Nos Armes

• January 17, 2017 20:55:00 David Gadiou (FR)

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  écroulés ; une balle en pleine tête...
  Je crois les avoir vengés. J'avais
  remarqué un coin de la tranchée
  ennemie où il était impossible aux
  boches de passer sans être vus. Une tête
  s'est montrée...un agent de liaison sans
  doute. Nous apprêtons nos armes.
  A quatre pattes le boche se risque
  sur la plaine, du plus rapidement
  qu'il peut - Nous épaulons...deux coups
  de fusil....le boche a disparu.
  
  Les grenades.
  Ca, c'est vraiment
  l'engin inconnu du public. Ce petit engin outil
  ne parait pas terrible.....et pourtant
  il l'est ! Et comment !
  Je défie une vague d'assaut
  de progresser sur un groupe de grenadiers
  qui exécute un barrage de grenades à
  trente mètres d'eux - détonations et
  fumée sont déja impressionnantes -
  Les ravages sont épouvantables -
  Nos grenades défensives nettoient tout
  
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  ce qui se trouve autour d'elles dans
  un rayon d'une quinzaine de
  mètres...mais les éclats vont beaucoup
  plus loin, à cent mètres on ne se trouve
  pas encore hors de danger.
  Un combat à la grenade, c'est un
  terrible choc où l'on sème la mort à
  poignée...je me rappelle certaines nuits
  du secteur de "primeau" à Ville s/ bourbe
  où l'on entamait la lutte, la nuit, de
  petits postes à petits postes. Les détonations
  se succédaient...un petit coup sec...c'était la
  perversion de l'engin...puis..rrraon
  rraon ! les grenades éclataient, zébrant
  l'obscurité de lueurs fulgurantes et
  dégageant autour de nous une fumée
  épaisse. Ma parole ! cette fumée nous
  grisait, nous vidions une caisse de
  grenades toutes les heures....les poilus
  étaient fous !
  
  Les obus
  Leur classification est....classique
  depuis le 77 jusqu'au 380 tout le monde
  
  

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