FRBMTO38 Marie-Lydia Rouanet, item 15
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Certains nous ont quittés pour filer
dans des hôpitaux secondaires, mais
chacun regrettait la Salle Ste Marie
ou la Salle Ste Philomène devenues
bien familières à tous. Nos deux salles
exposées au grand air possédant
de nombreuses fenêtres étaient devenues
de vraies salles de réception. Nos
blessés invitaient sans cesse leurs
amis moins gâtés par le hazard
et là durant les après-midi entières
on jouait au piquet, à manille
que sais-je !!! De temps en temps
lorsque je pouvais disposer de quelques
minutes je prenais un jeu de dames
et je me dirigeais vers le brave
Bourbier jeune blessé de 20 ans
qu'il fallait gâter un peu pour
adoucir ses souffrances.
Pendant ces heures d'ouvrages inoubliables on recevait quelques
lettres de reconnaissance. On
se transmettait les nouvelles de
ceux qui avaient eu la joie de
trouver dans notre cher hôpital
page droite
un foyer.
Le brave Carlier n'avait point de
nouvelles des siens. Sa femme était restée
dans les mains allemandes. Sa vieille mère
souffrait et lui loin de tous souffrait
aussi. Un fois je le trouvais tout
pensif assis sur son lit et lui demandais
la raison de cet air de tristesse
alors il me conta sa pénible histoire
Hélas ! Nombreux bien nombreux sont
les êtres qui ont tant souffert.
Le brave Carlier était devenu le grand
"décorateur" de la Salle Ste Philomène
et lorsqu'on annonçait une fête la
Salle était aussitôt enguirlandée
de bandes aux trois couleurs.
Ce brave homme fut envoyée à
St Pons. Ses lettres pleines de remerciements
prouvaient sa reconnaissance et le
bon souvenir qu'il a gardé de notre
hôpital.
7 Mars - Date pénible pour une
famille amie. Les combats acharnés
de Perthes-les-Hurlus ont fauché bien
des vies et parmi elles celle du brave
et courageux Léon Azaens dont les
souvenirs très affectueux ne disparaîtra
-
Certains nous ont quittés pour filer
dans des hôpitaux secondaires, mais
chacun regrettait la Salle Ste Marie
ou la Salle Ste Philomène devenues
bien familières à tous. Nos deux salles
exposées au grand air possédant
de nombreuses fenêtres étaient devenues
de vraies salles de réception. Nos
blessés invitaient sans cesse leurs
amis moins gâtés par le hazard
et là durant les après-midi entières
on jouait au piquet, à manille
que sais-je !!! De temps en temps
lorsque je pouvais disposer de quelques
minutes je prenais un jeu de dames
et je me dirigeais vers le brave
Bourbier jeune blessé de 20 ans
qu'il fallait gâter un peu pour
adoucir ses souffrances.
Pendant ces heures d'ouvrages inoubliables on recevait quelques
lettres de reconnaissance. On
se transmettait les nouvelles de
ceux qui avaient eu la joie de
trouver dans notre cher hôpital
page droite
un foyer.
Le brave Carlier n'avait point de
nouvelles des siens. Sa femme était restée
dans les mains allemandes. Sa vieille mère
souffrait et lui loin de tous souffrait
aussi. Un fois je le trouvais tout
pensif assis sur son lit et lui demandais
la raison de cet air de tristesse
alors il me conta sa pénible histoire
Hélas ! Nombreux bien nombreux sont
les êtres qui ont tant souffert.
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Certains nous ont quittés pour filer
dans des hôpitaux secondaires, mais
chacun regrettait la Salle Ste Marie
ou la Salle Ste Philomène devenues
bien familières à tous. Nos deux salles
exposées au grand air possédant
de nombreuses fenêtres étaient devenues
de vraies salles de réception. Nos
blessés invitaient sans cesse leurs
amis moins gâtés par le hazard
et là durant les après-midi entières
on jouait au piquet, à manille
que sais-je !!! De temps en temps
lorsque je pouvais disposer de quelques
minutes je prenais un jeu de dames
et je me dirigeais vers le brave
Bourbier jeune blessé de 20 ans
qu'il fallait gâter un peu pour
adoucir ses souffrances.
Pendant ces heures d'ouvrages inoubliables on recevait quelques
lettres de reconnaissance. On
se transmettait les nouvelles de
ceux qui avaient eu la joie de
trouver dans notre cher hôpital
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Certains nous ont quittés pour filer
dans des hôpitaux secondaires, mais
chacun regrettait la Salles Ste Marie
ou la Salles Ste Philomène devenues
bien familières à tous. Nos deux salles
exposées au grand air possédant
de nombreuses fenêtres étaient devenues
de vraies salles de réception. Nos
blessés invitaient sans cesse leurs
amis moins gâtés par le hazard
et là durant les après-midi entières
on jouait au piquet, à manille
que sais-je !!! De temps en temps
Description
Save description- 43.9250597||1.9919155000000046||||1
Tarn
Location(s)
Story location Tarn
- ID
- 9083 / 249424
- Contributor
- Julie Ramanich
February 6, 1915 – March 7, 1915
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- Français
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- Western Front
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- Medical
- Women
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