guerre finira plustôt que nous le

    croyons.

    Henri me disait dans une lettre que vous

    engaissiez deux cochons et que vous m'en donnerez

    un. soignez les bien et vendez les car j'ai beaucoup

    de provisions et il est probable que je ne

    tuerai pas cette année.

       Nous avons eu jusqu'ici le mauvais temps

    les gens n'ont pas pu finir de ramasser leurs

    récoltes. les quelques chataignes qu'il y avait

    on zelé et on na pas pu finir de semer et

    il y encore des personnes qui n'ont pas fini

    d'arrager les pommes de terre. Je crois qu'a la

    Fabrie on est de ce nombre : il vont bien

    mais je ne sais rien d'Armand ni de

    Louis qui est reparti le jour de la foire

    de St Victor.

       Il y a un mois que Louis ne m'a

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    ID
    9242 / 88087
    Source
    http://europeana1914-1918.eu/...
    Contributor
    Henri Grimal
    License
    http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


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