Cahier tenu par Claude PEPIN durant sa captivité en Allemagne.
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Cahier tenu par Claude PEPIN durant sa captivité en Allemagne.
Left Page:
Les Larmes
1er couplet
Une larme est toujours sincère
Quand cette larme viens du cœur
Oh ! combien cette affreuse guerre
A déjà fait verser des pleurs
Soit de regrets, soit d'espérance
Sublimes de sincérité
De souvenirs ou de souffrances
Des yeux ont déjà bien pleurés
2e couplet
Lorsque sur les champs de bataille
Vous vous défendiez vaillament
Sous un flot ardent de mitraille
N'avez vous pas eu bien souvent
Des larmes mouillant vos paupières
Une vision en passant
Réflétant votre vieille mère
Votre femme et vos enfants.
Middle Page:
3e couplet
Et là bas cette pauvre mère
Du fils attendant le retour
Verse des larmes bien amères
Car c'est l'espoir de ses vieux jours
Et là, en grand deuil, cette femme
A la voix coupée de sanglots
Réponds à l'enfant qui réclame
Que Papa viendra bientôt
4e couplet
Dans une terrible melée
Un brave voulant un drapeau
S'élance la tête baissée
Cogne dur, enlève l'oupeau
Mais quand sur le champ de bataille
Son général en l'embrassant
Epingle la croix, il défaille
Et il pleure comme un enfant
5e couplet
Et nous, les prisonniers de guerre
Right Page:
Nos yeux sont aussi bien souvent
Mouillés de larmes bien sincères
Que nous laisse un songe en passant
Quand dans notre chère patrie
Nous embrassons tendrement
Ceux qui seront restés en vie
Nous pleurons pour les absents.
Horstermark le 4 février 1917
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Cahier tenu par Claude PEPIN durant sa captivité en Allemagne.
Left Page:
Les Larmes
1er couplet
Une larme est toujours sincère
Quand cette larme viens du cœur
Oh ! combien cette affreuse guerre
A déjà fait verser des pleurs
Soit de regrets, soit d'espérance
Sublimes de sincérité
De souvenirs ou de souffrances
Des yeux ont déjà bien pleurés
2e couplet
Lorsque sur les champs de bataille
Vous vous défendiez vaillament
Sous un flot ardent de mitraille
N'avez vous pas eu bien souvent
Des larmes mouillant vos paupières
Une vision en passant
Réflétant votre vieille mère
Votre femme et vos enfants.
Middle Page:
3e couplet
Et là bas cette pauvre mère
Du fils attendant le retour
Verse des larmes bien amères
Car c'est l'espoir de ses vieux jours
Et là, en grand deuil, cette femme
A la voix coupée de sanglots
Réponds à l'enfant qui réclame
Que Papa viendra bientôt
4e couplet
Dans une terrible melée
Un brave voulant un drapeau
S'élance la tête baissée
Cogne dur, enlève l'oupeau
Mais quand sur le champ de bataille
Son général en l'embrassant
Epingle la croix, il défaille
Et il pleure comme un enfant
5e couplet
Et nous, les prisonniers de guerre
Right Page:
Nos yeux sont aussi bien souvent
Mouillés de larmes bien sincères
Que nous laisse un songe en passant
Quand dans notre chère patrie
Nous embrassons tendrement
Ceux qui seront restés en vie
Nous pleurons pour les absents.
Hordermark le 4 février 1917
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Cahier tenu par Claude PEPIN durant sa captivité en Allemagne.
Left Page:
Les Larmes
1er couplet
Une larme est toujours sincère
Quand cette larme viens du cœur
Oh ! combien cette affreuse guerre
A déjà fait verser des pleurs
Soit de regrets, soit d'espérance
Sublimes de sincérité
De souvenirs ou de souffrances
Des yeux ont déjà bien pleurés
2e couplet
Lorsque sur les champs de bataille
Vous vous défendiez vaillament
Sous un flot ardent de mitraille
N'avez vous pas eu bien souvent
Des larmes mouillant vos paupières
Une vision en passant
Réflétant votre vieille mère
Votre femme et vos enfants.
Middle Page:
3e couplet
Et là bas cette pauvre mère
Du fils attendant le retour
Verse des larmes bien amères
Car c'est l'espoir de ses vieux jours
Et là, en grand deuil, cette femme
A la voix coupée de sanglots
Réponds à l'enfant qui réclame
Que Papa viendra bientôt
4e couplet
Dans une terrible melée
Un brave voulant un drapeau
S'élance la tête baissée
Cogne dur, enlève ___
Mais quand sur le champ de bataille
Son général en l'embrassant
Epingle la croix, il défaille
Et il pleure comme un enfant
5e couplet
Et nous, les prisonniers de guerre
Right Page:
Nos yeux sont aussi bien souvent
Mouillés de larmes bien sincères
Que nous laisse un songe en passant
Quand dans notre chère patrie
Nous embrassons tendrement
Ceux qui seront restés en vie
Nous pleurons pour les absents.
Hordermark le 4 février 1917
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Cahier tenu par Claude PEPIN durant sa captivité en Allemagne.
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Les Larmes
1er couplet
Une larme est toujours sincère
Quand cette larme viens du cœur
Oh ! combien cette affreuse guerre
A déjà fait verser des pleurs
Soit de regrets, soit d'espérance
Sublimes de sincérité
De souvenirs ou de souffrances
Des yeux ont déjà bien pleurés
2e couplet
Lorsque sur les champs de bataille
Vous vous défendiez vaillamment
Sous un flot ardent de mitraille
N'avez vous pas eu bien souvent
Des larmes mouillant vos paupières
Une vision en passant
Réflétant votre vieille mère
Votre femme et vos enfants.
Middle Page:
3e couplet
Et là bas cette pauvre mère
Du fils attendant le retour
Verse des larmes bien amères
Car c'est l'espoir de ses vieux jours
Et là, en grand deuil, cette femme
A la voix coupée de sanglots
Réponds à l'enfant qui réclame
Que Papa viendra bientôt
4e couplet
Dans une terrible melée
Un brave voulant un drapeau
S'élance la tête baissée
Cogne dur, enlève ___
Mais quand sur le champ de bataille
Son général en l'embrassant
Epingle la croix, il défaille
Et il pleure comme un enfant
5e couplet
Et nous, les prisonniers de guerre
Right Page:
Nos yeux sont aussi bien souvent
Mouillés de larmes bien sincères
Que nous laisse un songe en passant
Quand dans notre chère patrie
Nous embrassons tendrement
Ceux qui seront restés en vie
Nous pleurons pour les absents.
Hordermark le 4 février 1917
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Cahier tenu par Claude PEPIN durant sa captivité en Allemagne.
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Les Larmes
1er couplet
Une larme est toujours sincère
Quand cette larme viens du cœur
Oh ! combien cette affreuse guerre
A déjà fait verser des pleurs
Soit de regrets, soit d'espérance
Sublimes de sincérité
De souvenirs ou de souffrances
Des yeux ont déjà bien pleurés
2e couplet
Lorsque sur les champs de bataille
Vous vous défendiez vaillamment
Sous un flot ardent de mitraille
N'avez vous pas eu bien souvent
Des larmes mouillant vos paupières
Une vision en passant
Réflétant votre vieille mère
Votre femme et vos enfants.
Right Page:
3e couplet
Et là bas cette pauvre mère
Du fils attendant le retour
Verse des larmes bien amères
Car c'est l'espoir de ses vieux jours
Et là, en grand deuil, cette femme
A la voix coupée de sanglots
Réponds à l'enfant qui réclame
Que Papa viendra bientôt
4e couplet
Dans une terrible melée
Un brave voulant un drapeau
S'élance la tête baissée
Cogne dur, enlève ___
Mais quand sur le champ de bataille
Son général en l'embrassant
Epingle la croix, il défaille
Et il pleure comme un enfant
5e couplet
Et nous, les prisonniers de guerre
Nos yeux sont aussi bien souvent
Mouillés de larmes bien sincères
Que nous laisse un songe en passant
Quand dans notre chère patrie
Nous embrassons tendrement
Ceux qui seront restés en vie
Nous pleurons pour les absents.
Hordermark le 4 février 1917
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Les Larmes
1er couplet
Une larme est toujours sincère
Quand cette larme viens du cœur
Oh ! combien cette affreuse guerre
A déjà fait verser des pleurs
Soit de regrets, soit d'espérance
Sublimes de sincérité
De souvenirs ou de souffrances
Des yeux ont déjà bien pleurés
2e couplet
Lorsque sur les champs de bataille
Vous vous défendiez vaillamment
Sous un flot ardent de mitraille
N'avez vous pas eu bien souvent
Des larmes mouillant vos paupières
Une vision en passant
Réflétant votre vieille mère
Votre femme et vos enfants.
3e couplet
Et là bas cette pauvre mère
Du fils attendant le retour
Verse des larmes bien amères
Car c'est l'espoir de ses vieux jours
Et là, en grand deuil, cette femme
A la voix coupée de sanglots
Réponds à l'enfant qui réclame
Que Papa viendra bientôt
4e couplet
Dans une terrible melée
Un brave voulant un drapeau
S'élance la tête baissée
Cogne dur, enlève ___
Mais quand sur le champ de bataille
Son général en l'embrassant
Epingle la croix, il défaille
Et il pleure comme un enfant
5e couplet
Et nous, les prisonniers de guerre
Nos yeux sont aussi bien souvent
Mouillés de larmes bien sincères
Que nous laisse un songe en passant
Quand dans notre chère patrie
Nous embrassons tendrement
Ceux qui seront restés en vie
Nous pleurons pour les absents.
Hordermark le 4 février 1917
Description
Save description- 51.165691||10.451526||
Hostermark, (Höster Mark), Westphalia, Germany
Location(s)
Document location Hostermark, (Höster Mark), Westphalia, Germany
- ID
- 16652 / 177172
- Contributor
- Archives départementales de Saône-et-Loire 1
February 4, 1917
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- Français
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- Western Front
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- Prisoners of War
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