Mon gourbi

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Mon gourbi.


Vois ce boyau tortu partant de la tranchée

Suivons-le jusqu'au bout : c'est là qu'est mon gourbi.

Cinquante centimètres de marne entassée

En forment le plafond. La porte, la voici :


Un vieux sac à pain sale, une toile de tente.

Lève cette portière et descends un degré.

C'est une pièce étroite, et pourtant suffisante.

Elle est, pour quatre ou cinq, c'est bien aménagé.


Trois poutres, provenant d'une maison détruite

Par les obus teutons, lors d'un bombardement.

Quelques planches dessus pour empêcher la fuite

De l'eau qui filtrerait du toit certainement.


Quatre étais tout bossus, à l'écorce grisâtre

Soutiennent le plafond. Tu vois comme c'est chic !

Les murs de marne grise et de terre brunâtre

Sont bruts et rugueux, comme les a faits le pic.


Dans le coin  le plus sombre un léger creux recèle

Un fourneau usagé, tout ventru, tout cassé,

Dont la présence ici, au profane, recèle

Des avatars sans nombre et un sombre passé.


Mais si vétuste et laid qu'il soit, le pauvre poële,

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Mon gourbi.


Vois ce boyau tortu partant de la tranchée

Suivons-le jusqu'au bout : c'est là qu'est mon gourbi.

Cinquante centimètres de marne entassée

En forment le plafond. La porte, la voici :


Un vieux sac à pain sale, une toile de tente.

Lève cette portière et descends un degré.

C'est une pièce étroite, et pourtant suffisante.

Elle est, pour quatre ou cinq, c'est bien aménagé.


Trois poutres, provenant d'une maison détruite

Par les obus teutons, lors d'un bombardement.

Quelques planches dessus pour empêcher la fuite

De l'eau qui filtrerait du toit certainement.


Quatre étais tout bossus, à l'écorce grisâtre

Soutiennent le plafond. Tu vois comme c'est chic !

Les murs de marne grise et de terre brunâtre

Sont bruts et rugueux, comme les a faits le pic.


Dans le coin  le plus sombre un léger creux recèle

Un fourneau usagé, tout ventru, tout cassé,

Dont la présence ici, au profane, recèle

Des avatars sans nombre et un sombre passé.


Mais si vétuste et laid qu'il soit, le pauvre poële,


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  • October 23, 2018 10:19:33 Sara Fresi

    Mon gourbi.


    Vois ce boyau tortu partant de la tranchée

    Suivons-le jusqu'au bout : c'est là qu'est mon gourbi.

    Cinquante centimètres de marne entassée

    En forment le plafond. La porte, la voici :


    Un vieux sac à pain sale, une toile de tente.

    Lève cette portière et descends un degré.

    C'est une pièce étroite, et pourtant suffisante.

    Elle est, pour quatre ou cinq, c'est bien aménagé.


    Trois poutres, provenant d'une maison détruite

    Par les obus teutons, lors d'un bombardement.

    Quelques planches dessus pour empêcher la fuite

    De l'eau qui filtrerait du toit certainement.


    Quatre étais tout bossus, à l'écorce grisâtre

    Soutiennent le plafond. Tu vois comme c'est chic !

    Les murs de marne grise et de terre brunâtre

    Sont bruts et rugueux, comme les a faits le pic.


    Dans le coin  le plus sombre un léger creux recèle

    Un fourneau usagé, tout ventru, tout cassé,

    Dont la présence ici, au profane, recèle

    Des avatars sans nombre et un sombre passé.


    Mais si vétuste et laid qu'il soit, le pauvre poële,

  • October 23, 2018 10:19:26 Sara Fresi
  • July 25, 2017 18:45:57 François Aubrée

    Mon gourbi.


    Vois ce boyau tortu partant de la tranchée

    Suivons-le jusqu'au bout : c'est là qu'est mon gourbi.

    Cinquante centimètres de marne entassée

    En forment le plafond. La porte, la voici :


    Un vieux sac à pain sale, une toile de tente.

    Lève cette portière et descends un degré.

    C'est une pièce étroite, et pourtant suffisante.

    Elle est, pour quatre ou cinq, c'est bien aménagé.


    Trois poutres, provenant d'une maison détruite

    Par les obus teutons, lors d'un bombardement.

    Quelques planches dessus pour empêcher la fuite

    De l'eau qui filtrerait du toit certainement.


    Quatre étais tout bossus, à l'écorce grisâtre

    Soutiennent le plafond. Tu vois comme c'est chic !

    Les murs de marne grise et de terre brunâtre

    Sont bruts et rugueux, comme les a faits le pic.


    Dans le coin  le plus sombre un léger creux recèle

    Un fourneau usagé, tout ventru, tout cassé,

    Dont la présence ici, au profane, recèle

    Des avatars sans nombre et un sombre passé.


    Mais si vétuste et laid qu'il soit, le pauvre poële,


  • July 25, 2017 18:30:40 François Aubrée

    Mon gourbi.


    Vois ce boyau tortu partant de la tranchée

    Suivons-le jusqu'au bout : c'est là qu'est mon gourbi.

    Cinquante centimètres de marne entassée

    En forment le plafond. La porte, la voici :


    Un vieux sac à pain sale, une toile de tente.

    Lève cette portière et descends un degré.

    C'est une pièce étroite, et pourtant suffisante.

    Elle est, pour quatre ou cinq, c'est bien aménagé.


    Trois poutres, provenant d'une maison détruite

    Par les obus teutons, lors d'un bombardement.

    Quelques planches dessus pour empêcher la fuite

    De l'eau qui filtrerait du toit certainement.


    Quatre étais tout bossus, à l'écorce grisâtre

    Soutiennent le plafond. Tu vois comme c'est chic !

    Les murs de marne grise et de terre brunâtre

    Sont bruts et rugueux, comme les a faits le pic.


    Dans le coin  le plus sombre un léger creux recèle

    Un fourneau usagé, tout ventru, tout cassé,

    Dont la présence ici, au profane, recèle

    Des avatars sans nombre et un sombre passé.


    Mais si vétuste et laid qu'il soit, le pauvre poële,


  • July 25, 2017 18:30:34 François Aubrée

    Mon gourbi.


    Vois ce boyau tortu partant de la tranchée

    Suivons-le jusqu'au bout : c'est là qu'est mon gourbi.

    Cinquante centimètres de marne entassée

    En forment le plafond. La porte, la voici :


    Un vieux sac à pain sale, une toile de tente.

    Lève cette portière et descends un degré.

    C'est une pièce étroite, et pourtant suffisante.

    Elle est, pour quatre ou cinq, c'est bien aménagé.


    Trois poutres, provenant d'une maison détruite

    Par les obus teutons, lors d'un bombardement.

    Quelques planches dessus pour empêcher la fuite

    De l'eau qui filtrerait du toit certainement.


    Quatre étais tout bossus, à l'écorce grisâtre

    Soutiennent le plafond. Tu vois comme c'est chic !

    Les murs de marne grise et de terre brunâtre

    Sont bruts et rugueux, comme les a faits le pic.


    Dans le coin  le plus sombre un léger creux recèle

    Un fourneau usagé, tout ventru, tout cassé,

    Dont la présence ici, au profane, recèle

    Des avatars sans nombre et un sombre passé.


    Mais si vétustes et laid qu'il soit, le pauvre poële,


Description

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  • 49.60541869999999||0.9748438999999962||

    Seine-Maritime

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Location(s)
  • Story location Seine-Maritime
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ID
10727 / 105886
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Geneviève Bultel, sa petite-fille
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


1914 – 1915
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  • Français

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  • Western Front

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