Journal du cavalier Aimé GARCIN du 7ème Régiment de cuirassiers durant la Grande Guerre de 1914 - 1918, item 19
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Balschwiller
5 Fevrier
Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie
Butweiler. Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranchées à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbelés devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous gardons va en droite ligne en face et est prise en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelques balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire! Nous ne dormons pas, mais blaguons gaiement au cassons la croute dans le fossé. Au bout de quelques heures, un guetteur du deuxième escadron croit voir des ombres se mouvoir et tire, les autres à droite ou à gauche en font autant et nous entendons bientôt une pétarde intense. Alerte chez nous, nous nous préparons à bondir puis au bout de quelques minutes la fusillade diminue et peu à peu tout se tait... Le jour vient et le deuxième escadron voit a quelques dizaine de mètres devant les lignes l'objet de son alerte: un ancien champ de choux dont il reste quelques spécimens qui ont monté et dont la brise fait balancer les grosses têtes sur les longues tiges: éclat de rire général. Et dire que cette alerte aurait pu tourner en vraie bataille si les boches avaient répondu.
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Balschwiller
5 Fevrier
Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie
Butweiler. Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranchées à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbelés devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelques balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire! Nous ne dormons pas, mais blaguons gaiement au cassons la croute dans le fatis. Au
bout de quelques heures, un guetteur du deuxième escadron croit voir des ombres se mouvais et tire, les autres à droite ou à gauche en font autant et nous entendons bientôt une pétarde intense. Alerte chez nous, nous nous préparons à bondir puis au bout de quelques minutes la fusillade diminue et peu à peu tout se tait... Le jour vient et le deuxième escadron voit a quelques dizaine de mètres devant les lignes l'objet de son alerte: un ancien champ de choux dont il reste quelques spécimens qui ont monté et dont la brise fait balancer les grosses têtes sur les longues tiges: éclat de rire général. Et dire que cette alerte aurait pu tourner en vraie bataille si les boches avaient répondu.
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5 Fevrier
Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie
Butweiler. Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranchées à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbelés devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelques balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire! Nous ne dormons pas, mais blaguons gaiement au cassons la croute dans le fatis. Au bout de quelques heures, un guetteur du deuxième escadron croit voir des ombres se mouvais et tire, les autres à droite ou à gauche en font autant et nous entendons bientôt une pétarde intense. Alerte chez nous, nous nous préparons à bondir puis au bout de quelques minutes la fusillade diminue et peu à peu tout se tait... Le jour vient et le deuxième escadron voit a quelques dizaine de mètres devant les lignes l'objet de son alerte: un ancien champ de choux dont il reste quelques spécimens qui ont monté et dont la brise fait balancer les grosses têtes sur les longues tiges: éclat de rire général. Et dire que cette alerte aurait pu tourner en vraie bataille si les boches avaient répondu.
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5 Fevrier
Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie
Butweiler. Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranchées à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbelés devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelques balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire! Nous ne dormons pas, mais blaguons gaiement au cassons la croute dans le fates. Au bout de quelques heures, un guetteur du deuxième escadron croit voir des ombres se mouvais et tire, les autres à droite ou à gauche en font autant et nous entendons bientôt une pétarde intense. Alerte chez nous, nous nous préparons à bondir puis au bout de quelques minutes la fusillade diminue et peu à peu tout se tait... Le jour vient et le deuxième escadron voit a quelques dizaine de mètres devant les lignes l'objet de son alerte: un ancien champ de choux dont il reste quelques spécimens qui ont monté et dont la brise fait balancer les grosses têtes sur les longues tiges: éclat de rire général. Et dire que cette alerte aurait pu tourner en vraie bataille si les boches avaient répondu.
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles-ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelque balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire! Nous ne dormons pas, mais blaguons gaiement au cassons la croute dans le fates. Au bout de quelques heures, un guetteur du deuxième escadron croit voir des ombres se mouvais et tire, les autres à droite ou à gauche en font autant et nous entendons bientôt une pétarde intense. Alerte chez nous, nous nous préparons à bondir puis au bout de quelques minutes la fusillade diminue et peu à peu tout se tait... Le jour vient et le deuxième escadron voit a quelques dizaine de mètres devant les lignes l'objet de son alerte: un ancien champ de choux dont il reste quelques spécimens qui ont monté et dont la brise fait balancer les grosses têtes sur les longues tiges: éclat de rire général. Et dire que cette alerte aurait pu tourner en vraie bataille si les boches avaient répondu.
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5 Fevrier
Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles-ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelque balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire! Nous ne dormons pas, mais blagons gaiement au cassous la croute dans le fatis. Au
bout de quelques heures, un guetteur du deuxieme escadron croit voir des ombres se mouvais et tire, les autres a droite ou a gauche en font autant et nous entendons bientot une petarde intense. Alerte chez nous , nous nous preparons a bondir puis au bout de quelques minutes la fusillade diminue et peu a peu tout se tait... Le jour vient et le deuxieme escadron voit a quelques dizaine de metres devant les lignes l'objet de son alerte: un ancien champs de choux dont il reste quelques specimens qui ont monte et dont la brise fait balancer les grosses tetes sur les longues tiges: eclat de rire general. Et dire que cette alerte aurait pu tourner en vraie bataille si les boches avaient repondu.
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles-ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelque balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire! Nous ne dormons pas, mais blagons gaiement au cassous la croute dans le fatis. Au
bout de quelques heures, un guetteur du deuxieme escadron croit voir des ombres se mouvais et tire, les autres a droite ou a gauche en font autant et nous entendons bientot une petarde intense. Alerte chez nous , nous nous preparons a bondir puis au bout de quelques minutes la fusillade diminue et peu a peu tout se tait... Le jour vient et le deuxieme escadron voit a quelques dizaine de metres devant les lignes l'objet de son alerte: un ancien champs de choux dont il reste quelques specimens qui ont monte et dont la brise fait balancer les grosses tetes sur les longues tiges: eclat de rire general. Et dire que cette alerte aurait pu tourner en vraie bataille si les boches avaient repondu.
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles-ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelque balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire! Nous ne dormons pas, mais blagons gaiement au cassous la croute dans le fatis. Au
bout de quelques heures, un guetteur du deuxieme escadron croit voir des ombres se mouvais et tire, les autres a droite ou a gauche en font autant et nous entendons bientot une petarde intense. Alerte chez nous , nous nous preparons a bondir puis au bout de quelques minutes la fusillade diminue et peu a peu tout se tait... Le jour vient et le deuxieme escadron voit a quelques dizaine de metres devant les lignes l'objet de son alerte: un ancien champs de choux dont il reste quelques specimens
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles-ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelque balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire! Nous ne dormons pas, mais blagons gaiement au cassous la croute dans le fatis. Au
bout de quelques heures, un guetteur du deuxieme escadron croit voir des ombres se mouvais et tire, les autres a droite ou a gauche en font autant et nous entendons bientot une petarde intense. Alerte chez nous , nous nous preparons a bondir puis au bout de quelques minutes
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles-ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelque balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire. Nous ne dormons pas, mais blagons gaiementau cassous la croute dans le fatis.
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles-ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelque balles qui claquent sur nos têtes. Il fait nuit noire. Nous ne dormons pas, mais blagons gaiementau cassous la croute dans le fatis.
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres à peine du village. Celles-ci ne sont pas encore très confortables. Aucun réseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchées boches sous garanties par un épais réseau. Les lignes ennemies sont à 6 à 800 mètres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la première fois nous sommes très gais et prenons plaisir à patauger. Du reste le secteur est très calme. Pour notre première nuit, le 2e escadron tient les premières lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnée d'où part les tranchées. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prête en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelque balles qui claquent sur nos têtes.
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5 Fevrier
Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres a peine du village. Celles ci ne sont pas encore très confortables. Aucun reseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchees boches sous garanties par un epais reseau. Les lignes enemies sont a 6 a 800 metres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la premiere fois nous sommes tres gais et prenons plaisir a patanger. Du reste le secteur est tres calme. Pous notre premiere nuit, le 2e escadron tient les premieres lignes et nous en secondes occupons une ferme abandonnee d'ou part les tranchees. Une route que nous garions va en droite ligne en face et est prete en enfilade par une mitrailleuse boche qui de temps en temps envoie quelque balles qui claquent sur nos tetes.
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5 Fevrier
Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres a peine du village. Celles ci ne sont pas encore très confortables. Aucun reseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchees boches sous garanties par un epais reseau. Les lignes enemies sont a 6 a 800 metres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la premiere fois nous sommes tres gais et prenons plaisir a patanger. Du reste le secteur est tres calme.
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais. Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres a peine du village. Celles ci ne sont pas encore très confortables. Aucun reseau de barbeles devant notre lignes. Tandis que les tranchees boches sous garanties par un epais reseau. Les lignes enemies sont a 6 a 800 metres de nous. Point de clayonnage, ni de caibotis aussi avons nous de la boue presque jusqu'aux genoux. Mais c'est la premiere fois nous sommes tres gais et prenons plaisir a patanger. Du reste le secteur est tres clame.
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons à cheval. Passons à Doumemarie - . Là nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantonnés les escadrons à pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais Nous le devenons aussi. Nous arrivons de nuit à Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore là: nous prenons les tranches à quelque centaines de mètres a peine du village. Celles-ci ne sont pas encore très confortables. Aucun
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. La nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantoines les escadrons a pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais Nous le devenons ausii. Nous arrivons de nuit a Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore la: nous prenons les tranches a quelque centaines de metres a peine du village. Celles ci ne sont pas encore tres confortables. Aucun
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. La nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantoines les escadrons a pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais Nous le devenons ausii. Nous arrivons de nuit a Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore la: nous prenons les tranches a quelque centaines de metres a peine du village. Celles ci ne sont pas encore tres confortables.
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. La nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantoines les escadrons a pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades: Baraulier Juillet. Ils ont tous l'air gais Nous le devenons ausii. Nous arrivons de nuit a Balschwiller, coquet petit village Alsacien: les habitants sont encore la: nous prenons les tranches
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Nous laissons au cantonnement nos cuirasses et partons a cheval. Passons a Doumemarie -
. La nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantoines les escadrons a pied de la division. J'y rencontre plusieurs camarades:
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. La nous laissons les chevaux, traversons Uberkumen ou nous trouvons cantoines les escadrons a pied de la division
Description
Save description- 45.74272279922854||4.819351169189417||||1
Lyon
Location(s)
Story location Lyon
- ID
- 8199 / 81787
- Contributor
- BRISSON
December 22, 2017 – December 23, 2017
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- Western Front
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- Trench Life
Notes and questions
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Hello!
Just wanted to resume my transcribing work when I noticed that the contributor is someone called Brisson. Who is he? Who is mentioned there as contributor? I thought it was the author of the transcribing task. Am I wrong?
Many thanks!
Victoria Francu
BRISSON is the (user-)name of the person who contributed this story and uploaded the related documents to the Europeana 1914-1918 website. According to the story Aimé Garcin was his grandfather. Thanks for transcribing his wonderful story and a Happy New Year!
Ad Pollé (Europeana 1914-1918 project manager)