FRBMTO38 Marie-Lydia Rouanet, item 20
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de Lorette et c'est là
quela guerrepour lui devait prendre sa fin.
Il fût dabord blessé à la joue gauche.
un coup de sabre lui fît une profonde ouverture
depuis le nez jusqu'au bas de la joue.
Malgré son état il continua à combattre
il fit encore 7 klm de rang lorsque deux
heures plus tard un éclat d'obus lui
enlevait nettement l'oeil droit. et celui-ci
étant encore accroché par un nerf restait
suspendu. notre courageux poilu le soutenait
dans sa main en attendant qu'une
âme charitable vienne enfin le tirer
de ce lieu de supplice.
Hospitalisé à Brest, après avoir reçu
les premiers soins à l'ambulance il
se remit assez vite de ses horribles souffrances.
La médaille militaire et la Croix de
guerre avec palme furent sa récompense
le 27 mai. Le major de l'hôpital nous
rassurait sur l'état de santé de notre
cher blessé disant qu'il avait été blessé
le 9 Mai et arrivé à Brest le 21 Mai
...... ... ........ .....................
....... .... .............. ..........
page droite
Il m'a été impossible de continuer
mon journal tel que je l'avais commencé.
Mon travail à la maison
m'empêchait de marquer sur mon cher
carnet souvenir les heures vécues à l'hôpital
En juillet 1915 mon amie Alice me
quittait, abandonnait ses chères occupations
pour aller prendre un repos bien mérité
à la montagne. Je l'entretenais de
mon mieux de tout ce qui se passait
à Ste Marie et à Ste Philomène.
En Octobre 1915 nos salles furent absolument
transformées. Les Annamites et Tonkinois
envoyés en France pour travailler
aux arsenaux ne tardèrent pas à
souffrir du changement de climat. Un
grand nombre fûrent malades en arrivant.
De ce fait nos chers blessés français furent
aussitôt evacués dans les divers hôpitaux
de la ville. Ils nous quittaient et nous
les abandonnions le coeur navré mais
leur promettant d'aller les voir quelquefois.
Je vois encore l'ambulance
devant la porte de l'hôpital. J'allais
à mon travail lorsque soudain j'apperçois
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de Lorette et c'est là
quela guerrepour lui devait prendre sa fin.
Il fût dabord blessé à la joue gauche.
un coup de sabre lui fît une profonde ouverture
depuis le nez jusqu'au bas de la joue.
Malgré son état il continua à combattre
il fit encore 7 klm de rang lorsque deux
heures plus tard un éclat d'obus lui
enlevait nettement l'oeil droit. et celui-ci
étant encore accroché par un nerf restait
suspendu. notre courageux poilu le soutenait
dans sa main en attendant qu'une
âme charitable vienne enfin le tirer
de ce lieu de supplice.
Hospitalisé à Brest, après avoir reçu
les premiers soins à l'ambulance il
se remit assez vite de ses horribles souffrances.
La médaille militaire et la Croix de
guerre avec palme furent sa récompense
le 27 mai. Le major de l'hôpital nous
rassurait sur l'état de santé de notre
cher blessé disant qu'il avait été blessé
le 9 Mai et arrivé à Brest le 21 Mai
...... ... ........ .....................
....... .... .............. ..........
page droite
Il m'a été impossible de continuer
mon journal tel que je l'avais commencé.
Mon travail à la maison
m'empêchait de marquer sur mon cher
carnet souvenir les heures vécues à l'hôpital
En juillet 1915 mon amie Alice me
quittait, abandonnait ses chères occupations
pour aller prendre un repos bien mérité
à la montagne. Je l'entretenais de
mon mieux de tout ce qui se passait
à Ste Marie et à Ste Philomène.
En Octobre 1915 nos salles furent absolument
transformées. Les Annamites et Tonkinois
envoyés en France pour travailler
aux arsenaux ne tardèrent pas à
souffrir du changement de climat. Un
grand nombre fûrent malades en arrivant.
De ce fait nos chers blessés français furent
aussitôt evacués dans les divers hôpitaux
de la ville. Ils nous quittaient et nous
les abandonnions le coeur navré mais
leur promettant d'aller les voir quelquefois.
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de Lorette et c'est là
quela guerrepour lui devait prendre sa fin.
Il fût dabord blessé à la joue gauche.
un coup de sabre lui fît une profonde ouverture
depuis le nez jusqu'au bas de la joue.
Malgré son état il continua à combattre
il fit encore 7 klm de rang lorsque deux
heures plus tard un éclat d'obus lui
enlevait nettement l'oeil droit. et celui-ci
étant encore accroché par un nerf restait
suspendu. notre courageux poilu le soutenait
dans sa main en attendant qu'une
âme charitable vienne enfin le tirer
de ce lieu de supplice.
Hospitalisé à Brest, après avoir reçu
les premiers soins à l'ambulance il
se remit assez vite de ses horribles souffrances.
La médaille militaire et la Croix de
guerre avec palme furent sa récompense
le 27 mai. Le major de l'hôpital nous
rassurait sur l'état de santé de notre
cher blessé disant qu'il avait été blessé
le 9 Mai et arrivé à Brest le 21 Mai
...... ... ........ .....................
....... .... .............. ..........
page droite
Il m'a été impossible de continuer
mon journal tel que je l'avais commencé.
Mon travail à la maison
m'empêchait de marquer sur mon cher
carnet souvenir les heures vécues à l'hôpital
En juillet
mon amie Alice me
quittait, abandonnait ses chères occupations
pour aller prendre un repos bien mérité
à la montagne. Je l'entretenais de
mon mieux de tout ce qui se passait
à Ste Marie et à Ste Philomène.
En Octobre 1919 nos salles furent absolument
transformées. Les Annamites
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de Lorette et c'est là
quela guerrepour lui devait prendre sa fin.
Il fût dabord blessé à la joue gauche.
un coup de sabre lui fît une profonde ouverture
depuis le nez jusqu'au bas de la joue.
Malgré son état il continua à combattre
il fit encore 7 klm de rang lorsque deux
heures plus tard un éclat d'obus lui
enlevait nettement l'oeil droit. et celui-ci
étant encore accroché par un nerf restait
suspendu. notre courageux poilu le soutenait
dans sa main en attendant qu'une
âme charitable vienne enfin le tirer
de ce lieu de supplice.
Hospitalisé à Brest, après avoir reçu
les premiers soins à l'ambulance il
se remit assez vite de ses horribles souffrances.
La médaille militaire et la Croix de
guerre avec palme furent sa récompense
le 27 mai. Le major de l'hôpital nous
rassurait sur l'état de santé de notre
cher blessé disant qu'il avait été blessé
le 9 Mai et arrivé à Brest le 21 Mai
...... ... ........ .....................
....... .... .............. ..........
page droite
Il m'a été impossible de continuer
mon journal tel que je l'avais commencé.
Mon travail à la maison
m'empêchait de marquer sur mon cher
carnet souvenir les heures vécues à l'hôpital
En juillet
mon amie
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de Lorette et c'est là
quela guerrepour lui devait prendre sa fin.
Il fût dabord blessé à la joue gauche.
un coup de sabre lui fît une profonde ouverture
depuis le nez jusqu'au bas de la joue.
Malgré son état il continua à combattre
il fit encore 7 klm de rang lorsque deux
heures plus tard un éclat d'obus lui
enlevait nettement l'oeil droit. et celui-ci
étant encore accroché par un nerf restait
suspendu. notre courageux poilu le soutenait
dans sa main en attendant qu'une
âme charitable vienne enfin le tirer
de ce lieu de supplice.
Hospitalisé à Brest, après avoir reçu
les premiers soins à l'ambulance il
se remit assez vite de ses horribles souffrances.
La médaille militaire et la Croix de
guerre avec palme furent sa récompense
le 27 mai. Le major de l'hôpital nous
rassurait sur l'état de santé de notre
cher blessé disant qu'il avait été blessé
le 9 Mai et arrivé à Brest le 21 Mai
...... ... ........ .....................
....... .... .............. ..........
page droite
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de Lorette et c'est là
quela guerrepour lui devait prendre sa fin.
Il fût dabord blessé à la joue gauche.
un coup de sabre lui fît une profonde ouverture
depuis le nez jusqu'au bas de la joue.
Malgré son état il continua à combattre
il fit encore 7 klm de rang lorsque deux
heures plus tard un éclat d'obus lui
enlevait nettement l'oeil droit. et celui-ci
étant encore accroché par un nerf restait
suspendu. notre courageux poilu le soutenait
dans sa main en attendant qu'une
âme charitable vienne enfin le tirer
de ce lieu de supplice.
Hospitalisé à Brest, après avoir reçu
les premiers soins à l'ambulance il
se remit assez vite de ses horribles souffrances.
La médaille militaire et la Croix de
guerre avec palme furent sa récompense
le 27 mai. Le major de l'hôpital nous
rassurait sur l'état de santé de notre
cher blessé disant qu'il avait été blessé
le 9 Mai et arrivé à Brest le 21 Mai
...... ... ........ .....................
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Description
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Tarn
Location(s)
Story location Tarn
- ID
- 9083 / 249429
- Contributor
- Julie Ramanich
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- Medical
- Women
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