1 Num 1030 - "Ma campagne d'Orient 1917-1918" Pierre Roussel., item 4

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Alors on fit notre instruction. C'est sur ces

entrefaites que je quittai le bataillon pour me rendre

à Salonique où l'on créait une école franco-serbe.

Je suis resté dans la capitale de la Macédoine

jusqu'au 3 Decembre 1918, jour où j'ai pris le

train pour mon voyage de retour à Oran, en

passant par Itéa (sur le golfe de Corinthe),

Tarente, Rome, Livourne, Gênes, Marseille.


                                                Pierre Roussel.


Brefs renseignements

Le 5 Janvier 1901, alors que j'accomplissais mon

service militaire à Alger, à la 19ème Section de

secrétaires d'Etat-Major et du Recrutement, je fus

réformé no2 pour myopie supérieure à 6 dioptries.

Je me trouvais donc dans cette situation militaire

à la déclaration de guerre; mais le conseil de

révision du 8 décembre 1914 me reconnut bon pour

le service armé, et he fus mobilisé le 15 Mars 1915

au 7ème Bataillon Territorial de Zouaves, 4ème Compagnie,

à Oran, ville où j'étais instituteur.                                                

Après une période d'instruction, on me prit

au bureau de la 6ie comme "scribouillard". Suis

je devins caporal le 21 août 1915, sans abandonner

mes fonctions de secrétaire que je conservai jusqu'en

novembre 1916. A cette époque, avec quelques

territoriaux d'Oran dont le sergent fourrier

et le caporal fourrier de ma 6ie, je partis à Bizerte,

au 8ème Régiment de Tirailleurs, où l'on constitutuait

un bataillon d'étapes à destination de la Grèce.            


Le voyage d'Oran à Bizerte

Vendredi, 24 Novembre 1916


C'est le jour du départ. Les sous-officiers se rendent

individuellement à la caserne Saint-Philippe. Nous voici

alignés, couverts de la capote et chargés à n'en plus

pouvoir, si j'en juge d'après moi. J'ai chaud à étouffer

sous mes gros effets et mon sac pesant. Le détachement

s'ébranle sous le commandement de l'adjudant-

chef K... (qui deviendra mon chef de section, et

avec lequel, pendant trois mois, les exigences de la vie

de campagne me feront vivre dans une certaine intimité).

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Alors on fit notre instruction. C'est sur ces

entrefaites que je quittai le bataillon pour me rendre

à Salonique où l'on créait une école franco-serbe.

Je suis resté dans la capitale de la Macédoine

jusqu'au 3 Decembre 1918, jour où j'ai pris le

train pour mon voyage de retour à Oran, en

passant par Itéa (sur le golfe de Corinthe),

Tarente, Rome, Livourne, Gênes, Marseille.


                                                Pierre Roussel.


Brefs renseignements

Le 5 Janvier 1901, alors que j'accomplissais mon

service militaire à Alger, à la 19ème Section de

secrétaires d'Etat-Major et du Recrutement, je fus

réformé no2 pour myopie supérieure à 6 dioptries.

Je me trouvais donc dans cette situation militaire

à la déclaration de guerre; mais le conseil de

révision du 8 décembre 1914 me reconnut bon pour

le service armé, et he fus mobilisé le 15 Mars 1915

au 7ème Bataillon Territorial de Zouaves, 4ème Compagnie,

à Oran, ville où j'étais instituteur.                                                

Après une période d'instruction, on me prit

au bureau de la 6ie comme "scribouillard". Suis

je devins caporal le 21 août 1915, sans abandonner

mes fonctions de secrétaire que je conservai jusqu'en

novembre 1916. A cette époque, avec quelques

territoriaux d'Oran dont le sergent fourrier

et le caporal fourrier de ma 6ie, je partis à Bizerte,

au 8ème Régiment de Tirailleurs, où l'on constitutuait

un bataillon d'étapes à destination de la Grèce.            


Le voyage d'Oran à Bizerte

Vendredi, 24 Novembre 1916


C'est le jour du départ. Les sous-officiers se rendent

individuellement à la caserne Saint-Philippe. Nous voici

alignés, couverts de la capote et chargés à n'en plus

pouvoir, si j'en juge d'après moi. J'ai chaud à étouffer

sous mes gros effets et mon sac pesant. Le détachement

s'ébranle sous le commandement de l'adjudant-

chef K... (qui deviendra mon chef de section, et

avec lequel, pendant trois mois, les exigences de la vie

de campagne me feront vivre dans une certaine intimité).


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  • November 28, 2018 03:12:11 Paraskevas Dimitropoulos

    Alors on fit notre instruction. C'est sur ces

    entrefaites que je quittai le bataillon pour me rendre

    à Salonique où l'on créait une école franco-serbe.

    Je suis resté dans la capitale de la Macédoine

    jusqu'au 3 Decembre 1918, jour où j'ai pris le

    train pour mon voyage de retour à Oran, en

    passant par Itéa (sur le golfe de Corinthe),

    Tarente, Rome, Livourne, Gênes, Marseille.


                                                    Pierre Roussel.


    Brefs renseignements

    Le 5 Janvier 1901, alors que j'accomplissais mon

    service militaire à Alger, à la 19ème Section de

    secrétaires d'Etat-Major et du Recrutement, je fus

    réformé no2 pour myopie supérieure à 6 dioptries.

    Je me trouvais donc dans cette situation militaire

    à la déclaration de guerre; mais le conseil de

    révision du 8 décembre 1914 me reconnut bon pour

    le service armé, et he fus mobilisé le 15 Mars 1915

    au 7ème Bataillon Territorial de Zouaves, 4ème Compagnie,

    à Oran, ville où j'étais instituteur.                                                

    Après une période d'instruction, on me prit

    au bureau de la 6ie comme "scribouillard". Suis

    je devins caporal le 21 août 1915, sans abandonner

    mes fonctions de secrétaire que je conservai jusqu'en

    novembre 1916. A cette époque, avec quelques

    territoriaux d'Oran dont le sergent fourrier

    et le caporal fourrier de ma 6ie, je partis à Bizerte,

    au 8ème Régiment de Tirailleurs, où l'on constitutuait

    un bataillon d'étapes à destination de la Grèce.            


    Le voyage d'Oran à Bizerte

    Vendredi, 24 Novembre 1916


    C'est le jour du départ. Les sous-officiers se rendent

    individuellement à la caserne Saint-Philippe. Nous voici

    alignés, couverts de la capote et chargés à n'en plus

    pouvoir, si j'en juge d'après moi. J'ai chaud à étouffer

    sous mes gros effets et mon sac pesant. Le détachement

    s'ébranle sous le commandement de l'adjudant-

    chef K... (qui deviendra mon chef de section, et

    avec lequel, pendant trois mois, les exigences de la vie

    de campagne me feront vivre dans une certaine intimité).

Description

Save description
  • 40.6400629||22.9444191||

    Salonique

  • 35.6970697||-0.6307988||

    Oran, Algérie

  • 38.4324927||22.4259628||

    Itéa, Grèce

  • 40.4643606||17.2470303||

    Tarente, Italie (Taranto)

  • 41.9027835||12.4963655||

    Rome

  • 43.548473||10.3105674||

    Livourne, Italie (Livorno)

  • 44.4056499||8.946256||

    Gênes, Italie (Genova)

  • 43.296482||5.36978||

    Marseille

  • 36.753768||3.0587561||

    Alger

  • 37.2767579||9.8641609||

    Bizerte, Tunisie

  • 36.700987||3.0595069999999396||

    ||1
Location(s)
  • Story location
  • Document location Salonique
  • Additional document location Oran, Algérie
  • Additional document location Itéa, Grèce
  • Additional document location Tarente, Italie (Taranto)
  • Additional document location Rome
  • Additional document location Livourne, Italie (Livorno)
  • Additional document location Gênes, Italie (Genova)
  • Additional document location Marseille
  • Additional document location Alger
  • Additional document location Bizerte, Tunisie
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ID
21713 / 255794
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Archives départementales de la Drôme
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


January 5, 1915 – November 24, 1916
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  • Français

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  • Balkans

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  • Remembrance
  • zouave
  • zouaves

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