Carte envoyée à Eugène Baffert par sa femme Germaine, 2 juin 1918 (pages intérieures).

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(texte a gauche)

Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

Que je te gâterai de suaves caresses,

Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

Héros simple et caché de la grande Victoire,

Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!

Tu seras tout a moi seule, ta femme

Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.


Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,

Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,

Declicieux rayons de tes heures moroses

Tu les retrouveras avec bonheur demain!

Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.


(texte a droite)

Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:

Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme

Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.

Tu retrouveras tout dans notre maisonnée

Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir

Pour te reposer apres ta rude journée

Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.


Lorsque tu reviendras du carnage exécrable

Il faudra liquider, mon cher petit mari,

Ta grande dette et ses interets formidables

Des milliers de baisers que tu me dois, chéri!

Puis nous irons revoir, témoins de nos ivresses,

Les coins ou, fiancés, nous allions ravieux,

Puis ceux qui, bien plus tard, témois de nos tendresses

Nous virent mariés, tant unis et joyeux!

Et le soir, mon amour, dans notre chambre intime,

Evoquant quelquefois ce cauchemar  ... 

J'ecouterai sans bruit battre ton coeur sublime,

Anxieuse et ravie et mes yeux dans tes yeux!


Lorsque tu reviendras, bientot,... demain,... peut etre !!!

Oh! comme tous les deux, nous saurons vivre heureux!

Un doux frisson d'amour fait trembler tout mon etre

Nous sommes jeunes encor, demain, nous serons vieux!

Alors, nos beaux enfants, pressant leurs tetes blondes

sur la large poitrine ou j'aime a reposer

Par leur amour, chasseront tes rives  ...  ...

Nous les espliquerons, cheri, dans un baiser,

Nos craintes, nos espoirs, nos deuils, et nos souffrances

Oh! que nous serons fiers de leur conter tout bas

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(texte a gauche)

Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

Que je te gâterai de suaves caresses,

Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

Héros simple et caché de la grande Victoire,

Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!

Tu seras tout a moi seule, ta femme

Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.


Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,

Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,

Declicieux rayons de tes heures moroses

Tu les retrouveras avec bonheur demain!

Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.


(texte a droite)

Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:

Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme

Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.

Tu retrouveras tout dans notre maisonnée

Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir

Pour te reposer apres ta rude journée

Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.


Lorsque tu reviendras du carnage exécrable

Il faudra liquider, mon cher petit mari,

Ta grande dette et ses interets formidables

Des milliers de baisers que tu me dois, chéri!

Puis nous irons revoir, témoins de nos ivresses,

Les coins ou, fiancés, nous allions ravieux,

Puis ceux qui, bien plus tard, témois de nos tendresses

Nous virent mariés, tant unis et joyeux!

Et le soir, mon amour, dans notre chambre intime,

Evoquant quelquefois ce cauchemar  ... 

J'ecouterai sans bruit battre ton coeur sublime,

Anxieuse et ravie et mes yeux dans tes yeux!


Lorsque tu reviendras, bientot,... demain,... peut etre !!!

Oh! comme tous les deux, nous saurons vivre heureux!

Un doux frisson d'amour fait trembler tout mon etre

Nous sommes jeunes encor, demain, nous serons vieux!

Alors, nos beaux enfants, pressant leurs tetes blondes

sur la large poitrine ou j'aime a reposer

Par leur amour, chasseront tes rives  ...  ...

Nous les espliquerons, cheri, dans un baiser,

Nos craintes, nos espoirs, nos deuils, et nos souffrances

Oh! que nous serons fiers de leur conter tout bas


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  • October 23, 2018 10:09:37 Sara Fresi

    (texte a gauche)

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

    S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!

    Tu seras tout a moi seule, ta femme

    Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.


    Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,

    Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,

    Declicieux rayons de tes heures moroses

    Tu les retrouveras avec bonheur demain!

    Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.


    (texte a droite)

    Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:

    Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme

    Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.

    Tu retrouveras tout dans notre maisonnée

    Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir

    Pour te reposer apres ta rude journée

    Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.


    Lorsque tu reviendras du carnage exécrable

    Il faudra liquider, mon cher petit mari,

    Ta grande dette et ses interets formidables

    Des milliers de baisers que tu me dois, chéri!

    Puis nous irons revoir, témoins de nos ivresses,

    Les coins ou, fiancés, nous allions ravieux,

    Puis ceux qui, bien plus tard, témois de nos tendresses

    Nous virent mariés, tant unis et joyeux!

    Et le soir, mon amour, dans notre chambre intime,

    Evoquant quelquefois ce cauchemar  ... 

    J'ecouterai sans bruit battre ton coeur sublime,

    Anxieuse et ravie et mes yeux dans tes yeux!


    Lorsque tu reviendras, bientot,... demain,... peut etre !!!

    Oh! comme tous les deux, nous saurons vivre heureux!

    Un doux frisson d'amour fait trembler tout mon etre

    Nous sommes jeunes encor, demain, nous serons vieux!

    Alors, nos beaux enfants, pressant leurs tetes blondes

    sur la large poitrine ou j'aime a reposer

    Par leur amour, chasseront tes rives  ...  ...

    Nous les espliquerons, cheri, dans un baiser,

    Nos craintes, nos espoirs, nos deuils, et nos souffrances

    Oh! que nous serons fiers de leur conter tout bas

  • October 23, 2018 10:09:27 Sara Fresi
  • December 22, 2017 20:50:15 Brian Barker

    (texte a gauche)

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

    S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!

    Tu seras tout a moi seule, ta femme

    Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.


    Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,

    Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,

    Declicieux rayons de tes heures moroses

    Tu les retrouveras avec bonheur demain!

    Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.


    (texte a droite)

    Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:

    Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme

    Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.

    Tu retrouveras tout dans notre maisonnée

    Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir

    Pour te reposer apres ta rude journée

    Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.


    Lorsque tu reviendras du carnage exécrable

    Il faudra liquider, mon cher petit mari,

    Ta grande dette et ses interets formidables

    Des milliers de baisers que tu me dois, chéri!

    Puis nous irons revoir, témoins de nos ivresses,

    Les coins ou, fiancés, nous allions ravieux,

    Puis ceux qui, bien plus tard, témois de nos tendresses

    Nous virent mariés, tant unis et joyeux!

    Et le soir, mon amour, dans notre chambre intime,

    Evoquant quelquefois ce cauchemar  ... 

    J'ecouterai sans bruit battre ton coeur sublime,

    Anxieuse et ravie et mes yeux dans tes yeux!


    Lorsque tu reviendras, bientot,... demain,... peut etre !!!

    Oh! comme tous les deux, nous saurons vivre heureux!

    Un doux frisson d'amour fait trembler tout mon etre

    Nous sommes jeunes encor, demain, nous serons vieux!

    Alors, nos beaux enfants, pressant leurs tetes blondes

    sur la large poitrine ou j'aime a reposer

    Par leur amour, chasseront tes rives  ...  ...

    Nous les espliquerons, cheri, dans un baiser,

    Nos craintes, nos espoirs, nos deuils, et nos souffrances

    Oh! que nous serons fiers de leur conter tout bas





  • December 22, 2017 20:48:01 Brian Barker

    (texte a gauche)

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

    S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!

    Tu seras tout a moi seule, ta femme

    Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.


    Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,

    Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,

    Declicieux rayons de tes heures moroses

    Tu les retrouveras avec bonheur demain!

    Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.


    (texte a droite)

    Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:

    Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme

    Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.

    Tu retrouveras tout dans notre maisonnée

    Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir

    Pour te reposer apres ta rude journée

    Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.


    Lorsque tu reviendras du carnage exécrable

    Il faudra liquider, mon cher petit mari,

    Ta grande dette et ses interets formidables

    Des milliers de baisers que tu me dois, chéri!

    Puis nous irons revoir, témoins de nos ivresses,

    Les coins ou, fiancés, nous allions ravieux,

    Puis ceux qui, bien plus tard, témois de nos tendresses

    Nous virent mariés, tant unis et joyeux!

    Et le soir, mon amour, dans notre chambre intime,

    Evoquant quelquefois ce cauchemar  ... 

    J'ecouterai sans bruit battre ton coeur sublime,

    Anxieuse et ravie et mes yeux dans tes yeux!


    Lorsque tu reviendras, bientot,... demain,... peut etre !!!

    Oh! comme tous les deux, nous saurons vivre heureux!

    Un doux frisson d'amour fait trembler tout mon etre





  • December 22, 2017 20:43:04 Brian Barker

    (texte a gauche)

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

    S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!

    Tu seras tout a moi seule, ta femme

    Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.


    Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,

    Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,

    Declicieux rayons de tes heures moroses

    Tu les retrouveras avec bonheur demain!

    Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.


    (texte a droite)

    Tout est en place, ami, tout est comme autrefois:

    Meubles et souvernirs, tableaux, ton portrait meme

    Qui me veille et sourit sans son cadre de bois.

    Tu retrouveras tout dans notre maisonnée

    Jusqu'a ton grand fauteuil ou tu venais t'asseoir

    Pour te reposer apres ta rude journée

    Et me causer, mon loup, si longtemps, chaque soir.



  • December 22, 2017 20:40:20 Brian Barker

    (texte a gauche)

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

    S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!

    Tu seras tout a moi seule, ta femme

    Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.


    Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,

    Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,

    Declicieux rayons de tes heures moroses

    Tu les retrouveras avec bonheur demain!

    Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.





  • December 22, 2017 20:39:28 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

    S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!

    Tu seras tout a moi seule, ta femme

    Oui te gatera tant! mais chut! ... ne leur dis pas.


    Lorsque tu reviendras, ... ces riens, ces milles choses,

    Que tu quittas souvent avec tant de chagrin,

    Declicieux rayons de tes heures moroses

    Tu les retrouveras avec bonheur demain!

    Car je n'ai rien changé dans ce nid ou je t'aime.





  • December 22, 2017 20:36:06 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

    S'envole si souvent quand tu souffres... là bas!


    Tu seras


  • December 22, 2017 20:35:03 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

    S'envole si souvent quand tu souffres... là


  • December 22, 2017 20:34:28 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme

    S'envole si souvent quand tu souffres... l


  • December 22, 2017 20:33:45 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton âme


  • December 22, 2017 20:32:17 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où ton ame


  • December 22, 2017 20:31:43 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,

    C'est moi qui t'attendrai dans ce nid où


  • December 22, 2017 20:30:55 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


    O mon Poilu, c'est moi, moi qui t'aime toujours

    Moi qui, depuis quatre ans, frémit, tremble et tresaille

    Quand, sans un mot de toi je reste.... quelques jours,


  • December 22, 2017 20:29:52 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé!

    Lorsque tu reviendras tout recouvert de gloire,

    Fatigué, mais heureux, t'asseoir à ton foyer,

    Héros simple et caché de la grande Victoire,

    Et que sur ta poitrine on verra flamboyer

    Ta belle croix gagnée au cours d'une bataille,


  • December 22, 2017 20:27:13 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré

    De ces quare ans de guerre affreuse et torturante

    Rien ne sera trop beau pour toi, mon tendre aimé


  • December 22, 2017 20:26:09 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


    Lorsque tu reviendras, ô mon pauvre adoré


  • December 22, 2017 19:59:27 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,

    Que je te donnerai tous mes soins les plus doux,

    Revivant en un jour nos premiéres ivresses,

    Et te couvrant, chéri, des baisers les plus fous!

    Rien ne sera trop cher de tout ce qui te tente.


  • December 22, 2017 19:57:44 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,

    Que je te gâterai de suaves caresses,


  • December 22, 2017 19:57:05 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,

    Tes doulers, ton cafard, ce calvaire abhoré,


  • December 22, 2017 19:56:31 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées

    De tes boyaux sanglants, ô mon pauvre adoré!

    Pour te faire oublier tes rudes chevauchées,


  • December 22, 2017 19:54:51 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchées


  • December 22, 2017 19:54:23 Brian Barker

    Lorsque tu reviendra de tes froides tranchees


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  • 48.85661400000001||2.3137697515625177||

    Paris

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10178 / 101967
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
FRAD077-040_Nathalie Hubert
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


June 2, 1918
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