Désolation

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Désolation. ( - Sur M.S.W. -)


C'était un gros village, un bourg, presque une ville

Une gaie fourmilière où l'on vivait heureux,

Un coin qu'eût recherché quelque rentier tranquille

Ou deux jeunes amants pour y cacher leurs jeux.


Je m'imagine voir, au centre du village,

L'église et son clocher, la place, les cafés,

Les troupes d'écoliers, folatrant sous l'ombrage.

Les mamans sur les portes berçant leurs bébés.


Elle a passé par là, la monstrueuse guerre,

Et son oeuvre grandiose m'a rempli d'horreur,

Pas même un mur entier qui surgisse de terre

Pas un seul arbre intact et pas même une fleur.


Des maisons, il ne reste que des tas de pierres,

De briques, de platras et de bois tout noircis

Car l'incendie les a détruites tout entières,

Et il n'en reste plus que d'informes débris.


Les voies ont disparu et nul ne saurait dire

Où, de la vieille église, était l'emplacement.

Finis les jours heureux, fini aussi le rire

Dans ce morne chaos, autrefois coin charmant.


Les arbres dépouillés de leurs bras, de leur faîte

N'ont pas même une feuille et sont, comme en hiver,

Nus et tristes, et morts, brisés par la tempête,

Mutilés savamment par l'ouragan de fer!

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Désolation. ( - Sur M.S.W. -)


C'était un gros village, un bourg, presque une ville

Une gaie fourmilière où l'on vivait heureux,

Un coin qu'eût recherché quelque rentier tranquille

Ou deux jeunes amants pour y cacher leurs jeux.


Je m'imagine voir, au centre du village,

L'église et son clocher, la place, les cafés,

Les troupes d'écoliers, folatrant sous l'ombrage.

Les mamans sur les portes berçant leurs bébés.


Elle a passé par là, la monstrueuse guerre,

Et son oeuvre grandiose m'a rempli d'horreur,

Pas même un mur entier qui surgisse de terre

Pas un seul arbre intact et pas même une fleur.


Des maisons, il ne reste que des tas de pierres,

De briques, de platras et de bois tout noircis

Car l'incendie les a détruites tout entières,

Et il n'en reste plus que d'informes débris.


Les voies ont disparu et nul ne saurait dire

Où, de la vieille église, était l'emplacement.

Finis les jours heureux, fini aussi le rire

Dans ce morne chaos, autrefois coin charmant.


Les arbres dépouillés de leurs bras, de leur faîte

N'ont pas même une feuille et sont, comme en hiver,

Nus et tristes, et morts, brisés par la tempête,

Mutilés savamment par l'ouragan de fer!


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  • October 23, 2018 10:30:32 Sara Fresi

    Désolation. ( - Sur M.S.W. -)


    C'était un gros village, un bourg, presque une ville

    Une gaie fourmilière où l'on vivait heureux,

    Un coin qu'eût recherché quelque rentier tranquille

    Ou deux jeunes amants pour y cacher leurs jeux.


    Je m'imagine voir, au centre du village,

    L'église et son clocher, la place, les cafés,

    Les troupes d'écoliers, folatrant sous l'ombrage.

    Les mamans sur les portes berçant leurs bébés.


    Elle a passé par là, la monstrueuse guerre,

    Et son oeuvre grandiose m'a rempli d'horreur,

    Pas même un mur entier qui surgisse de terre

    Pas un seul arbre intact et pas même une fleur.


    Des maisons, il ne reste que des tas de pierres,

    De briques, de platras et de bois tout noircis

    Car l'incendie les a détruites tout entières,

    Et il n'en reste plus que d'informes débris.


    Les voies ont disparu et nul ne saurait dire

    Où, de la vieille église, était l'emplacement.

    Finis les jours heureux, fini aussi le rire

    Dans ce morne chaos, autrefois coin charmant.


    Les arbres dépouillés de leurs bras, de leur faîte

    N'ont pas même une feuille et sont, comme en hiver,

    Nus et tristes, et morts, brisés par la tempête,

    Mutilés savamment par l'ouragan de fer!

  • October 23, 2018 10:30:20 Sara Fresi
  • July 26, 2017 13:38:06 François Aubrée

    Désolation. ( - Sur M.S.W. -)

     

    C'était un gros village, un bourg, presque une ville

    Une gaie fourmilière où l'on vivait heureux,

    Un coin qu'eût recherché quelque rentier tranquille

    Ou deux jeunes amants pour y cacher leurs jeux.

     

    Je m'imagine voir, au centre du village,

    L'église et son clocher, la place, les cafés,

    Les troupes d'écoliers, folatrant sous l'ombrage.

    Les mamans sur les portes berçant leurs bébés.

     

    Elle a passé par là, la monstrueuse guerre,

    Et son oeuvre grandiose m'a rempli d'horreur,

    Pas même un mur entier qui surgisse de terre

    Pas un seul arbre intact et pas même une fleur.

     

    Des maisons, il ne reste que des tas de pierres,

    De briques, de platras et de bois tout noircis

    Car l'incendie les a détruites tout entières,

    Et il n'en reste plus que d'informes débris.

     

    Les voies ont disparu et nul ne saurait dire

    Où, de la vieille église, était l'emplacement.

    Finis les jours heureux, fini aussi le rire

    Dans ce morne chaos, autrefois coin charmant.

     

    Les arbres dépouillés de leurs bras, de leur faîte

    N'ont pas même une feuille et sont, comme en hiver,

    Nus et tristes, et morts, brisés par la tempête,

    Mutilés savamment par l'ouragan de fer !


  • July 26, 2017 13:37:56 François Aubrée

    Désolation. ( - Sur M.S.W. -)

     

    C'était un gros village, un bourg, presque une ville

    Une gaie fourmilière où l'on vivait heureux,

    Un coin qu'eût recherché quelque rentier tranquille

    Ou deux jeunes amants pour y cacher leurs jeux.

     

    Je m'imagine voir, au centre du village,

    L'église et son clocher, la place, les cafés,

    Les troupes d'écoliers, folatrant sous l'ombrage.

    Les mamans sur les portes berçant leurs bébés.

     

    Elle a passé par là, la monstrueuse guerre,

    Et son oeuvre grandiose m'a rempli d'horreur,

    Pas même un mur entier qui surgisse de terre

    Pas un seul arbre intact et pas même une fleur.

     

    Des maisons, il ne reste que des tas de pierres,

    De briques, de platras et de bois tout noircis

    Car l'incendie les a détruites tout entières,

    Et il n'en reste plus que d'informes débris.

     

    Les voies ont disparu et nul ne saurait dire

    Où, de la vieille église, était l'emplacement.

    Finis les jours heureux, fini aussi le rire

    Dans ce morne chaos, autrefois coin charmant.

     

    Les arbres dépouillés de leurs bras, de leur faîte

    N'ont pas même une feuille et sont, comme en hiver,

    Nus et tristes, et morts, brisés par la tempête,

    Mitilés savamment par l'ouragan de fer !


  • July 26, 2017 13:37:06 François Aubrée

    Désolation. ( - Sur M.S.W. -)


    C'était un gros village, un bourg, presque une ville

    Une gaie fourmilière où l'on vivait heureux,

    Un coin qu'eût recherché quelque rentier tranquille

    Ou deux jeunes amants pour y cacher leurs jeux.


    Je m'imagine voir, au centre du village,

    L'église et son clocher, la place, les cafés,

    Les troupes d'écoliers,  folatrant  sous l'ombrage.

    Les mamans sur les portes berçant leurs bébés.


    Elle a passé par là, la monstrueuse guerre,

    Et son oeuvre grandiose m'a rempli d'horreur,

    Pas même un mur entier qui surgisse de terre

    Pas un seul arbre intact et pas même une fleur.


    Des maisons, il ne reste que des tas de pierres,

    De briques, de platras et de bois tout noircis

    Car l'incendie les a détruites tout entières,

    Et il n'en reste plus que d'informes débris.


    Les voies ont disparu et nul ne saurait dire

    Où, de la vieille église, était l'emplacement.

    Finis les jours heureux, fini aussi le rire

    Dans ce morne chaos, autrefois coin charmant.


    Les arbres dépouillés de leurs bras, de leur faîte

    N'ont pas même une feuille et sont, comme en hiver,

    Nus et tristes, et morts, brisés par la tempête,

    Mitilés savamment par l'ouragan de fer !


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  • 49.60541869999999||0.9748438999999962||

    Seine-Maritime

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  • Story location Seine-Maritime
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10727 / 105893
Source
http://europeana1914-1918.eu/...
Contributor
Geneviève Bultel, sa petite-fille
License
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/


1914 – 1915
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