Carte envoyée à Eugène Baffert par sa femme Germaine, 2 juin 1918 (pages intérieures).
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(texte a gauche)
Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!
Tu seras tout a moi seule, ta femme
Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.
Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,
Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,
Declicieux rayons de tes heures moroses
Tu les retrouveras avec bonheur demain!
Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.
(texte a droite)
Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:
Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme
Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.
Tu retrouveras tout dans notre maisonnée
Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir
Pour te reposer apres ta rude journée
Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.
Lorsque tu reviendras du carnage exécrable
Il faudra liquider, mon cher petit mari,
Ta grande dette et ses interets formidables
Des milliers de baisers que tu me dois, chéri!
Puis nous irons revoir, témoins de nos ivresses,
Les coins ou, fiancés, nous allions ravieux,
Puis ceux qui, bien plus tard, témois de nos tendresses
Nous virent mariés, tant unis et joyeux!
Et le soir, mon amour, dans notre chambre intime,
Evoquant quelquefois ce cauchemar ...
J'ecouterai sans bruit battre ton coeur sublime,
Anxieuse et ravie et mes yeux dans tes yeux!
Lorsque tu reviendras, bientot,... demain,... peut etre !!!
Oh! comme tous les deux, nous saurons vivre heureux!
Un doux frisson d'amour fait trembler tout mon etre
Nous sommes jeunes encor, demain, nous serons vieux!
Alors, nos beaux enfants, pressant leurs tetes blondes
sur la large poitrine ou j'aime a reposer
Par leur amour, chasseront tes rives ... ...
Nous les espliquerons, cheri, dans un baiser,
Nos craintes, nos espoirs, nos deuils, et nos souffrances
Oh! que nous serons fiers de leur conter tout bas
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(texte a gauche)
Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!
Tu seras tout a moi seule, ta femme
Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.
Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,
Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,
Declicieux rayons de tes heures moroses
Tu les retrouveras avec bonheur demain!
Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.
(texte a droite)
Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:
Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme
Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.
Tu retrouveras tout dans notre maisonnée
Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir
Pour te reposer apres ta rude journée
Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.
Lorsque tu reviendras du carnage exécrable
Il faudra liquider, mon cher petit mari,
Ta grande dette et ses interets formidables
Des milliers de baisers que tu me dois, chéri!
Puis nous irons revoir, témoins de nos ivresses,
Les coins ou, fiancés, nous allions ravieux,
Puis ceux qui, bien plus tard, témois de nos tendresses
Nous virent mariés, tant unis et joyeux!
Et le soir, mon amour, dans notre chambre intime,
Evoquant quelquefois ce cauchemar ...
J'ecouterai sans bruit battre ton coeur sublime,
Anxieuse et ravie et mes yeux dans tes yeux!
Lorsque tu reviendras, bientot,... demain,... peut etre !!!
Oh! comme tous les deux, nous saurons vivre heureux!
Un doux frisson d'amour fait trembler tout mon etre
Nous sommes jeunes encor, demain, nous serons vieux!
Alors, nos beaux enfants, pressant leurs tetes blondes
sur la large poitrine ou j'aime a reposer
Par leur amour, chasseront tes rives ... ...
Nous les espliquerons, cheri, dans un baiser,
Nos craintes, nos espoirs, nos deuils, et nos souffrances
Oh! que nous serons fiers de leur conter tout bas
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(texte a gauche)
Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!
Tu seras tout a moi seule, ta femme
Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.
Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,
Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,
Declicieux rayons de tes heures moroses
Tu les retrouveras avec bonheur demain!
Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.
(texte a droite)
Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:
Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme
Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.
Tu retrouveras tout dans notre maisonnée
Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir
Pour te reposer apres ta rude journée
Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.
Lorsque tu reviendras du carnage exécrable
Il faudra liquider, mon cher petit mari,
Ta grande dette et ses interets formidables
Des milliers de baisers que tu me dois, chéri!
Puis nous irons revoir, témoins de nos ivresses,
Les coins ou, fiancés, nous allions ravieux,
Puis ceux qui, bien plus tard, témois de nos tendresses
Nous virent mariés, tant unis et joyeux!
Et le soir, mon amour, dans notre chambre intime,
Evoquant quelquefois ce cauchemar ...
J'ecouterai sans bruit battre ton coeur sublime,
Anxieuse et ravie et mes yeux dans tes yeux!
Lorsque tu reviendras, bientot,... demain,... peut etre !!!
Oh! comme tous les deux, nous saurons vivre heureux!
Un doux frisson d'amour fait trembler tout mon etre
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(texte a gauche)
Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!
Tu seras tout a moi seule, ta femme
Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.
Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,
Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,
Declicieux rayons de tes heures moroses
Tu les retrouveras avec bonheur demain!
Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.
(texte a droite)
Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:
Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme
Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.
Tu retrouveras tout dans notre maisonnée
Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir
Pour te reposer apres ta rude journée
Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.
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(texte a gauche)
Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!
Tu seras tout a moi seule, ta femme
Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.
Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,
Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,
Declicieux rayons de tes heures moroses
Tu les retrouveras avec bonheur demain!
Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.
-
Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!
Tu seras tout a moi seule, ta femme
Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.
Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,
Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,
Declicieux rayons de tes heures moroses
Tu les retrouveras avec bonheur demain!
Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.
-
Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!
Tu seras
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Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
S'envole si souvent quand tu souffres... là
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Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
S'envole si souvent quand tu souffres... l
-
Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme
-
Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton ame
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Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où
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Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours
Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille
Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,
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Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!
Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,
Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,
Héros simple et caché de la grande Victoire,
Et que sur ta poitrine on verra flamboyer
Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,
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Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
De ces quare ans de guerre affreuse et torturante
Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé
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Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré
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Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!
Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,
Revivant en un jour nos premiéres ivresses,
Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!
Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.
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Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées
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Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,
Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
Que je te gâterai de suaves caresses,
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Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,
-
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June 2, 1918
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