FRBMTO38 Marie-Lydia Rouanet, item 21
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Bourbier jeune blessé de 20 ans
étendu sur un brancard. les yeux
humides regrettant l'hôpital 17.
ou toutes ensemble nous faisions
l'impossible pour le distraire car
il était malheureux; grièvement
blessé à la jambe il souffrait beaucoup
et étant des pays envahis il était
privé des douceurs et des consolations
de sa chère famille.
Bien des détails qui seraient très
interessants mais que je n'écris pas car
ils rendraient
notremon récit trop long.Nous ne tardâmes pas à faire connaissance
et à sympathiser avec nos frères
de l'Annam et du Tonkin.
La vie au milieu d'eux avait absolument
changé. lorsqu'on était perdu
dans cette foule brune on ne se
croyait plus en France. On ne
conversait plus qu'à la première
personne et leurs questions purement
enfantines étaient parfois très amusantes.
Je riais souvent avec eux et lorsque
page droite
Avril 1918 - Des blessés
nombre rentraient à ...
[hôpi]tal 17 était destiné pour les
seulement et le personnel était
dans cet hôpital.
Le Médecin-chef me fit de
voulais reprendre du service à
Ma joie fût grande de me retrouver
auprès de nos chers soldats. Mon travail
n'était pas le mêmequ'au 17. ici
on n'y faisait que des pansements. ce
n'était plus le système des gâteries et
des tisanes qu'on faisait à la présentation .
Tout était devenu bien plus ...
Mai. Les Sénégalais arrivaient en
grand nombre et prenaient successivement
la place à nos blessés français.
La pensée que ces hommes étaient encore
sauvages me faisait un drôle d'effet.
Mais leur regard plein de reconnaissance
me rapprocha bien vite de ces êtres si
éloignés de leur famille et de leur ciel
bleu. Un jour par une chaude matinée
de Juin je me demandais d'où se
-
Bourbier jeune blessé de 20 ans
étendu sur un brancard. les yeux
humides regrettant l'hôpital 17.
ou toutes ensemble nous faisions
l'impossible pour le distraire car
il était malheureux; grièvement
blessé à la jambe il souffrait beaucoup
et étant des pays envahis il était
privé des douceurs et des consolations
de sa chère famille.
Bien des détails qui seraient très
interessants mais que je n'écris pas car
ils rendraient
notremon récit trop long.Nous ne tardâmes pas à faire connaissance
et à sympathiser avec nos frères
de l'Annam et du Tonkin.
La vie au milieu d'eux avait absolument
changé. lorsqu'on était perdu
dans cette foule brune on ne se
croyait plus en France. On ne
conversait plus qu'à la première
personne et leurs questions purement
enfantines étaient parfois très amusantes.
Je riais souvent avec eux et lorsque
page droite
Avril 1918 - Des blessés
nombre rentraient à ...
[hôpi]tal 17 était destiné pour les
seulement et le personnel était
dans cet hôpital.
Le Médecin-chef me fit de
voulais reprendre du service à
Ma joie fût grande de me retrouver
auprès de nos chers soldats. Mon travail
n'était pas le mêmequ'au 17. ici
on n'y faisait que des pansements. ce
n'était plus le système des gâteries et
des tisanes qu'on faisait à la présentation .
Tout était devenu bien plus ...
Mai. Les Sénégalais arrivaient en
grand nombre et prenaient successivement
la place à nos blessés français.
La pensée que ces hommes étaient encore
sauvages me faisait un drôle d'effet.
Mais leur regard plein de reconnaissance
me rapprocha bien vite de ces êtres si
éloignés de leur famille et de leur ciel
bleu. Un jour par une chaude matinée
de Juin je me demandais d'où se
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Bourbier jeune blessé de 20 ans
étendu sur un brancard. les yeux
humides regrettant l'hôpital 17.
ou toutes ensemble nous faisions
l'impossible pour le distraire car
il était malheureux; grièvement
blessé à la jambe il souffrait beaucoup
et étant des pays envahis il était
privé des douceurs et des consolations
de sa chère famille.
Bien des détails qui seraient très
interessants mais que je n'écris pas car
ils rendraient
notremon récit trop long.Nous ne tardâmes pas à faire connaissance
et à sympathiser avec nos frères
de l'Annam et du Tonkin.
La vie au milieu d'eux avait absolument
changé. lorsqu'on était perdu
dans cette foule brune on ne se
croyait plus en France. On ne
conversait plus qu'à la première
personne et leurs questions purement
enfantines étaient parfois très amusantes.
Je riais souvent avec eux et lorsque
page droite
Avril 1918 - Des blessés
nombre rentraient à ...
[hôpi]tal 17 était destiné pour les
seulement et le personnel était
dans cet hôpital.
Le Médecin-chef me fit de
voulais reprendre du service à
Ma joie fût grande de me retrouver
auprès de nos chers soldats. Mon travail
n'était pas le mêmequ'au 17. ici
on n'y faisait que des pansements. ce
n'était
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Bourbier jeune blessé de 20 ans
étendu sur un brancard. les yeux
humides regrettant l'hôpital 17.
ou toutes ensemble nous faisions
l'impossible pour le distraire car
il était malheureux; grièvement
blessé à la jambe il souffrait beaucoup
et étant des pays envahis il était
privé des douceurs et des consolations
de sa chère famille.
Bien des détails qui seraient très
interessants mais que je n'écris pas car
ils rendraient
notremon récit trop long.Nous ne tardâmes pas à faire connaissance
et à sympathiser avec nos frères
de l'Annam et du Tonkin.
La vie au milieu d'eux avait absolument
changé. lorsqu'on était perdu
dans cette foule brune on ne se
croyait plus en France. On ne
conversait plus qu'à la première
personne et leurs questions purement
enfantines étaient parfois très amusantes.
Je riais souvent avec eux et lorsque
page droite
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Bourbier jeune blessé de 20 ans
étendu sur un brancard. les yeux
humides regrettant l'hôpital 17.
ou toutes ensemble nous faisions
l'impossible pour le distraire car
il était malheureux; grièvement
blessé à la jambe il souffrait beaucoup
et étant des pays envahis il était
privé des douceurs et des consolations
de sa chère famille.
Bien des détails qui seraient très
interessants mais que je n'écris pas car
ils rendraient
notremon récit trop long.Nous ne tardâmes pas à faire connaissance
et à sympathiser avec nos frères
de l'Annam et du Tonkin.
La vie au milieu d'eux avait absolument
changé. lorsqu'on était perdu
dans cette foule brune on ne se
croyait plus en France. On ne
conversait plus qu'à la première
personne et leurs questions purement
enfantines étaient parfois très amusantes.
Je riais souvent avec eux et lorsque
page droite
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Bourbier jeune blessé de 20 ans
étendu sur un brancard. les yeux
humides regrettant l'hôpital 17.
ou toutes ensemble nous faisions
l'impossible pour le distraire car
il était malheureux; grièvement
blessé à la jambe il souffrait beaucoup
et étant des pays envahis il était
privé des douceurs et des consolations
de sa chère famille.
Bien des détails qui seraient très
interessants mais que je n'écris pas car
ils rendraient
notremon récit trop long.Nous ne tardâmes pas à faire connaissance
et à sympathiser avec nos frères
de l'Annam et du Tonkin.
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Tarn
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- Julie Ramanich
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