FRBMTO38 Marie-Lydia Rouanet, item 11
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pouvez croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été ravagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien.
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les côtés et j'ai encore eu de la chance
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
les tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
Des deux côtés de l'eglise sont les blesseés et pendant l'office
on n'entendait que leurs plaintes! Je m'en souviendrai
longtemps ainsi que du combat d'hier.
Ce qui m'impressione le plus c'est quand les
Prussiens font un tir d'artillerie sur la tranchée où nous
sommes, on se colle la figure par terre et on écoute
anxieusement l'explosion. Il n'y a rien à faire et de
temps en temps un éclat blesse ou tue.
Mahleur quand l'obus par hasard
la tranchée
alors c'est un carnage
page droite
Hier le capitaine, 2 sergents et 4 hommes on été
blessés ainsi, car pendant 2 jours toutes les heures régulierement
on nous envoyait quelques bordées d'obus. Quand les gros éclatent
près, la terre tremble; c'est une détonation terrible et
jusqu'à des 30 ou 40 on est arrosé de terre et de débris.
Mais ce que nous craignos tous c'est l'approche de l'hiver
et le froid qui déjà se fait sentir; alors, je ne sais
comment on pourra supporter cette vie. Depuis 10 jours
nous sommes sur les mêmes positions, à nous canarder
régulièrement. Tous, nous tirons des plans sur la durée
de la guerre, on ne sait rien mais ce que l'on sait
c'est que nos régiments coloniaux sont tout le temps
au feu et rudement éprouvés! il n'y a plus ou presque
plus d' active dans nos rangs il ne reste plus que des
réservistes et tous les jours plus au moins sont mis hors
de combat. Au point de vue nourritue on a tout
juste; aujourd'hui pour la première fois depuis que
je suis là il y a un quart de vin, il y a donc
28 jours que je m'en passe. car c'est impossible d'en
trouver une goutte à n'importe quel prix, ainsi
qu'aucune denrée à part quelque fois des poulets.
mais il sont rares! car le pays ayant été abandonné
par les habitants, les bestiaux et volailles ont creuvé
ou été pris par les Allemands. Ceux-ci d'ailleurs
étant comme nous.
J'ai causé à des prisonniers qui parlent français,
ils étaient très heureux d'être pris.
Pour mon colis je n'en aurai peut-être pas
besoin car cela porte à 20 jours pour moi,
mais enfin ! Tâchez de serrer un tricot et une
-
pouvez croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été ravagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien.
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les côtés et j'ai encore eu de la chance
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
les tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
Des deux côtés de l'eglise sont les blesseés et pendant l'office
on n'entendait que leurs plaintes! Je m'en souviendrai
longtemps ainsi que du combat d'hier.
Ce qui m'impressione le plus c'est quand les
Prussiens font un tir d'artillerie sur la tranchée où nous
sommes, on se colle la figure par terre et on écoute
anxieusement l'explosion. Il n'y a rien à faire et de
temps en temps un éclat blesse ou tue.
Mahleur quand l'obus par hasard
la tranchée
alors c'est un carnage
page droite
Hier le capitaine, 2 sergents et 4 hommes on été
blessés ainsi, car pendant 2 jours toutes les heures régulierement
on nous envoyait quelques bordées d'obus. Quand les gros éclatent
près, la terre tremble; c'est une détonation terrible et
jusqu'à des 30 ou 40 on est arrosé de terre et de débris.
Mais ce que nous craignos tous c'est l'approche de l'hiver
et le froid qui déjà se fait sentir; alors, je ne sais
comment on pourra supporter cette vie. Depuis 10 jours
nous sommes sur les mêmes positions, à nous canarder
régulièrement. Tous, nous tirons des plans sur la durée
de la guerre, on ne sait rien mais ce que l'on sait
c'est que nos régiments coloniaux sont tout le temps
au feu et rudement éprouvés! il n'y a plus ou presque
plus d' active dans nos rangs il ne reste plus que des
réservistes et tous les jours plus au moins sont mis hors
de combat. Au point de vue nourritue on a tout
juste; aujourd'hui pour la première fois depuis que
je suis là il y a un quart de vin, il y a donc
28 jours que je m'en passe. car c'est impossible d'en
trouver une goutte à n'importe quel prix, ainsi
qu'aucune denrée à part quelque fois des poulets.
mais il sont rares! car le pays ayant été abandonné
par les habitants les bestiaux et volailles ont
ou été pris par les Allemands. Ceux-ci d'ailleurs
étant comme nous.
J'ai causé à des prisonniers qui parlent français,
ils étaient très heureux d'être pris.
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pouvez croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été ravagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien.
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les côtés et j'ai encore eu de la chance
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
les tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
Des deux côtés de l'eglise sont les blesseés et pendant l'office
on n'entendait que leurs plaintes! Je m'en souviendrai
longtemps ainsi que du combat d'hier.
Ce qui m'impressione le plus c'est quand les
Prussiens font un tir d'artillerie sur la tranchée où nous
sommes, on se colle la figure par terre et on écoute
anxieusement l'explosion. Il n'y a rien à faire et de
temps en temps un éclat blesse ou tue.
Mahleur quand l'obus par hasard
la tranchée
alors c'est un carnage
page droite
Hier le capitaine, 2 sergents et 4 hommes on été
blessés ainsi, car pendant 2 jours toutes les heures régulierement
on nous envoyait quelques bordées d'obus. Quand les gros éclatent
près, la terre tremble; c'est une détonation terrible et
jusqu'à des 30 ou 40 on est arrosé de terre et de débris.
Mais ce que nous craignos tous c'est l'approche de l'hiver
et le froid qui déjà se fait sentir; alors, je ne sais
comment on pourra supporter cette vie. Depuis 10 jours
nous sommes sur les mêmes positions, à nous canarder
régulièrement. Tous, nous tirons des plans sur la durée
de la guerre, on ne sait rien mais ce que l'on sait
c'est que nos régiments coloniaux sont tout le temps
au feu et rudement éprouvés! il n'y a plus ou presque
plus d'active dans nos rangs il ne reste plus que des
réserviste et tous les jours plus au moins sont mis hors
de combat. Au point de vue nourritue on a tout
juste; aujourd'hui pour la première fois depuis que
je suis là il y a un quart de vin, il y a donc
28 jours que je m'en passe. car d'est impossible d'en
trouver une goutte à n'importe quel prix, ainsi
qu'aucun
à part quelque fois des poulets
mais il sont rares! car le pays ayant été abandonné
par les habitants les bestiaux et volailles ont
ou été pris par les Allemands. Ceux-ci d'ailleurs
étant comme nous.
J'ai causé à des prisonniers qui parlent français,
ils étaient très heureux d'être pris.
-
pouvez croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été ravagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien.
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les côtés et j'ai encore eu de la chance
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
les tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
Des deux côtés de l'eglise sont les blesseés et pendant l'office
on n'entendait que leurs plaintes! Je m'en souviendrai
longtemps ainsi que du combat d'hier.
Ce qui m'impressione le plus c'est quand les
Prussiens font un tir d'artillerie sur la tranchée où nous
sommes, on se colle la figure par terre et on écoute
anxieusement l'explosion. Il n'y a rien à faire et de
temps en temps un éclat blesse ou tue.
Mahleur quand l'obus par hasard
la tranchée
alors c'est un carnage
page droite
Hier le capitaine, 2 sergents et 4 hommes on été
blessés ainsi, car pendant 2 jours toutes les heures régulierement
on nous envoyait quelques bordées d'obus. Quand les gros éclatent
près la terre tremble. c'est une détonation terrible et
jusqu'a
30 ou 40 on est arrosé de terre et de débris.
Maie ce que nous craignos tous c'est l'approche de l'hiver
et le froid qui déjà se fait sentir; alors, je ne sais
comment on pourra supporter cette vie. Depuis 10 jours
nous sommes sur les mêmes positions, à nous canarder
régulièrement. Tous , nous tirons des plans sur la durée
de la guerre, on ne sait rien mais ce que l'on sait
c'est que nos régiments coloniaux sont tout le temps
au feu et rudement éprouvés! il n'y a plus ou presque
plus d'active dans nos rangs il ne reste plus que des
réserviste et tous les jours plus au moins sont mis hors
de combat. Au point de vue nourritue on a tout
juste; aujourd'hui pour la première fois depuis que
je suis là il y a un quart de vin, il y a donc
28 jours que je m'en passe. car d'est impossible d'en
trouver une goutte à n'importe quel prix, ainsi
qu'aucun
à part quelque fois des poulets
mais il sont rares! car le pays ayant été abandonné
par les habitants les bestiaux et volailles ont
ou été pris par les Allemands. Ceux-ci d'ailleurs
étant comme nous.
J'ai causé à des prisonniers qui parlent français,
ils étaient très heureux d'être pris.
-
pouvez croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été ravagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien,
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les côtés et j'ai encore eu de la chance.
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
le tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
Des deux côtés de l'eglise sont les blesseés et pendant l'office
on n'entendait que leurs plaintes! Je m'en souviendrai
longtemps ainsi que du combat d'hier.
Ce qui m'impressione le plus c'est quand les
Prussiens font un tir d'artillerie sur la tranchée où nous
sommes, on se colle la figure par terre et on écoute
anxieusement l'explosion. Il n'y a rien à faire et de
temps en temps un éclat blesse ou tue.
Mahleur quand l'obus par hasard
la tranchée
alors c'est un carnage
page droite
Hier le capitaine, 2 sergents et 4 hommes on été
blessés ainsi, car pendant 2 jours toutes les heures régulierement
on nous envoyait quelques bordées d'obus. Quand les gros éclatent
près la terre tremble. c'est une détonation terrible et
jusqu'a
30 ou 40 on est arrosé de terre et de débris.
Maie ce que nous craignos tous c'est l'approche de l'hiver
et le froid qui déjà se fait sentir; alors, je ne sais
comment on pourra supporter cette vie. Depuis 10 jours
nous sommes sur les mêmes positions, à nous canarder
régulièrement. Tous , nous tirons des plans sur la durée
de la guerre, on ne sait rien mais ce que l'on sait
c'est que nos régiments coloniaux sont tout le temps
au feu et rudement éprouvés! il n'y a plus ou presque
plus d'active dans nos rangs il ne reste plus que des
réserviste et tous les jours plus au moins sont mis hors
de combat. Au point de vue nourritue on a tout
juste; aujourd'hui pour la première fois depuis que
je suis là il y a un quart de vin, il y a donc
28 jours que je m'en passe. car d'est impossible d'en
trouver une goutte à n'importe quel prix, ainsi
qu'aucun
à part quelque fois des poulets
mais il sont rares! car le pays ayant été abandonné
par les habitants les bestiaux et volailles ont
ou été pris par les Allemands. Ceux-ci d'ailleurs
étant comme nous.
J'ai causé à des prisonniers qui parlent français,
ils étaient très heureux d'être pris.
-
pouvez croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été ravagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien,
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les côtés et j'ai encore eu de la chance.
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
le tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
Des deux côtés de l'eglise sont les blesseés et pendant l'office
on n'entendait que leurs plaintes! Je m'en souviendrai
longtemps ainsi que du combat d'hier.
Ce qui m'impressione le plus c'est quand les
Prussiens font un tir d'artillerie sur la tranchée où nous
sommes, on se colle la figure par terre et on écoute
anxieusement l'explosion. Il n'y a rien à faire et de
temps en temps un éclat blesse ou tue.
Mahleur quand l'obus par hasard
la tranchée
alors c'est un carnage
page droite
Hier le capitaine, 2 sergents et 4 hommes on été
blessés ainsi, car pendant 2 jours toutes les heures régulierement
on nous envoyait quelques bordées d'obus. Quand les gros éclatent
près la terre tremble. c'est une détonation terrible et
jusqu'a
30 ou 40 on est arrosé de terre et de débris.
Maie ce que nous craignos tous c'est l'approche de l'hiver
et le froid qui déjà se fait sentir; alors, je ne sais
comment on pourra supporter cette vie. Depuis 10 jours
nous sommes sur les mêmes èpositions, à nos, à nous
-
pouvez croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été ravagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien,
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les côtés et j'ai encore eu de la chance.
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
le tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
Des deux côtés de l'eglise sont les blesseés et pendant l'office
on n'entendait que leurs plaintes! Je m'en souviendrai
longtemps ainsi que du combat d'hier.
Ce qui m'impressione le èlus c'est quand les
Purssiens dont un tir d'artillerie sur la tranché où nous
sommes, on se colle la figure par terre et on écoute
anxieusement l'explosion. Il n'y a rien à faire et de
temps en temps un éclat blesse ou tue.
Mahleur quand l'obus par hasard ... la tranchée
alors c'est un carnage
page droite
Hier le capitaine, 2 sergents et 4 homme on été
blessés ainsi, car pendant 2 joura toutes les heures régulierement
on nous envoyait quelques ... d'obus. Quand le gros éclatent
près la terre tremble. c'est une détonation terrible et
-
croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été ravagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien,
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les côtés et j'ai encore eu de la chance.
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
le tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
Des deux côtés de l'eglise sont les blesseés et pendant l'office
on n'entendait que leurs plaintes! Je m'en souviendrai
longtemps ainsi que du combat d'hier.
Ce qui m'impressione le èlus c'est quand les
Purssiens dont un tir d'artillerie sur la tranché où nous
sommes, on se colle la figure par terre et on écoute
anxieusement l'explosion. Il n'y a rien à faire et de
temps en temps un éclat blesse ou tue.
Mahleur quand l'obus par hasard ... la tranchée
alors c'est un carnage
page droite
Hier le capitaine, 2 sergents et 4 homme on été
blessés ainsi, car pendant 2 joura toutes les heures régulierement
on nous envoyait quelques ... d'obud. Quand le gros éclatent
près la terre tremble. c'est une détonation terrible et
-
croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été ravagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien,
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les côtés et j'ai encore eu de la chance.
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
le tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
Des deux côtés de l'eglise sont les blesseés et pendant l'office
on n'entendait que leurs plaintes! Je m'en souviendrai
longtemps ainsi que du combat d'hier.
-
croire comme cela me fait plaisir car
n[ou]s manquons de tout. Et à ce propos si je suis
encore en campagne v[ous] me renderez bien service
de m'envoyer un tricot une chemise et une flanelle.
Les pays où nous sommes ont été rcagés par le Prussien
Tout y est détruit et on n'a rien,
Je viens encore de m'en tirer sain et sauf et
pourtant il y a eu le combat le plus dangereux pour nous
dailleurs il continue encore! Je vous jure qu'en marchant
en tirailleur vers l'ennemi je me voyais touché d'avance
car on tombait de tous les cotés et j'ai encore eu de la chance.
Nous avons fait beaucoup de prisonnier allemands
1000 environs; dailleurs je vous racconterai cela plus
tard si je le peux.
Les nuits deviennent de plus en plus froides et dans
le tranchées c'est un supplice la nuit car les pieds sont
gelés! impossible de fermer l'oeil; d'aileurs les obus et les
coups de fusil vous tiennent sur le qui-vive.
Il est 8 h. du matin nous faisons la soupe;
nous nous préparons à partir; je viens de la messe, ou
le curé nous a fait un petit sermon très impressionant!
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Tarn
Location(s)
Story location Tarn
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- 9083 / 249420
- Contributor
- Julie Ramanich
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- Français
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