Boivin, item 7
Transcription
Transcription history
-
III- L'ALERTE
RASSEMBLEMENTA cet appel, je me lève d'un bond. | Un juron dans l'ombre épaisse
"Non ! dis donc, tu me bobardes ? | Deux poilus se sont bousculés
"Hélas non, que celui ci répond | L'on s'enerve... des disputes naissent
Tout le mond est là, prêt - REGARDE - | Cigarettes en bas... l'on va être repérés
|
Je sors, et VOIS, sur la route | La route s'allonge, sans rien voir
Les copains LA qui s'harnachent | Alors toujours guilleret, BOULDOIRE
Et n'attendent que l'Ordre, sans doute | Y va de son couplet, l'on s'y habitue
Pour se mettre en marche !! | "QUAND ON EST MORT ON EST FOUTU-U-U"
|
ADIEU ! ma lettre... à plus tard | L'on s'en amusat...comme l'on put
Il me faut boucler mon fourniement | Surtout étant de sortie... en liesse (?)
Rejoindre les rangs, sans retard. | Et BOULDOIRE aussitot continu
De cette Nouba... Quel dénouement ! | "ON EST FOUTU DANS UNE CAI-AI-SSE"
|
Me Voici en place, casque en tête | Enfin l'on arrive à MONTZEVILLE
Fusil, sac, cartouches tout est prêt | Où l'on rencontre le dernier gendarme
Cette fois ! Bien finie la Fête | Cela veut dire "ICI COMMENCE LE PERIL"
Pourquoi faut-il toujours un APRES. | C'est notre premier signal d'alarme.
|
L'on distribue à chacun deux grenades | Encore quatre Kilomètres, sans boire
Dieu Bon ! c'est sérieux cette alerte | Pour arriver route de CHATTANCOURT
Allons... en route pour la promenade | Carrefour de ESNES, pays qu'on ne peut voir,
Et... ADIEU ma petite chambrette | Et la colonne s'arrête tout court.
|
Un loustic en verve nous lance | "HALTE ! Formez les faisceaux."
"C'est normal au dessert" | "REPOS"."Ouf ! C'est pas trop tôt."
"Ce sont les pruneaux que l'on sert" | "OU allons Nous ? .. C'qui fait chaud"
"Le Bal continue, place à la danse". | Les bobards courent. Y en a trop.
|
Dans le noir, une voix qu'on devine | Du temps se passe... C'est long !
Commande "COMPAGNIE ! EN AVANT !" | "Qu'est ce qu'on attend, Caporal ?"
La Colonne s'ébranle et chemine... | "Paraît que l'Pitaine est chez l'Colon"
Sans un mot... Serrant les dents. | "En conférence avec l'Général".
|
Sortie par le plateau de SIVRY, pas d'erreur. | "Ben, mon vieux, on est dans le BAIN !"
Vers le NORD, direction BETHELAINVILLE | "Quoi ? du nouveau ? que sais tu ?"
La Compagnie la connaît par coeur | "Bien sur.... On va sur BOIVIN."
Cette marche vers MONTZEVILLE | "Paraît qu'on l'a cor' perdu !"
|
Il fait encore plus nuit, si possible, | Du nouveau en voici, en somme
Les pieds fatigués, tatent le sol | Des caisses de grenades qu'on apporte
Le sac qui vous précède, tel une cible | UNE Caisse pour DEUX HOMMES !
Sert à suivre, la route, sans boussole | Qu'il faut qu'on transporte ! ? ! ? ! ?
-
III- L'ALERTE
RASSEMBLEMENTA cet appel, je me lève d'un bond. | Un juron dans l'ombre épaisse
"Non ! dis donc, tu me bobardes ? | Deux poilus se sont bousculés
"Hélas non, que celui ci répond | L'on s'enerve... des disputes naissent
Tout le mond est là, prêt - REGARDE - | Cigarettes en bas... l'on va être repérés
|
Je sors, et VOIS, sur la route | La route s'allonge, sans rien voir
Les copains LA qui s'hanarchent | Alors toujours guilleret, BOULDOIRE
Et n'attendent que l'Ordre, sans doute | Y va de son couplet, l'on s'y habitue
Pour se mettre en marche !! | "QUAND ON EST MORT ON EST FOUTU-U-U"
|
ADIEU ! ma lettre... à plus tard | L'on s'en amusat...comme l'on put
Il me faut boucler mon fourniement | Surtout étant de sortie... en liesse (?)
Rejoindre les rangs, sans retard. | Et BOULDOIRE aussitot continu
De cette Nouba... Quel dénouement ! | "ON EST FOUTU DANS UNE CAI-AI-SSE"
|
Me Voici en place, casque en tête | Enfin l'on arrive à MONTZEVILLE
Fusil, sac, cartouches tout est prêt | Où l'on rencontre le dernier gendarme
Cette fois ! Bien finie la Fête | Cela veut dire "ICI COMMENCE LE PERIL"
Pourquoi faut-il toujours un APRES. | C'est notre premier signal d'alarme.
|
L'on distribue à chacun deux grenades | Encore quatre Kilomètres, sans boire
Dieu Bon ! c'est sérieux cette alerte | Pour arriver route de CHATTANCOURT
Allons... en route pour la promenade | Carrefour de ESNES, pays qu'on ne peut voir,
Et... ADIEU ma petite chambrette | Et la colonne s'arrête tout court.
|
Un loustic en verve nous lance | "HALTE ! Formez les faisceaux."
"C'est normal au dessert" | "REPOS"."Ouf ! C'est pas trop tôt."
"Ce sont les pruneaux que l'on sert" | "OU allons Nous ? .. C'qui fait chaud"
"Le Bal continue, place à la danse". | Les bobards courent. Y en a trop.
|
Dans le noir, une voix qu'on devine | Du temps se passe... C'est long !
Commande "COMPAGNIE ! EN AVANT !" | "Qu'est ce qu'on attend, Caporal ?"
La Colonne s'ébranle et chemine... | "Paraît que l'Pitaine est chez l'Colon"
Sans un mot... Serrant les dents. | "En conférence avec l'Général".
|
Sortie par le plateau de SIVRY, pas d'erreur. | "Ben, mon vieux, on est dans le BAIN !"
Vers le NORD, direction BETHELAINVILLE | "Quoi ? du nouveau ? que sais tu ?"
La Compagnie la connaît par coeur | "Bien sur.... On va sur BOIVIN."
Cette marche vers MONTZEVILLE | "Paraît qu'on l'a cor' perdu !"
|
Il fait encore plus nuit, si possible, | Du nouveau en voici, en somme
Les pieds fatigués, tatent le sol | Des caisses de grenades qu'on apporte
Le sac qui vous précède, tel une cible | UNE Caisse pour DEUX HOMMES !
Sert à suivre, la route, sans boussolle | Qu'il faut qu'on transporte ! ? ! ? ! ?
-
III- L'ALERTE
RASSEMBLEMENTA cet appel, je me lève d'un bond. | Un juron dans l'ombre épaisse
"Non ! dis donc, tu me bobardes ? | Deux poilus se sont bousculés
"Hélas non, que celui ci répond | L'on s'enerve... des disputes naissent
Tout le mond est là, prêt - REGARDE - | Cigarettes en bas... l'on va être repérés
|
Je sors, et VOIS, sur la route | La route s'allonge, sans rien voir
Les copains LA qui s'hanarchent | Alors toujours guilleret, BOULDOIRE
Et n'attendent que l'Ordre, sans doute | Y va de son couplet, l'on s'y habitue
Pour se mettre en marche !! | "QUAND ON EST MORT ON EST FOUTU-U-U"
|
ADIEU ! ma lettre... à plus tard | L'on s'en amusat...comme l'on put
Il me faut boucler mon fourniement | Surtout étant de sortie... en liesse (?)
Rejoindre les rangs, sans retard. | Et BOULDOIRE aussitot continu
De cette Nouba... Quel dénouement ! | "ON EST FOUTU DANS UNE CAI-AI-SSE"
|
Me Voici en place, casque en tête | Enfin l'on arrive à MONTZEVILLE
Fusil, sac, cartouches tout est prêt | Où l'on rencontre le dernier gendarme
Cette fois ! Bien finie la Fête | Cela veut dire "ICI COMMENCE LE PERIL"
Pourquoi faut-il toujours un APRES. | C'est notre premier signal d'alarme.
|
L'on distribue à chacun deux grenades | Encore quatre Kilomètres, sans boire
Dieu Bon ! c'est sérieux cette alerte | Pour arriver route de CHATTANCOURT
Allons... en route pour la promenade | Carrefour de ESNES, pays qu'on ne peut voir,
Et... ADIEU ma petite chambrette | Et la colonne s'arrête tout court.
|
Un loustic en verve nous lance | "HALTE ! Formez les faisceaux."
"C'est normal au dessert" | "REPOS"."Ouf ! C'est pas trop tôt."
"Ce sont les pruneaux que l'on sert" | "OU allons Nous ? .. C'qui fait chaud"
"Le Bal continue, place à la danse". | Les bobards courent. Y en a trop.
|
Dans le noir, une voix qu'on devine | Du temps se passe... C'est long !
Commande "COMPAGNIE ! EN AVANT !" | "Qu'est ce qu'on attend, Caporal ?"
La Colonne s'ébranle et chemine... | "Paraît que l'Pitaine est chez l'Colon"
Sans un mot... Serrant les dents. | "En conférence avec l'Général".
|
Sortie par le plateau de SIVRY, pas d'erreur. | "Ben, mon vieux, on est dans le BAIN !"
Vers le NORD, direction BETHELAINVILLE | "Quoi ? du nouveau ? que sais tu ?"
La Compagnie la connaît par coeur | "Bien sur.... On va sur BOIVIN."
Cette marche vers MONTZEVILLE | "Paraît qu'on l'a cor' perdu !"
|
-
III- L'ALERTE
RASSEMBLEMENTA cet appel, je me lève d'un bond. | Un juron dans l'ombre épaisse
"Non ! dis donc, tu me bobardes ? | Deux poilus se sont bousculés
"Hélas non, que celui ci répond | L'on s'enerve... des disputes naissent
Tout le mond est là, prêt - REGARDE - | Cigarettes en bas... l'on va être repérés
|
Je sors, et VOIS, sur la route | La route s'allonge, sans rien voir
Les copains LA qui s'hanarchent | Alors toujours guilleret, BOULDOIRE
Et n'attendent que l'Ordre, sans doute | Y va de son couplet, l'on s'y habitue
Pour se mettre en marche !! | "QUAND ON EST MORT ON EST FOUTU-U-U"
|
ADIEU ! ma lettre... à plus tard | L'on s'en amusat...comme l'on put
Il me faut boucler mon fourniement | Surtout étant de sortie... en liesse (?)
Rejoindre les rangs, sans retard. | Et BOULDOIRE aussitot continu
De cette Nouba... Quel dénouement ! | "ON EST FOUTU DANS UNE CAI-AI-SSE"
|
Me Voici en place, casque en tête | Enfin l'on arrive à MONTZEVILLE
Fusil, sac, cartouches tout est prêt | Où l'on rencontre le dernier gendarme
Cette fois ! Bien finie la Fête | Cela veut dire "ICI COMMENCE LE PERIL"
Pourquoi faut-il toujours un APRES. | C'est notre premier signal d'alarme.
|
L'on distribue à chacun deux grenades | Encore quatre Kilomètres, sans boire
Dieu Bon ! c'est sérieux cette alerte | Pour arriver route de CHATTANCOURT
Allons... en route pour la promenade | Carrefour de ESNES, pays qu'on ne peut voir,
Et... ADIEU ma petite chambrette | Et la colonne s'arrête tout court.
|
Un loustic en verve nous lance | "HALTE ! Formez les faisceaux."
"C'est normal au dessert" | "REPOS"."Ouf ! C'est pas trop tôt."
"Ce sont les pruneaux que l'on sert" | "OU allons Nous ? .. C'qui fait chaud"
"Le Bal continue, place à la danse". | Les bobards courent. Y en a trop.
|
Dans le noir, une voix qu'on devine | Du temps se passe... C'est long !
Commande "COMPAGNIE ! EN AVANT !" | "Qu'est ce qu'on attend, Caporal ?"
La Colonne s'ébranle et chemine... | "Paraît que l'Pitaine est chez l'Colon"
Sans un mot... Serrant les dents. | "En conférence avec l'Général".
|
-
III- L'ALERTE
RASSEMBLEMENTA cet appel, je me lève d'un bond. | Un juron dans l'ombre épaisse
"Non ! dis donc, tu me bobardes ? | Deux poilus se sont bousculés
"Hélas non, que celui ci répond | L'on s'enerve... des disputes naissent
Tout le mond est là, prêt - REGARDE - | Cigarettes en bas... l'on va être repérés
|
Je sors, et VOIS, sur la route | La route s'allonge, sans rien voir
Les copains LA qui s'hanarchent | Alors toujours guilleret, BOULDOIRE
Et n'attendent que l'Ordre, sans doute | Y va de son couplet, l'on s'y habitue
Pour se mettre en marche !! | "QUAND ON EST MORT ON EST FOUTU-U-U"
|
ADIEU ! ma lettre... à plus tard | L'on s'en amusat...comme l'on put
Il me faut boucler mon fourniement | Surtout étant de sortie... en liesse (?)
Rejoindre les rangs, sans retard. | Et BOULDOIRE aussitot continu
De cette Nouba... Quel dénouement ! | "ON EST FOUTU DANS UNE CAI-AI-SSE"
|
Me Voici en place, casque en tête | Enfin l'on arrive à MONTZEVILLE
Fusil, sac, cartouches tout est prêt | Où l'on rencontre le dernier gendarme
Cette fois ! Bien finie la Fête | Cela veut dire "ICI COMMENCE LE PERIL"
Pourquoi faut-il toujours un APRES. | C'est notre premier signal d'alarme.
|
-
III- L'ALERTE
RASSEMBLEMENTA cet appel, je me lève d'un bond. | Un juron dans l'ombre épaisse
"Non ! dis donc, tu me bobardes ? | Deux poilus se sont bousculés
"Hélas non, que celui ci répond | L'on s'enerve... des disputes naissent
Tout le mond est là, prêt - REGARDE - | Cigarettes en bas... l'on va être repérés
|
Je sors, et VOIS, sur la route | La route s'allonge, sans rien voir
Les copains LA qui s'hanarchent | Alors toujours guilleret, BOULDOIRE
Et n'attendent que l'Ordre, sans doute | Y va de son couplet, l'on s'y habitue
Pour se mettre en marche !! | "QUAND ON EST MORT ON EST FOUTU-U-U"
|
Description
Save description- 49.1446929||5.251142999999956||||1
Le "Mort Homme" au nord de Sivry la Perche (Meuse)
Location(s)
Story location Le "Mort Homme" au nord de Sivry la Perche (Meuse)
- ID
- 7720 / 243663
- Contributor
- Jean-François VIARD
Login to edit the languages
Login to edit the fronts
- Western Front
Login to add keywords
- Trench Life
Login to leave a note