FRBDIC-46 Carnets d'artilleur de Paul Bouchon, item 37
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70
par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
et cela menace de continuer. Quand
aurons-nous enfin la crête d'Archi-Baba.
On dit que les Turcs nous ont repris deux
tranchées la nuit dernière. Un
lance des proclamations turque. Cela
n'arrête pas de la journée. Touché un
casque colonial. 16 mai. Toujours des obus,
peut être un peu moins qu'hier. Sommes
assez tranquilles ou nous sommes installés. Les
Zouaves nous font repérer. On n'avance pas
reçu des lettres de Jeannette et une carte de
l'Adjudent Rist. Beau temps. On va aux
grenouilles. Echange avec les Anglais. Confitures
et Jambon. Je l'échappe belle tous les jours.
17 Mai. On me donne l'ordre de changer
d'emplacement. On me fait mettre en face Archi
Baba dans un cimetière. La tombe de l'Infirmier.
Dans les tranchées de fantassins. Pas un
arbre comme masque et cependant calme
relatif. Le Gal Gouraud est arrivé en
remplacement du Gal d'Amade. Le General
Bailloud cause a tout le monde. Pas de
nouvelles de France. On les dit bonnes.
18 Mai. Les Turcs ménagent de moins en moins.
71
Les obus. Toute la journée cela tombe. Nous sommes
arrosés comme avec une pomme d'arrosoir. Eclate-
ments moins hauts que d'habitude. Nombreux
chevaux tués dans les campements. Six gros obus
a quelques mètres de nous. Et nous sommes en
pleine vue. Certains ne cherchent pas du tout
a se defiler. Je suis fort en colère. Les chevaux
de la 26e section de munitions en
vue devant
nous. Nous sauverons-nous jamais d'ici.
19 Mai. De plus en plus fort. Cela siffle sans
cesse au dessus de nos têtes. Je ne sais comment
nous n'avons pas encore eu d'accident. Dieu nous
protège ! On les entend et on les sent en direction.
On est tout etonné de les voir passés a quelques
mètres plus loin. Les Turcs ont décidément des
munitions. Ils tirent d'Asie sur
un Cuirassé.
Je cherche encore dans mes lettre a rassurer Jeannette.
mais elle finira par savoir. Moral excellent tout
de même. On ne pense qu'un instant au danger.
On répond ...par . Qu'attend-t-on? On a encore
reçu des renforts cependant et des canons. Manquerait-
on de munitions. Tout le terrain est arrosé. Il y a
encore eu une attaque la nuit dernière mais nous
n'avons pas avancé - ou si peu. Nombreux chevaux
tués et plusieurs hommes blessés dans nos batteries.
La
situationdeviendra difficile si cela continuecar nous y perdrons tous nos chevaux et on n'est
defilé de nulle part. Mon
régémentaire est
dans des trous du terrain. Parviendrais-je a
eviter toujours des accidents. Notre colonel a été blessé
hier. Bruits de guerre. Bulgarie Grèce Servie
et Roumanie. Les Allemands auraient essuyé
un échec en France ? Et voici bientôt un mois que
nous sommes ici pour avoir pris 5 Kilomètres de
terrain. Espions partout. Le faux Capitaine de Jouaves
Appareil photographique lumineux. Faux Anglais.
les obus dans les
. Cartes d'Alphonse
Petit. C'est un brave. Il y est depuis 9 mois.
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par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
et cela menace de continuer. Quand
aurons-nous enfin la crête d'Archi-Baba.
On dit que les Turcs nous ont repris deux
tranchées la nuit dernière. Un
lance des proclamations turque. Cela
n'arrête pas de la journée. Touché un
casque colonial. 16 mai. Toujours des obus,
peut être un peu moins qu'hier. Sommes
assez tranquilles ou nous sommes installés. Les
Zouaves nous font repérer. On n'avance pas
reçu des lettres de Jeannette et une carte de
l'Adjudent Rist. Beau temps. On va aux
grenouilles. Echange avec les Anglais. Confitures
et Jambon. Je l'échappe belle tous les jours.
17 Mai. On me donne l'ordre de changer
d'emplacement. On me fait mettre en face Archi
Baba dans un cimetière. La tombe de l'Infirmier.
Dans les tranchées de fantassins. Pas un
arbre comme masque et cependant calme
relatif. Le Gal Gouraud est arrivé en
remplacement du Gal d'Amade. Le General
Bailloud cause a tout le monde. Pas de
nouvelles de France. On les dit bonnes.
18 Mai. Les Turcs ménagent de moins en moins.
71
Les obus. Toute la journée cela tombe. Nous sommes
arrosés comme avec une pomme d'arrosoir. Eclate-
ments moins hauts que d'habitude. Nombreux
chevaux tués dans les campements. Six gros obus
a quelques mètres de nous. Et nous sommes en
pleine vue. Certains ne cherchent pas du tout
a se defiler. Je suis fort en colère. Les chevaux
de la 26e section de munitions en
vue devant
nous. Nous sauverons-nous jamais d'ici.
19 Mai. De plus en plus fort. Cela siffle sans
cesse au dessus de nos têtes. Je ne sais comment
nous n'avons pas encore eu d'accident. Dieu nous
protège ! On les entend et on les sent en direction.
On est tout etonné de les voir passés a quelques
mètres plus loin. Les Turcs ont décidément des
munitions. Ils tirent d'Asie sur
un Cuirassé.
Je cherche encore dans mes lettre a rassurer Jeannette.
mais elle finira par savoir. Moral excellent tout
de même. On ne pense qu'un instant au danger.
On répond ...par . Qu'attend-t-on? On a encore
reçu des renforts cependant et des canons. Manquerait-
on de munitions. Tout le terrain est arrosé. Il y a
encore eu une attaque la nuit dernière mais nous
n'avons pas avancé - ou si peu. Nombreux chevaux
tués et plusieurs hommes blessés dans nos batteries.
La
situationdeviendra difficile si cela continuecar nous y perdrons tous nos chevaux et on n'est
defilé de nulle part. Mon
régémentaire est
dans des trous du terrain. Parviendrais-je a
eviter toujours des accidents. Notre colonel a été blessé
hier. Bruits de guerre. Bulgarie Grèce Servie
et Roumanie. Les Allemands auraient essuyé
un échec en France ? Et voici bientôt un mois que
nous sommes ici pour avoir pris 5 Kilomètre de
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par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
et cela menace de continuer. Quand
aurons-nous enfin la crête d'Archi-Baba.
On dit que les Turcs nous ont repris deux
tranchées la nuit dernière. Un
lance des proclamations turque. Cela
n'arrête pas de la journée. Touché un
casque colonial. 16 mai. Toujours des obus,
peut être un peu moins qu'hier. Sommes
assez tranquilles ou nous sommes installés. Les
Zouaves nous font repérer. On n'avance pas
reçu des lettres de Jeannette et une carte de
l'Adjudent Rist. Beau temps. On va aux
grenouilles. Echange avec les Anglais. Confitures
et Jambon. Je l'échappe belle tous les jours.
17 Mai. On me donne l'ordre de changer
d'emplacement. On me fait mettre en face Archi
Baba dans un cimetière. La tombe de l'Infirmier.
Dans les tranchées de fantassins. Pas un
arbre comme masque et cependant calme
relatif. Le Gal Gouraud est arrivé en
remplacement du Gal d'Amade. Le General
Bailloud cause a tout le monde. Pas de
nouvelles de France. On les dit bonnes.
18 Mai. Les Turcs ménagent de moins en moins.
71
Les obus. Toute la journée cela tombe. Nous sommes
arrosés comme avec une pomme d'arrosoir. Eclate-
ments moins hauts que d'habitude. Nombreux
chevaux tués dans les campements. Six gros obus
a quelques mètres de nous. Et nous sommes en
pleine vue. Certains ne cherchent pas du tout
a se defiler. Je suis fort en colère. Les chevaux
de la 26e section de munitions en
vue devant
nous. Nous sauverons-nous jamais d'ici.
19 Mai. De plus en plus fort. Cela siffle sans
cesse au dessus de nos têtes. Je ne sais comment
nous n'avons pas encore eu d'accident. Dieu nous
protège ! On les entend et on les sent en direction.
On est tout etonné de les voir passés a quelques
mètres plus loin. Les Turcs ont décidément des
munitions. Ils tirent d'Asie sur
un Cuirassé.
Je cherche encore dans mes lettre a rassurer Jeannette.
mais elle finira par savoir. Moral excellent tout
de même. On ne pense qu'un instant au danger.
On répond ...par . Qu'attend-t-on? On a encore
reçu des renforts cependant et des canons.
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70
par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
et cela menace de continuer. Quand
aurons-nous enfin la crête d'Archi-Baba.
On dit que les Turcs nous ont repris deux
tranchées la nuit dernière. Un
lance des proclamations turque. Cela
n'arrête pas de la journée. Touché un
casque colonial. 16 mai. Toujours des obus,
peut être un peu moins qu'hier. Sommes
assez tranquilles ou nous sommes installés. Les
Zouaves nous font repérer. On n'avance pas
reçu des lettres de Jeannette et une carte de
l'Adjudent Rist. Beau temps. On va aux
grenouilles. Echange avec les Anglais. Confitures
et Jambon. Je l'échappe belle tous les jours.
17 Mai. On me donne l'ordre de changer
d'emplacement. On me fait mettre en face Archi
Baba dans un cimetière. La tombe de l'Infirmier.
Dans les tranchées de fantassins. Pas un
arbre comme masque et cependant calme
relatif. Le Gal Gouraud est arrivé en
remplacement du Gal d'Amade. Le General
Bailloud cause a tout le monde. Pas de
nouvelles de France. On les dit bonnes.
18 Mai. Les Turcs ménagent de moins en moins.
71
Les obus. Toute la journée cela tombe. Nous sommes
arrosés comme avec une pomme d'arrosoir. Eclate-
ments moins hauts que d'habitude. Nombreux
chevaux tués dans les campements. Six gros obus
a quelques mètres de nous. Et nous sommes en
pleine vue. Certains ne cherchent pas du tout
a se defiler. Je suis fort en colère. Les chevaux
de la 26e section de munitions en
vue devant
nous. Nous sauverons-nous jamais d'ici.
19 Mai. De plus en plus fort. Cela siffle sans
cesse au dessus de nos têtes. Je ne sais comment
nous n'avons pas encore eu d'accident. Dieu nous
protège ! On les entend et on les sent en direction.
On est tout etonné de les voir passés a quelques
-
70
par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
et cela menace de continuer. Quand
aurons-nous enfin la crête d'Archi-Baba.
On dit que les Turcs nous ont repris deux
tranchées la nuit dernière. Un
lance des proclamations turque. Cela
n'arrête pas de la journée. Touché un
casque colonial. 16 mai. Toujours des obus,
peut être un peu moins qu'hier. Sommes
assez tranquilles ou nous sommes installés. Les
Zouaves nous font repérer. On n'avance pas
reçu des lettres de Jeannette et une carte de
l'Adjudent Rist. Beau temps. On va aux
grenouilles. Echange avec les Anglais. Confitures
et Jambon. Je l'échappe belle tous les jours.
17 Mai. On me donne l'ordre de changer
d'emplacement. On me fait mettre en face Archi
Baba dans un cimetière. La tombe de l'Infirmier.
Dans les tranchées de fantassins. Pas un
arbre comme masque et cependant calme
relatif. Le Gal Gouraud est arrivé en
remplacement du Gal d'Amade. Le General
Bailloud cause a tout le monde. Pas de
nouvelles de France. On les dit bonnes.
18 Mai. Les Turcs ménagent de moins en moins.
71
Les obus. Toute la journée cela tombe. Nous sommes
arrosés comme avec une pomme d'arrosoir. Eclate-
ments moins hauts que d'habitude. Nombreux
chevaux tués dans les campements. Six gros obus
a quelques mètres de nous. Et nous sommes en
pleine vue. Certains ne cherchent pas du tout
-
70
par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
et cela menace de continuer. Quand
aurons-nous enfin la crête d'Archi-Baba.
On dit que les Turcs nous ont repris deux
tranchées la nuit dernière. Un
lance des proclamations turque. Cela
n'arrête pas de la journée. Touché un
casque colonial. 16 mai. Toujours des obus,
peut être un peu moins qu'hier. Sommes
assez tranquilles ou nous sommes installés. Les
Zouaves nous font repérer. On n'avance pas
reçu des lettres de Jeannette et une carte de
l'Adjudent Rist. Beau temps. On va aux
grenouilles. Echange avec les Anglais. Confitures
et Jambon. Je l'échappe belle tous les jours.
17 Mai. On me donne l'ordre de changer
d'emplacement. On me fait mettre en face Archi
Baba dans un cimetière. La tombe de l'Infirmier.
Dans les tranchées de fantassins. Pas un
arbre comme masque et cependant calme
relatif. Le Gal Gouraud est arrivé en
remplacement du Gal d'Amade. Le General
Bailloud cause a tout le monde. Pas de
nouvelles de France. On les dit bonnes.
18 Mai. Les Turcs ménagent de moins en moins.
-
70
par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
et cela menace de continuer. Quand
aurons-nous enfin la crête d'Archi-Baba.
On dit que les Turcs nous ont repris deux
tranchées la nuit dernière. Un
lance des proclamations turque. Cela
n'arrête pas de la journée. Touché un
casque colonial. 16 mai. Toujours des obus,
peut être un peu moins qu'hier. Sommes
assez tranquilles ou nous sommes installés. Les
Zouaves nous font repérer. On n'avance pas
reçu des lettres de Jeannette et une carte de
l'Adjudent Rist. Beau temps. On va aux
grenouilles. Echange avec les Anglais. Confitures
et Jambon. Je l'échappe belle tous les jours.
17 Mai. On me donne l'ordre de changer
d'emplacement. On me fait mettre en face Archi
Baba dans un cimetière. La tombe de l'Infirmier.
Dans les tranchées de fantassins. Pas un
arbre comme masque et cependant calme
relatif. Le Gal Gouraud est arrivé en
-
70
par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
et cela menace de continuer. Quand
aurons-nous enfin la crête d'Archi-Baba.
On dit que les Turcs nous ont repris deux
tranchées la nuit dernière. Un
lance des proclamations turque. Cela
n'arrête pas de la journée. Touché un
casque colonial. 16 mai. Toujours des obus,
peut être un peu moins qu'hier. Sommes
assez tranquilles ou nous sommes installés. Les
Zouaves nous font repérer. On n'avance pas
reçu des lettres de Jeannette et une carte de
l'Adjudent Rist. Beau temps. On va aux
grenouilles. Echange avec les Anglais. Confitures
et Jambon. Je l'échappe belle tous les jours.
-
70
par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
et cela menace de continuer. Quand
aurons-nous enfin la crête d'Archi-Baba.
On dit que les Turcs nous ont repris deux
tranchées la nuit dernière. Un
lance des proclamations turque. Cela
n'arrête pas de la journée. Touché un
casque colonial. 16 mai. Toujours des obus,
-
70
par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
30 mts plus loin. Le chemin qui nous
ramène au TR est arrosé de la belle
façon. Cela tombe partout. Rien que des
chevaux tués cependant jusqu'a
.
On me perds un sac de 45K de café.
J'ecris a Jeannette. Je tâche tout de même
de la rassurer. Ceux qui ont été en France
n'en ont jamais tant vu d'un seul coup.
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70
par di en plein au lieu des distributions
sur la plage. Partout a 5 dix ou 20 mts
de moi. Un cheval
près de la tente
du S/Int. Un obus me rase la tête, j'en
sens le vent. il va tomber dans la mer
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Save description- 40.04185555091104||26.290340371875004||||1
Dardanelles
Location(s)
Story location Dardanelles
- ID
- 9589 / 247599
- Contributor
- M. Philippe BOUCHON
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- Balkans
- Gallipoli Front
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- Artillery
- Trench Life
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